Zabou the terrible

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An un mot

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Lire leurs fiches de bilan personnel d’année et, notamment cette première question : « et si j’avais à résumer mon année en un mot, ce serait… ? »

 

Souvent, c’est difficile et ce n’est pas « un » mot mais plusieurs. Mais, pour ceux qui ont respecté la consigne, les termes oscillent entre « bien », « normale » et, malheureusement « nulle ». Je reste frappée, comme toujours, de leur manque de confiance en eux-mêmes dès qu’il s’agit de parler d’eux et non plus de fanfaronner en classe et entre eux.

 

Cela me rend assez triste et, Tu sais, Seigneur, finalement, c’est peut-être cela qui me ramène le plus à Te prier pour eux.

 

Et puis, à côté, il y a ce beau « merci » qui claironne et tous leurs récits, plus ou moins éloquents, de leurs découvertes, de leurs défaites, de leurs joies, de leurs difficultés.

 

En venant Te prier, je me suis demandée ce que cela donnerait pour moi.

Mon année en un mot ?

Comme eux, et Tu le sais, j’aurais du mal à la faire tenir en un mot.

Pourtant, si je me prêtais au jeu, ce serait « souplesse ».

 

Ne rigole pas, hein, je sais, je sais…

Judokate depuis ma plus tendre enfance, dans ce fameux sport signifiant « voie de la souplesse », eh bien, je n’ai jamais su être plus souple qu’une planche à découper !

Mais peut-être que cette tare physique éhontée me pousse à apprendre cette voie par ailleurs… ?

 

Souplesse, donc.

Souplesse d’apprendre à s’adapter aux circonstances,

De ne point se laisser figer dans ses certitudes bien bâties – en langage chrétien, cela s’appellerait laisser le Souffle de l’Esprit faire son œuvre en ébouriffant le tout –

De se laisser toucher par leurs blessures d’humanité, même si ça fait mal,

De chercher à apprendre à mieux apprendre.

 

Souplesse mais pas mollesse.

Être toujours plus sûre, quoi qu’on en dise, qu’on ne peut enseigner qu’avec ce qu’on est ;

Être toujours plus sûre donc d’enseigner en tenant fermement qui je suis et tout ce en quoi je crois,

Car la souplesse ne saurait tenir et se flétrirait si elle n’avait un point d’attache, posé, ancré, solide,

Un point d’attache pour nous faire sauter plus haut, comme le sait si bien le perchiste.

Alors, tout semble possible et les hauteurs jusque-là inaccessibles semblent toujours plus à portée de souplesse.

 

Souplesse.

Je n’ai pas fait beaucoup de sport cette année, pas franchement le temps,

Mais, en soi, c’était une belle année de voie de la souplesse,

Dans celle-ci, je suis bien loin d’avoir ma ceinture noire, 

Mais je suis heureuse d’en avoir franchi le seuil…

Merci.

 

Je te claque la bise, mon Dieu, avec la tendresse et le respect d’un lent signe de croix. 

Désolée de mes longs blablas de prof quand je Te cause mais Tu sais bien que, quand on est prof, on aime bien se plaindre alors, forcément, on aime bien aussi Te rendre grâce en faisant semblant de ne pas trop le faire : du coup, on Te gazouille juste un peu de notre simple vie !

 

Commentaires

1. Le mardi, juin 17 2014, 23:20 par David

oui mais l'url? (et c'est quoi cette manie de claquer des bises comme ça, hein?)

2. Le mardi, juin 17 2014, 23:40 par Zabou

@David : le bruit de la perche au saut à la perche... ouais, bon, je sais... 

Bises pour la peine ;-) 

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