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21 septembre - saint Matthieu et un certain regard

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Nous fêtons aujourd'hui 21 septembre l'apôtre Matthieu. Dans l'office des lectures est proposée l'homélie de saint Bède le Vénérable d'où est tirée la devise de notre pape François "miserando atque eligendo". 


"Il le vit non pas tant avec les yeux du corps qu'avec le regard intérieur de sa miséricorde. - Il vit le publicain, et parce qu'il le vit d'un regard qui prend pitié et qui choisit, il lui dit : "Suis-moi", c'est-à-dire imite-moi. En lui demandant de le suivre, il l'invitait moins à marcher derrière lui qu'à vivre comme lui." 
(St Bède le Vénérable)

Il est certes exigeant mais qu'il est beau, doux et bon de se savoir, pour chacun d'entre nous, regardé ainsi, pris en pitié et choisi ! 
Invitation à vivre comme Lui et donc à regarder aussi comme Lui ! 

Commentaires

1. Le samedi, septembre 21 2013, 11:02 par Corine

Il est doux ce petit faisceau de lumière, juste posé, qui peut nous faire lever les yeux ;-)

2. Le mercredi, octobre 2 2013, 10:12 par OJ+

Voici un court extrait de l'entretien du pape François publié dans la revue ignacienne Etudes (p. 3-4) d'octobre 2013, où il parle de son élection comme évêque Rome et fait le lien avec le tableau du Caravage :

"Je suis un pécheur sur lequel le Seigneur a posé son regard. » Il poursuit : « Je suis un homme qui est regardé par le Seigneur. Ma devise, Miserando atque eligendo, je l’ai toujours ressentie comme profondément vraie pour moi. Le gérondif latin miserando me semble intraduisible tant en italien qu’en espagnol. Il me plaît de le traduire avec un autre gérondif qui n’existe pas : misericordiando(en faisant miséricorde). »
Le pape François continue sa réflexion et me dit, faisant un saut dont je ne comprends pas le sens sur le moment : « Je ne connais pas Rome. Je connais peu de choses. Parmi celles-ci Sainte Marie Majeure : j’y allais toujours. » Je ris : « Nous l’avions tous très bien compris, Saint Père ! » « Voilà, oui, poursuit le pape, je connais Sainte Marie Majeure, Saint
Pierre... mais, venant à Rome j’ai toujours habité rue de la Scrofa. De là, je visitais souvent l’Église de Saint Louis des Français, et j’allais contempler le tableau de la vocation de Saint Matthieu du Caravage. » Je commence à comprendre ce que le pape veut me dire.
« Ce doigt de Jésus... vers Matthieu. C’est comme cela
que je suis, moi. C’est ainsi que je me sens, comme Matthieu ».
Soudain, le pape semble avoir trouvé l’image de lui-même qu’il recherchait : « C’est le geste de Matthieu qui me frappe : il attrape son argent comme pour dire : “Non, pas moi ! Non, ces sous m’appartiennent !” Voilà, c’est cela que je suis : un pécheur sur lequel le Seigneur a posé les yeux. C’est ce que j’ai dit quand on m’a demandé si j’acceptais mon élection au Pontificat. »

3. Le mercredi, octobre 2 2013, 20:27 par Zabou

Eh oui et c'est drôlement beau ! 

Merci de l'écho que tu fais ici Olivier :-) 

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