Zabou the terrible

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L’aventure étrange de la vie au prisme de la survie

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Les éditions JC Lattès ont eu l’amabilité de m’envoyer le dernier livre d’Olivier Le Gendre, C’est une étrange aventure que de survivre en service presse il y a quelques semaines et c’est fort aimable à eux !

 

Et c’est avec intérêt que j’ai ouvert ce livre car le thème de la faiblesse, de la Foi et de la vie dans celle-ci me touche et me parle énormément. Ce livre, c’est l’éloge de la Puissance de Dieu dans nos faiblesses : non seulement dans les « vases d’argile » que nous sommes chacun d’entre nous mais aussi pour la fragilité de l’humanité en général qu’Il vient sauver, au-delà de toutes nos incompréhensions.

 

Cette confiance, cette force qu’Il donne, malgré tout, c’est une des choses les plus belles et les plus intimement touchantes, qu’il nous est donné d’expérimenter quand nous sommes au plus bas. C’est ce que l’auteur balbutie avec ses mots, vers la fin :

 

« Dieu manifeste sa tendresse de multiples façons. Je vous l’assure : je l’ai constaté. Il n’a cessé d’être auprès de moi. Cela ne souffre aucun débat. »

 

Le problème de ce livre, ce qui est extrêmement agaçant, même si cela va en s’atténuant au fil du récit, ce sont les piques perpétuelles contre l’Église. Autant il me semble essentiel d’avoir une parole libre au sein de cette dernière, quitte à dire son désaccord, autant attaquer ou subodorer sans cesse une rigidité derrière des attitudes me paraît manquer de justesse. Car dire son désaccord avec sincérité, c’est ouvrir la possibilité d’un dialogue où l’on accepte d’avoir à terme peut-être soi-même à revoir son point de vue, c’est se mettre en danger mutuellement pour progresser ; tandis que la pique perpétuelle finit par rater son rôle de poil à gratter pour simplement blesser inutilement.

 

Réclamer une bienveillance plus importante de l’Église vis-à-vis de chacun, c’est très juste mais seulement si soi-même on adopte cette attitude envers l’Église, c’est-à-dire vis-à-vis autant de son « impression d’ensemble » que de chacun des membres qui la constitue. C’est d’autant plus dommage qu’on sent bien qu’au fond – et de manière certaine même – l’auteur aime profondément l’Église : mais faut-il craindre de le dire plus clairement, même en face de sensibilités différentes de la sienne propre ?

 

De ce livre, ce sont donc ses pages de confiance que je veux garder. Car l’auteur bafouillait encore, comme un "Seigneur, Tu sais tout, Tu sais bien que je T'aime", ces belles phrases :

 

 « En vérité, je l’atteste, je croisais tous les jours Dieu dans la présence attentionnée des gens, dans un message, dans le souvenir imprécis d’un verset de psaume. François d’Assise voyait bien dans les fleurs et les animaux une présence fraternelle. […]

Dieu est dans notre monde sous des formes ordinaires ou sous des formes extraordinaires, alors qu’Il aurait pu se contenter de vivre à l’écart dans un lieu inaccessible. Il était là, près de moi, Il ne m’a jamais manqué. Point barre. Je n’en démordrai pas. »

 

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