Des soirs orants
Par Zabou le lundi, novembre 17 2014, 23:46 - Lien permanent
Il faudrait savoir apprivoiser le silence,
Ne plus vouloir jamais l’emplir de bruit,
Du brouhaha incessant de nos vies,
De toutes ces choses qui occupent, qui préoccupent, qui « rassurent ».
Pas besoin de bruit mais de l’habiter pleinement,
Surtout à ces heures auxquelles on lui donne plein droit en nos existences,
Comme un espace réservé, peut-être préservé.
Il n’est pas un « avoir »,
On peut le détruire facilement, trop facilement ;
Il ne peut être que surface,
Il faudrait le laisser creuser en profondeur,
Se creuser,
Puis nous creuser, surtout.
Silence, affaire d’être,
Silence, qualité d’une attention,
Silence, qualité d’une relation.