L’offrande, l’offertoire et l'épiphanie
Par Zabou le dimanche, janvier 3 2016, 22:11 - Lien permanent
Quand les mages arrivent devant le Christ, ils lui offrent leurs présents.
On les connaît : l’or, l’encens et la myrrhe (non, rappelons qu’il ne s’agit pas d’une lessive ni de la station spatiale russe) ;
On connaît aussi plus ou moins leur symbolique ;
Et on connaît encore mieux les noms que la tradition a donnés à ces mages : Melchior, Gaspard et Balthazar.
On connaît aussi la tradition de la galette et…
Mais finalement, les mages de l’épiphanie, c’est un peu nous à la messe.
Nous sommes venus L’adorer !
Et, mieux encore, nous venons Le recevoir !
Mais nous sommes venus L’adorer… Et moi, mon présent, c’est quoi ?
Le problème avec Dieu, c’est qu’il n’y a certes guère autre chose à Lui offrir que des choses que Lui-même nous a déjà données :
Mais enfin, comment un père – et a fortiori un Père – ne serait-il pas fan même des petits cadeaux que son enfant lui fait ?
Si nous sommes comme les mages à la messe, l’offertoire, c’est un peu notre venue à la crèche à nous.
Si nous n’avons que des mains vides, peut-être pouvons-nous offrir, quand le prêtre présente le pain et le vin, tout ce qui fait et forge nos vies : de notre travail à notre famille, de nos joies à nos difficultés, de tout ce qui habite et demeure en nous,
Lui offrir un peu, voire beaucoup et si possible tout de notre vie, pour qu’Il l'emmène toujours plus en Lui.
Commentaires
Tiens, tiens, le produit ménager, j'en ai entendu parler dimanche à la messe... Et bizarrement je l'avais anticipé...

Mir et Dasch, les lessives d'actualité ! ;)
Merci, Zabou, de ce rappel sur l'offertoire . Ca me fait quelque part penser au plaisir généré par les colliers de nouilles à la fête des mères. Alors, à l'offertoire, pas de honte : on amène tout ce qu'on a , tout ce qu'on a fait, même si c'est nul.
@abahil : J'aime bien cette comparaison ! :)
Pour moi aussi, cette année, l'épiphanie a été comme un écho des JMJ de Cologne… =) "Venite adoremus…"