Zabou the terrible

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Les merveilles de Dieu s’offrent à notre regard

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            On voit beaucoup fleurir ces derniers jours sur les réseaux sociaux le sermon d’un cardinal prononcé lors d’un certain pèlerinage de Pentecôte… or, celui-ci, en dehors de sa force oratoire certaine, me laisse perplexe. Ne pensez pas, s’il vous plaît, que j’ose me mesurer ou me comparer à un cardinal dont j’ai par ailleurs pu admirer la foi profonde lors d’un rdv assez privilégié avec lui, pas de faux procès, mais laissez-moi ajouter simplement à la première partie de son homélie quelques points. 

 

            En réalité, j’ai du mal avec la contemption de notre occident moderne, ou post-moderne, qui serait, c’est sous-jacent, devenu « sans Dieu ». Certes, je partage le constat amer concernant un certain nombre de sujets et je crois, moi aussi, que, sans le Seigneur, tout devient sombre. Mais je crois que le Seigneur pense sans cesse à nous, je crois qu’Il est présent et je ne crois pas du coup pour autant que notre société soit devenue « un bateau ivre dans la nuit », je me demande si les ténèbres ne sont pas, avant tout, dans notre propre regard, dans notre propre cœur. 

 

 

            Je crains le « tout va mal » qui n’ose plus demander au Seigneur de porter un regard apaisé, juste, aimant, empreint de Sa bonté sur le monde. Il ne s’agit pas d’y porter des lunettes roses, il s’agit, chaque jour, humblement, à notre place, de désirer ardemment L’y mettre, certes, mais aussi de désirer tout aussi ardemment L’y rencontrer. 

 

            Il n’y a pas que nos manques d’amour dans ce monde, il ne faudrait pas oublier l’espérance. Les merveilles de Dieu s’offrent, elles aussi, à qui pense à les regarder. Elles s’écrivent dans le monde et sa beauté, dans nos chairs, dans nos actes, dans nos paroles et, moins visiblement mais puissamment, dans la prière. 

 

            Dieu ne saurait être absent, il ne saurait y avoir « rien » quand il y a des petits à aimer, qui viennent quémander notre regard et notre amitié. Dieu est là… Osons-nous Le rencontrer, même s’Il nous dérange sous une forme imprévue, comme c’est si souvent le cas dans l’évangile ? 

 

            Voilà ce que je souhaitais ajouter à un sermon certes brillant pour que ce soit vraiment notre monde entier qui soit christianisé. Avant de montrer du doigt, pensons peut-être à demander la conversion de notre regard et, surtout, celle de notre cœur. Il n’y a plus de ténèbre pour qui sait faire place entière à Dieu en lui ! 

 

Seigneur, éclaire mon regard, que l’acuité de ce dernier soit à l’aune de Ta Parole, afin qu’au cœur de l’obscurité apparente, je sache Te chercher, Te trouver et Te contempler. Car, c’est aussi ainsi, que je saurai contribuer à T’y donner toute ta place. 

 

Commentaires

1. Le jeudi, mai 24 2018, 07:46 par Chantal

Tout à fait d'accord avec toi. Merci pour ce billet qui me met en route ce matin avec un regard résolument tourné vers Sa lumière. Belle journée.

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