Zabou the terrible

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écoute et vis !

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J’ai retenu de l’évangile de ce w-e une phrase. Ou non, finalement, encore moins, deux mots, deux simples mots parce que je suis prof et donc feignasse comme chacun sait[1]. Deux mots donc : « écoutez-Le »

 

J’aime bien l’entendre en écho de l’acclamation à la fin de l’Evangile : « Acclamons la Parole de Dieu »  « Louange à Toi Seigneur Jésus ».

 

Parce que, sincèrement quel est mon degré d’écoute en dehors des mouches qui volent ?

Est-ce que je considère bien toujours que c’est Dieu qui me parle à travers ce qui est lu, à travers ce qui est proclamé ?

Qu’Il a un mot pour moi, là, maintenant, tout de suite ?

Chez moi, ce n’est pas gagné.

 

Je crois que, bien souvent, j’oublie que ces mots me sont adressés ;

Je crois que, trop souvent, j’oublie cet essentiel :

Que l’Evangile n’est pas fait pour être lu 

Mais qu’il est fait pour être vécu.

 

Ecouter ne saurait alors se limiter à une écoute partielle et passive[2]

Ecouter devient accueillir, laisser agir pour réagir ;

Ecouter devient alors non plus limite mais apprentissage pour L’imiter, ouverture d’un espace non pas simplement typographique mais d’un espace de vie.

 

Et donc invitation à une écoute encore plus large, plus vaste, celle du frère connu ou inconnu par qui Sa parole pourra encore me rejoindre, dans l’improviste de la vie :

Que me dis-Tu, Seigneur ?

 

Ca m’a rappelé aussi le si beau prologue de la Règle de saint Benoît :

« écoute, ô mon fils, les préceptes du maître et prête l’oreille de ton cœur ! »[3]

 

Ecoute du Silence où Sa parole saura s’égrener en quelques décibels inaudibles mais tombés au plus profond du cœur ;

Invitation à la disponibilité de notre cœur, de notre âme, à chaque instant ;

Pour transformer – parce qu’Il est là – d’une majuscule nos rencontres, en autant de transfigurations.

 

 



[1] #autotroll.

[2] comme celle de mes élèves de 16h30 à 17h30 par exemple.

[3] 1ère phrase du prologue de la RB : « Obsculta, o fili, praecepta magistri, et inclina aurem cordis tui »

Commentaires

1. Le lundi, février 25 2013, 23:50 par Incarnare

Ca me donne envie de partager un chant. :

{{Tu veux naître dans nos vies,
Transfigurer tes disciples,
Rayonner à jamais sur le visage des hommes.

Écouter Ta parole, écouter ton appel
Jusqu'aux limites du monde ;
C'est l'appel de Ton Père :
« Écoutez, écoutez : c'est mon Fils Bien Aimé. »

T’accueillir parmi nous, vêtu de notre chair
Toi le Verbe du Très Haut ;
C'est l'appel de Ton Père :
« Écoutez, écoutez : c'est mon Fils Bien Aimé. »

Écouter cette voix, qui vient de la nuée,
Avec Eli et Moïse,
C'est l'appel de Ton Père :
« Écoutez, écoutez : c'est mon Fils Bien Aimé. »

Abaissé dans les eaux, élevé sur la croix
Tu accomplis l'Écriture;
C'est l'appel de Ton Père :
« Écoutez, écoutez : c'est mon Fils Bien Aimé. »

Témoigner de ton Nom, annoncer ta venue,
Jusqu’aux confins de la Terre ;
C'est l'appel de Ton Père :
« Écoutez, écoutez : c'est mon Fils Bien Aimé. »}}

2. Le mardi, février 26 2013, 09:39 par Geneviève

Ton "non plus limite mais apprentissage pour L’imiter" me touche beaucoup... Tes réflexions me touchent beaucoup. Merci.

3. Le samedi, mars 2 2013, 14:41 par Zabou

@ tous les deux : :-)

(Oui, c'est mon commentaire "bisounours" du jour !)

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