Zabou the terrible

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Parce qu'elle est toujours plus au programme

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Des circonstances inattendues font que la presse de la fin d’année, semi éreintée de l’année passée, semi rêveuse et tendue vers l’été, prend cette année la couleur d’une grosse pile de livres à relire sur la table de nuit et de quelques dolipranes parfois très nécessaires.

Il faut dire qu’un certain mot impromptu encourage à se frotter prochainement à quatre lourdes épreuves orales : quand on affiche ce mot à côté de votre nom, vous relevez le challenge et vous foncez…

16 gros livres, des notions à revoir, des entrainements à imaginer, le tout en un peu plus de deux semaines : ça fait un peu mal par où ça passe mais il paraît que le jeu en vaut la chandelle.

 

Évidemment, mon esprit rétif et parfois même quelque peu retors, rechigne à la tâche : que voulez-vous, il y a les cours, les élèves, les bilans de fin d’année, les amis avec qui l’on aime se réjouir, deviser et festoyer et puis deux chouettes projets d’été à préparer, en sus de mes (plutôt très chouettes aussi) projets personnels.

A côté, il y a tout ce travail en plus… cela ne donne pas très envie.

Il faut essayer d’émonder : d’enlever, doucement, quelques réunions ou réjouissances à l’emploi du temps, être fidèle aux engagements déjà pris, et jouer le jeu, quand même, malgré tout.

Relever le gant,

Et essayer de ne pas se laisser déborder, ni d’être achevée par K.O.

 

Et puis, par-dessus tout cela ou au cœur de tout cela, il y a Dieu.

Il est toujours là mais je n’envisage pas de vivre sans Lui laisser du temps, sans Lui laisser de la place : à Lui, à Lui seul.

Parce qu’Il est le temps et l’espace qui permettent à tout le reste de se déployer en Lui.

 

Comme toujours, dans les périodes de presse, d’occupation intense, où corps et esprit travaillent dur, les moments d’oraison sont précieux et j’ai surtout l’impression de mieux savourer ce que dit la Bible.

 

A force de lire, je pourrais en avoir assez de voir toutes ces phrases courant sur le papier : Avec la Bible, c’est tout l’inverse, bien qu'elle ne soit pas au programme officiel. 

Pas de prise de tête,

Juste comme une saveur vitale,

Dans l’oraison, dans tel ou tel office de la liturgie des heures,

Dans une phrase (re)cueillie lors d’une messe,

Redécouvrir que le Seigneur est bien pain de la route,

Que Sa parole est la lumière de la route, « lumière de mon pas »,

« Qu’elle est douce à mon palais ta promesse : le miel a moins de saveur dans ma bouche ! »

Se laisser nourrir, avec ces mots, avec Ses mots qui reviennent sans cesse aux lèvres,

Qui nous nourrissent donc, qui nous sculptent à l’intérieur et nous donnent d’habiter le monde, dans le calme ou dans les (pré)occupations, un peu plus selon Lui.

 

Commentaires

1. Le samedi, mai 30 2015, 13:23 par Isabelle

Mais si, mais si, tu as envie de lire ces 16 (ah, tout de même, 16...) gros livres. Tu ne le sais pas, tu ne le sens pas toujours, mais au fond de toi (loin, loin, parfois), tu as envie! Et tu sais que ça vaut le coup. Allez, vas-y, fonce!

La place que tu Lui donnes t'aidera à trouver de la place pour le reste. Et à faire attention au Zaboudodogramme en sus!

Bon courage tout de même...
;-)

2. Le samedi, mai 30 2015, 22:11 par nicole 86

Oui, oui, je confirme cela vaut la peine de faire de son mieux et de Le laisser terminer le travail :-)

3. Le lundi, juin 1 2015, 23:07 par Zabou

@Isabelle : hmm... Zaboudodogramme... hmm hmm hmm.... 

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