Zabou the terrible

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La Prière

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Un mois de vacances... qui s'est écoulé bien vite et avec une variété certaine ! ! Il y aurait tant et tant à raconter, à recenser, à gribouiller et ce qui apparaîtra ici dans les jours à venir restera bien en-deça de toutes les merveilles dont j'ai pu être témoin ! :-) On commence par une toute petite recension du film La Prière.  

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J'avais raté ce film au cinéma lors de sa sortie et étais donc bien contente de sa disponibilité en VOD. Parler de la prière, montrer la prière ? Défi assez difficile s'il s'agit réellement du but du film tant il s'agit de montrer quelque chose d'indicible. Certes, on peut parler de la prière mais représenter avec justesse ce qui est de l'ordre d'une relation intime et amoureuse avec le Seigneur ? Trop complexe pour éviter les écueils. 

Alors, ici, il ne s'agit pas à proprement parler de montrer une prière ou de faire un exposé bien construit par un spécialiste mais, a contrario, de ce qui est le meilleur début : un jeune type perdu, souffrant d'une addiction à la drogue. Ce garçon, Thomas, est loin, très loin, d'être un spécialiste et c'est justement ce qui est intéressant : il est pauvre et a besoin de temps pour se reconnaître comme tel et pouvoir enfin entrer dans cette relation qui n'est que don. Nous le suivons tout au long de sa reconstruction, passant par une communauté ressemblant à celle du Cenacolo. Dans celle-ci, il n'y a rien sinon la communauté et ce qu'elle offre : le travail, l'amitié et la prière, le tout vécu dans la nature. C'est rude et c'est beau tout à la fois et le cinéaste nous le montre magnifiquement : il y a de la violence dans ses plans tout autant qu'une immense tendresse pour l'homme perdu, croyant être déchu. 

Dans ce film, peu de choses sont explicites et explicitées, ce qui est un choix heureux : l'essentiel passe par des silences, des regards et, surtout, par la fraternité en actes. C'est ainsi que la relation du jeune Thomas à la prière change et grandit ou, tout au moins, qu'elle passe du vernis - histoire de faire comme les autres - à la relation du coeur suite à une expérience de "nuit" dans tous les sens du terme. On peut regretter que le traitement du discernement ne bénéficie pas de la même profondeur que celle donnée à la prière et que la fin du film s'en ressente assez lourdement : las, on retiendra toutefois que l'amour vrai est salvateur, quel que soit la voie qu'il emploie, pour (re)mettre sur les rails d'une vie, la vraie, celle que l'on construit avec l'Autre et des autres. 

 

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