Zabou the terrible

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Un point, c’est pas tout ! J’t’en pose des questions ?

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Les réactions de la presse à l’attitude du pape François en faveur de la vie, forcément, ça fait sourire…

 

 

Cette vision-là des choses encore plus, forcément…

 

Ca fait sourire parce que… ce n’est pas surprenant !

 

Ce qui finit par l’être plus, c’est cette manière un peu trop fréquente dans la presse d’y voir un refus d’« avancée » sur le plan des mœurs.

Alors que cette attitude, elle pourrait peut-être, si ce n’est pas un gros mot,  

  questionner ?

 

Je verrais bien un grand titre de une inédit :

 

Pourquoi l’Eglise cherche-t-elle donc toujours à célébrer la Vie ?

Notre enquête exclusive dans une paroisse ordinaire

 

Ô mystère de la Nativité ! Ô mystère de Pâques ! Ô mystère de la Vie, fragile et pourtant si forte !

 

Qui sait si, à force de La célébrer, l’Eglise n’aurait pas un petit quelque chose à dire sur la question ?

Ou tiens, justement, surtout même si l’on recherche la justesse, à la poser cette question…

 

Ce serait beau, ce serait témoignage.

 

Bien sûr, il ne faudrait pas d’une Eglise enfermée dans sa tour d’ivoire en face mais, si l’on part du principe -  de réalité plus que de précaution – que l’Eglise, c’est vous et moi, eh bien, au quotidien, ça secoue plutôt pas mal !

 

Je ne sais pas pour vous mais, pour moi, les questions, c’est au quotidien que j’ai à m’en poser face à la vie de tous les jours dans les rencontres si diverses qu’elle offre ;

Alors, en règle générale, je la retourne à Lui, là : dis, Toi…

Toi, dis, Seigneur, Tu dirais/ferais quoi à ma place ?

Tu es le Chemin et la Vérité alors, aide-moi !

 

Aide-moi à ne pas blesser,

Aide-moi à écouter,

Aide-moi à parler et à agir juste.

 

Mais il FAUT que nous posions question.

Non pas que nous provoquions sinon quel témoignage autre notre satisfaction propre mais poser question parce que c’est une attitude toujours en mouvement.

 

C’est le concept du point d’interrogation.

 

Car vous voyez le point d’interrogation ? C’est plutôt beau un point d’interrogation, non ?

 

 

 

J’aime bien l’idée qu’il soit formé d’un point bien en terre, d’une ligne courbe dynamique vers le ciel tandis que le point d’exclamation a son côté un peu féroce, rigide, tout droit. Vers le ciel, certes, mais seul.

Le point d’interrogation, a contrario, il s’élargit, il englobe un vaste espace pour aller ensemble plus haut[1].

 

Peut-être que cette histoire somme toute banale du pape François nous fera devenir de meilleurs points d’interrogation pour nous-mêmes comme pour les autres,

En questionnant le Ciel sans cesse, pour souplesse et orientation garder ;

En se laissant questionner par notre ancrage bien terrestre,

Toujours plus avec nos frères citoyens des cieux.

 

 



[1] Comme la courbe d’intonation d’une question d’ailleurs : vous aurez remarqué qu’en général, on élève la voix à la fin. Eh oui, et toc. 

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