Zabou the terrible

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De Bilbo le Hobbit, de l’appel et de la pastorale vocationnelle

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On cherche parfois de supers bonnes idées de vidéos pour la pastorale des vocations. Et là, pouf, une nouvelle proposition arrive servie comme sur un plateau avec le début du film Bilbo le Hobbit : si, si, il y a un vrai lien ! 

 

Regardez, Bilbo, sérieusement, ce type, ce n'est même pas un homme, c’est un semi-homme, il est n’est pas bien doué, un peu trouillard et surtout pantouflard à souhait. Bref, pas le genre à vivre de supers aventures et a fortiori quand elles sont de vraies aventures, complètement ouvertes à l’inconnu et à l’imprévisible.

 

En plus, on le comprend un peu quand on voit la bande de nains sans aucune éducation qui arrive chez lui en une « journée inattendue » : ça braille, ça se chamaille, ça mange dans tous les coins sans faire du tout attention ! De quoi pester sérieusement… et encore pire quand on est attaché aux  objets, à son intérieur, à un certain nombre de règles édictées pour son petit confort personnel.  

 

Et voilà que Bilbo, ce petit sans force et sans aucune expérience, on l’appelle… on l’appelle alors qu’il est énervé, alors qu’il n’est pas disponible ni intérieurement, ni extérieurement. Sa réponse est alors très prévisible : c’est non. Pourtant, il y avait déjà un début de déplacement qui se faisait en lui dans l’inattendu de l’accueil.

 

Au fil de la soirée, il croit en effet qu’il perd tout : les nains enchaînent les gaffes, les inadvertances, les maladresses vexantes. Et c’est un Bilbo qui se croit pauvre qui se réveille au matin. Qui se réveille en s’apercevant qu’il n’a en réalité rien perdu, que tout est en ordre : mais cette impression d’avoir tout perdu l’a détaché de ce qu’il croyait être sa seule  richesse. Il s’aperçoit qu’en la donnant – ou plutôt ici en la prêtant malgré lui – il n’a rien perdu, au contraire. 

 

Et il n’a alors plus qu’un « oui » à prononcer, et à s’élancer, dans la joie. 

 

… voilà, voilà… hum, oui, bon, c’est un peu tiré par les cheveux (elfiques ou de Gandalf, au choix) mais tout de même, il est rassurant pour nous tous ce hobbit, non ? :-)

 

Commentaires

1. Le samedi, décembre 22 2012, 22:16 par P. Vianney +

Franchement, pour ma part, si le Bon Dieu avait tout de suite chanté la chanson des Nains, je ne me serais pas fait prier plus longtemps ;)
http://www.youtube.com/watch?v=Bl4X...

2. Le dimanche, décembre 23 2012, 19:30 par Zabou

Si ça se trouve, Il te l'a chantée mais tu n'as pas entendu à ce moment-là :p 

(Bon, sinon c'est vrai qu'elle est méga-classe cette chanson ! :-)) 

3. Le jeudi, décembre 27 2012, 14:38 par Nitt

Belle analyse, capilotractée, peut-être, mais fort intéressante !
Et je suis d'accord, il est trop bien le thème des nains.



Et vlan, je vais l'avoir dans la tête toute la journée... ^^

4. Le jeudi, décembre 27 2012, 23:44 par Zabou

@ Nitt : gniek gniek gniek, je ne suis donc pas la seule à qui cela arrive ;-)

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