Zabou the terrible

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De la catholicité viscérale en vacance(s)

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En 2005, j’étais tout entière à ma tristesse de perdre celui que je considérais comme un véritable homme de Dieu. Quand j’ai appris son décès, il me semble que j’ai ensuite pleuré, et beaucoup, en regardant les reportages qui se succédaient à la télé.

 

Dans la pensée, dans la prière pour le bienheureux Jean-Paul II, je n’avais pas réellement prêté attention à la période de vacance pontificale. Si ce n’est pour m’intéresser aux cardinaux électeurs.

 

La décision de Benoît XVI – qui, sans me coûter des torrents de larmes, me fit un petit gros pincement au cœur mercredi et jeudi lors de ses dernières apparitions publiques et je crois bien une petite larme d’émotion du coin de l’œil – a permis de nous préparer à une vacance plus organisée, moins impromptue.

 

Mais une vacance, mais une béance quand même, qui s’entend à la messe quand on entend uniquement le prénom de son évêque et non plus celui du pape.

 

Cela fait 24h que les catholiques n’ont plus de pape et je crois bien que je ne me suis jamais sentie si catholique.

 

Oh bien sûr, en temps normal je pourrais vous donner 10 000 bonnes raisons d’être catholique : mais ce serait les miennes, elles seraient en deçà de la réalité et ce ne serait sans doute pas celles que Dieu souhaite pour vous puisque l’essentiel réside dans ce lien intime et vivant que chacun entretenons avec Lui.

 

Mais là, il ne s’agit pas de discussions, il s’agit d’un constat et même d’un constat viscéral : c’est une des forces de l’Église catholique que d’avoir un pape pour l’aider à s’orienter vers le Christ. Il ne se substitue pas à Lui, bien sûr, comme il n’est pas maître des inspirations et des charismes que l’Esprit Saint dépose au cœur de la vie de chacun mais il est là pour nous aider, par ses prises de parole et par sa prière, à rendre toujours plus vrai notre attachement au Christ en Église, c’est-à-dire en communauté.

 

Ce n’est pas « moi seul(e) », c’est « mes frères avec moi » : le ministère pétrinien est un service pour guider la communion d’une immense communauté de plus d’un milliard de personnes, recouvrant des réalités extrêmement différentes, vraie pierre qui doit être solide, sur laquelle se bâtit cette Église diverse mais devant être une.

 

Catholique donc dans cette vacance, viscéralement catholique, unie par la prière avec mes frères pour que les cardinaux discernent celui dont l’Église a besoin dans les années qui viennent ; priant déjà pour celui qui, parmi eux, recevra la lourde tâche de nautonier dans « la barque du Seigneur »

 

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