Au-delà des "toi" étendards
Par Zabou le vendredi, novembre 28 2014, 19:11 - Lien permanent
Parce que cela résonne avec tout plein de trucs !
« Aussi, toi, communiste (comme tu me dis : toi, chrétien), toi, communiste, plus tu méprises l’Église, plus, chaque fois, je t’aime parce que je voudrais que tu comprennes que dominant tout ce qu’on dit d’elle, tout ce qu’on lui dit, elle crie, et souvent par le cri énorme de son silence, l’amour que Jésus Christ lui donne sans arrêt pour toi comme pour moi. Si je t’aime, communiste, ce n’est pas malgré elle, c’est grâce à elle, c’est en elle.
Tu dis qu’elle est mon Église et tu dis vrai, mais ce que tu ne dis pas et qui est encore plus vrai, c’est que je suis à elle. L’Église de Madeleine ? Oui ; mais Madeleine de l’Église, oui et davantage, mais Jacques, Pierre ou Paul de l’Église, chaque fois qu’un chrétien aime ses frères, son frère, quel qu’il soit, quoi qu’il soit, d’où qu’il soit. »
M. Delbrêl, Ville marxiste, terre de mission, réed. t.11 des Œuvres complètes, éd. Nouvelle Cité, p. 38
Commentaires
Merci de nous reparler de Madeleine et des idées profondément utiles aujourd'hui.
Oui, aimer l'autre, quel qu'il soit et qui qu'il soit, c'est la signature du Christ, et donc celle qui doit aussi devenir notre de plus en plus.