Zabou the terrible

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Subversif ? Convers-if

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En semaine, dès que je le peux, je vais à la messe : le matin tôt, en milieu de journée quand un grand trou me le permet, ou encore le soir, fatiguée, après une bonne journée de travail.

 

A chaque fois, je me dis que c’est le moment que je préfère :

Le matin, pour m’éveiller d’une manière particulière avec le Seigneur et offrir par avance la journée qui s’ouvre ;

En milieu de journée comme pour signifier la place centrale qu’a le Seigneur au cœur et au sommet de celle-ci ;

Le soir, comme une offrande finale de tout ce qui s’est vécu en Celui qui a tout porté.

A chaque fois, je préfère ce moment que je vis mais ce n’est jamais une contradiction avec les autres que le dire : c’est juste que ce sont chacun des moments qui me réjouissent, où l’Eucharistie m’émerveille… à chaque fois.

 

Mais aussi, à chaque fois, en semaine, j’ai l’impression d’y aller un peu en clandestinité… Oh pas pendant les vacances mais en période scolaire car c’est un temps aussi fugace que fugitif, que j’ai l’impression de dérober à l’implacable marche du quotidien.

 

Et puis, la messe, et encore plus la messe de semaine, ça sonne un peu à l’oreille comme une vaste subversion du système quand on passe ses journée dans l’enseignement public… D’autant plus que je pense qu’il n’existe pas grand chose de plus subversif qu’une messe : tout y est toujours retourné par rapport à nos habituelles valeurs humaines et avant tout nous-même : l’ordre qui s’y dit est celui du don, de l’amour fou renversant tout.

C’est bon de se le dire, de se le redire quand, parfois, nous laissons l’automatisme s’installer : la messe, c’est subversif. On pourrait dire subversion, on pourrait dire révolution également.

 

Mais tout cela n’est juste que s’il y a conversion avant tous ces mots : la messe, je la reçois avant tout comme l’instrument de ma propre conversion où unissant nos vies à l’offrande de la Sienne, nous Le recevons pour apprendre à nous tourner mieux vers Lui.

Et, c’est peut-être en cela que c’est le plus subversif la messe, par la conversion même infime qu’elle provoque : je crois que ça rejaillit sur tout le reste de la journée… à chaque fois.

 

 

Avec ces chaussures, tu augmentes le degré de potentielle convers-ion au premier pas que tu poses en direction de l'église… ou pas.

(Photo ? Les chaussures de l’aumônier et de la bergère à l’école de prière le jour du Pardon… cela ne s’invente pas !)

 

Commentaires

1. Le lundi, novembre 10 2014, 10:04 par David

http://davidlerouge.fr/index.php?po... (aïe, mars 2007)

2. Le lundi, novembre 10 2014, 14:00 par Vieil Imbécile

:) On aurait pu ajouter d'autres ifs. Non conditionnels et non arbustifs... jouissif ? espérantif ? Salutif ?

3. Le lundi, novembre 17 2014, 23:47 par Zabou

@David : je m'en rappelais... mais ne m'en lasse pas ! :-D 

@Vieil imbécile : de fait ! 

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