Zabou the terrible

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Dites 33

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            Avant-hier, comme certains l’ont vu ou su ici ou là, j’ai eu 33 ans. Cette date d’anniversaire, finalement peu importante, a tout de même quelque chose d’un sympathique rituel de rentrée, permettant de retrouver quelques amis proches pour l’occasion après la relative séparation estivale. Cette année, toutefois, j’ai 33 ans, l’âge qu’on associe généralement au Christ, point anecdotique que je trouve très chouette.   

 

            Vrai ou faux cet âge du Christ au moment de sa mort et de sa résurrection ? Peu m’importe. J’ai désormais le même âge que le Bien Aimé, que Celui avec lequel j’ai décidé d’unir ma vie d’une manière toute particulière. En même temps, vous me direz qu’Il est éternel ? Certes mais, tout de même, Il s’est incarné, ce qui est extrêmement loin d’être dénué d’importance pour un chrétien ! 

 

            Je me dis que c’est un appel tout particulier à laisser résonner Sa vie en moi cette année où nous avons en quelque sorte le même âge – du coup, j’ai décidé de développer ma lectio divina de cette année tout entière autour d’un évangile (St Luc en l’occurrence, année C arrivant oblige). Mais, en même temps, je ne peux pas m’empêcher de me dire : « wouah ! Jésus, à 33 ans, Il a sauvé le monde ! Trop la classe ! J’ai franchement le meilleur époux qui soit ! » et… moi ? Ben, hum, pas pareil, c’est franchement pas gagné. 

 

            Mais pourtant, moi, je n’ai pas à sauver le monde, à 33 ans ni plus tard. Oh, parfois, a fortiori quand on a un tempérament quelque peu fonceur comme le mien, on a envie de se laisser prendre au jeu du sauveur de nos frères mais, sincèrement… c’est déjà fait ! Et c’est cela qui importe ! 

 

            Dieu ne me demande pas de sauver le monde, Il me demande de lui être, parfois, cette « humanité de surcroît » pour Le porter à mes frères. En fait, à 33 ans, comme avant, comme après, comme jusqu’au dernier jour de ma vie, Il me demande, humblement, de Le suivre toujours plus intimement, pas à pas, comme je peux, même en trébuchant, même en me ramassant bien une bonne gamelle, mais toujours avec Lui. 

 

            Alors, à 33 ans, je ne ferai pas d’action grandiose, je me contenterai du pas à pas émerveillé à la suite du Christ, dans Son compagnonnage si amoureux et si joyeux qu’Il nous pousse à chercher à l’imiter. Cette marche, toute simple, c’est ma plus grande joie et, comme programme d’année… ce sera bien assez pour moi ! 

 

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