Zabou the terrible

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

De l’accès au langage, de l’accès à l’amour

On peut suivre via Facebook aussi !

 

L’enfant nouveau-né braille au moindre besoin, presque sans raison : il ne sait pas encore exprimer ce dont il a besoin. 

 

L’enfant des banlieues, souvent, trop fréquemment, n’a pas les mots, n’a pas les codes : il a les insultes, il a les poings. 

 

La communauté qui n’est pas encore suffisamment libre ou qui ne se parle plus, quelle qu’elle soit, se met à murmurer ainsi que le peuple hébreu au désert, à médire les uns vis-à-vis des autres : elle n’a plus accès à la communication. 

 

Car il ne s’agit pas seulement d’accéder au langage, 

Il s’agit d’accéder à la parole, la vraie, et d’apprendre à entrer en communication avec l’autre : 

Liens à tisser et à retisser sempiternellement.

 

Mais la communion précède parfois cet échange si fructueux : 

Témoin l’enfant nouveau-né, si fragile qu’il ne saurait exister sans se blottir dans les bras de ses parents, ces derniers cherchant à précéder ses besoins… Car entre eux existe l’amour. 

 

Et pour les autres ? 

Pour les jeunes, il faut leur apprendre à se servir des mots, inlassablement : rôle éducatif ; 

Pour tous, il faut saisir le moindre petit pas vers la communication, vers une communion, par des gestes bienveillants et, surtout, par ce fameux « regard qui espère », même quand tout semble foutu : rôle de la petite fille Espérance, rôle de chacun qui accepte de veiller à cette aune ; 

Parce qu’entre nous tous doit exister aussi une forme de ce même amour, en responsables de nos frères que nous sommes. 

 

 

Ajouter un commentaire

Les commentaires peuvent être formatés en utilisant une syntaxe wiki simplifiée.

La discussion continue ailleurs

URL de rétrolien : http://www.zabou-the-terrible.fr/trackback/1951

Fil des commentaires de ce billet