Zabou the terrible

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L'offrande du mendiant : à l'école de Sa pauvreté

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Ai lu durant les vacances L'Offrande du mendiant : quelques pages, fioretti d'une "communauté nouvelle", la communauté de l'Agneau, rameau descendant du solide tronc des nombreuses fondations de saint Dominique. 

 

Un charisme, une intuition : retrouver et s'enraciner dans la pauvreté et la mendicité des origines. S'ensuivent de beaux récits, tous pleins de la grâce de Dieu qui aime tant à s'écrire en clins-Dieu, à l'aune de Sa Parole, souvent rappelée en épigraphe ou au gré des récits : car la Parole n'est pas ici simple illustration, elle est au contraire vécue, incarnée, dans ces différents récits. 

 

Et pour nous dans le monde "ordinaire", quel intérêt allez-vous me dire ? 

 

Je vous répondrais déjà que se souvenir de la grâce de DIeu agissant dans notre monde, c'est déjà une belle joie et un motif suffisant pour le lire. 

 

Mais sans doute pouvons-nous le lire à plus large vue. Ainsi, pour moi, aimant la marche au long cours, j'y ai redécouvert quelques belles réalités que j'ai pu vivre le long du chemin : notamment cette réalité si grandiose que Dieu pourvoit, que l'inquiétude est de trop, que la confiance seule est essentielle... 

Il ne s'agit pas de jouer au pauvre : il s'agit de savoir ne pas, ne plus être repus, d'apprendre à laisser de la place pour accueillir le don de Dieu chaque jour, "notre pain de ce jour"... En ce sens, c'est aussi un chemin de Carême, c'est aussi un chemin de vie pour chacun. 

 

Commentaires

1. Le mercredi, mars 4 2015, 17:41 par Hervé

Il se trouve que mes parents sont parmi les + anciens laïcs engagés dans la Communauté de l'Agneau. Ils ont rencontré les 1ères soeurs vers 1981-82, quand elles n'étaient que quelques-unes. Durant toute mon enfance, je passais l'été dans l'Aude, pour des camps avec cette communauté (les petites soeurs les + anciennes m'ont donc toutes vu en culottes courtes). A l'adolescence, j'ai pris des distances : c'était la communauté de mes parents, pas la mienne. Je me sens mieux avec les Franciscains, personnellement.
2 choses sont frappantes chez les soeurs de l'Agneau : leur radicalité dans la pauvreté (les soeurs en mission à l'étranger n'ont même pas de Sécu) et leur goût pour les longues liturgies (je me souviens d'offices de 4 heures, notamment pour des célébrations de voeux le jour de la St Dominique). C'est une communauté vraiment atypique, même si on peut s'interroger sur ce que ça deviendra le jour où il y aura des dizaines de soeurs âgées dépendantes..

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