Zabou the terrible

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Tendre Noël !

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« Dieu qui nous regarde avec des yeux pleins d’affection, qui accepte notre misère, Dieu amoureux de notre petitesse. En cette sainte nuit, tandis que nous contemplons l’Enfant Jésus qui vient de naître et d’être déposé dans une mangeoire, nous sommes invités à réfléchir. Comment accueillons-nous la tendresse de Dieu ? Est-ce que je me laisse rejoindre par lui, est-ce que je me laisse embrasser, ou bien est-ce que je l’empêche de s’approcher ? ‘‘Mais je cherche le Seigneur’’ – pourrions-nous rétorquer. Toutefois, la chose la plus importante n’est pas de le chercher, mais plutôt de faire en sorte que ce soit lui qui me trouve et qui me caresse avec amour. Voici la question que nous pose l’Enfant par sa seule présence : est-ce que je permets à Dieu de m’aimer ? »

Pape François, homélie de la messe de la Nuit de Noël 2014

 

Comment accueillons-nous la tendresse de Dieu ?

… Très belle, très juste question… !

Quand on regarde des scènes de Nativité, des tableaux, des crèches, on est souvent pris de tendresse : c’est mignon, c’est beau et c’est pour le Christ qu’on ressent cette tendresse.

 

 

 

Mais comment accueillons-nous la tendresse de Dieu ? La question du pape me reste dans le cœur :

Quand je pense à tout ce qu’il y a à préparer avant Noël au lieu de me tourner vers l’immense don que Dieu nous fait,

Quand je me fais ma petite vision personnelle de Dieu, que je l’enferme dans mes limites,

Quand je pense à « moi » en y mettant plein de majuscules, emplie de mes préoccupations,

Quand je regarde les autres, leurs manières de faire ceci et cela en jugeant sans aimer…

… La liste est infinie :

Comment accueillir la tendresse de Dieu si mon cœur est plein de lui-même ?
Comment accueillir la tendresse de Dieu si je ne reconnais pas mon propre péché, ma propre fragilité ?

Comment accueillir la tendresse de Dieu si je ne laisse pas ma vie tout entière s’emplir de simplicité ?

 

Devant la fragilité de l’enfant de la crèche, les beaux propos ne peuvent que se taire, inutiles,

Les mensonges, les remparts bien bâtis pour protéger nos blessures, également : qu’en a à faire un nouveau-né ?

A genoux : non comme posture à se donner mais comme un appel à l’ouverture du cœur, à sa simplicité ;

A genoux : c’est se mettre à la hauteur du Nouveau Né et donc, si curieusement, accepter de se mettre à la hauteur d’un Dieu qui s’abaisse en s’abaissant devant Lui ;

A genoux : c’est, justement, laisser la possibilité de se laisser très tendrement toucher par la petite main de l’être tout fragile, qui vient juste pour te dire « je t’aime »,

Caresse de l’enfant qui ne sait encore que babiller.

 

A vous tous, chers lecteurs, un tendre Noël :

que la venue du Seigneur en notre chair illumine vos jours de Sa clarté !

 

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