Zabou the terrible

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Sans mise en veille

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Je rentre d’une soirée avec des amis. Si la chaleur de l’amitié m’habite encore, ma peau me pince tant le froid dehors est rude et je m’ébroue presque en posant un pas chez moi.

 

Il est tard, tout est plongé dans le silence. Je l’écoute : il est d’une belle densité et je choisis d’y pénétrer.

 

Je n’allume alors que le strict minimum, vais doucement, sans bruit. Je crois qu’il existe un recueillement du geste, une manière feutrée mais posée d’aider tout notre corps à entrer dans la prière.

 

Je prends mon icône de la Vierge à l’Enfant, une bougie, l’Evangile du dimanche et m’assois devant, dans la simplicité.

 

Ce soir, c’est le début de l’Avent et cela me fait sourire de prier aussi tard : est-ce cela le début de la « veille » qui m’est demandée particulièrement en ce temps ?

 

Je reste sur ce sourire, sur ce mot…  

Vigilo, vigilate ! « Je veille ! Veillez ! »

Cela signifie tout autant « je veille » que « je suis vigilant » - d’ailleurs, cela a donné les deux en français.

 

Et, ce qui est curieux, c’est qu’ils illustrent chacun justement les deux pans de notre attente du Christ : la veille pour attendre Son retour, la vigilance de chaque instant pour Le voir déjà là, présent à l’œuvre.

 

Prière de veille, prière de vigilance...

 

Elle tombe bien au début du mois de décembre, toujours un moment de presse sans que l’on comprenne bien pourquoi, où tout est à faire en des temps records. J’ai envie de tenir ces deux pôles dans ma seule prière.

 

Et Sa Parole vient tout à fait m’y rejoindre : « Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s'alourdisse dans […] les soucis de la vie ».

 

 

Dans le tourbillon des jours,

Chercher à Te voir et y préparer Ta venue.

 

… Quand le stress monte,

Quand les peines ou les souffrances de mes proches bouleversent mon âme…  

 

… Quand l’indifférence ou le comportement de mes élèves m’agace,

Quand mon cœur a contrario est plein d’une grande joie…

 

… Quand je ne comprends rien à ce qu’il se passe

Quand il semble ne rien se passer sinon un ordinaire grisâtre…

 

Chercher à Te voir, à chaque fois,

Y préparer Ta venue par ma vie, par toute ma vie, à chaque fois,

 

Mais pour cela, il me faut Ta grâce, à chaque fois,

Donne-moi de l’accueillir, heureusement,

Pour vivre cette année liturgique comme Tu le voudras

Dans la souplesse docile à Ta grâce et la remise de tous ces jours entre Tes mains.

 

Commentaires

1. Le lundi, décembre 3 2012, 08:57 par Pneumatis

Merci pour ce beau partage.

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