Zabou the terrible

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Du vêtement du baptême au vêtement des noces

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Dimanche dernier, après avoir aidé depuis plusieurs mois à l’organisation, j’ai eu la joie de participer à la journée diocésaine des servants d’autel à Reims, lieu du baptême de Clovis. Pour ceux qui connaissent mon passé (mon passif ?) de servante d’autel puis de responsable d’un groupe et qui savent l’importance que ce service a eu dans ma vie et dans ma vocation, cela ne surprendra personne que j’aie une appétence toute particulière pour me mettre au service des jeunes effectuant ce beau service. Au plus proche de l’autel, on découvre rien de moins que l’amour fou d’un Dieu qui se donne à nous pour nous faire vivre ! 

 

Notre évêque, venu le matin, a eu des mots que j’ai trouvés fort beaux sur l’aube, vêtement baptismal revêtu pour le service. « Tunique baptismale » que doit aussi revêtir notre cœur, d’où l’importance de recevoir parallèlement le sacrement de réconciliation régulièrement. 

 

Voici plus de deux ans, certains avaient été surpris (voire s’en étaient inquiétés !) de mon choix de recevoir la consécration en aube. Cela avait été fait en concertation avec mon évêque d’alors. 

 

Car, pour moi, il s’agissait de marquer avant tout que toute consécration spécifique s’ancre dans la première consécration baptismale en revêtant ce vêtement de mon baptême. En revêtant l’aube, je rappelai mon adoption filiale par Dieu. 

Pour moi, il s’agissait aussi de revêtir ce qui avait été des années durant une tenue de service et de signifier par là que, ce jour-là, j’acceptais de demeurer au service de Dieu et de son Église par le don de toute ma vie. 

Mais il s’agissait aussi de revêtir le vêtement d’un émoi profondément amoureux, le vêtement de tant d’heures passées à contempler aux premières loges l’hostie élevée dans les mains du prêtre : le vêtement d’une proximité et d’une intimité qui, les années aidant, s’étaient muées en la grande relation d’amour embrassant la totalité de ma vie à laquelle je disais résolument « oui » ce jour-là. 

 

Voilà comme le vêtement de mon baptême est aussi devenu le vêtement de mes noces ! 

 

Mais ces 250 jeunes-là ? 

Tous baptisés, ils auront à épanouir leur vocation baptismale dans leur facette propre, selon l’appel du Seigneur ! 

Parmi eux, certains deviendront prêtres ou diacres et leur aube deviendra aussi le vêtement de leurs noces ; parmi eux, certaines et certains seront consacrés et peut-être qu’ils choisiront aussi de porter une aube ce jour-là ; parmi eux, certains se marieront : qui en costume noir, qui d’une grande robe blanche. 

 

Mais dans tous ces cas, que cela soit visible ou pas, je suis dans le fond certaine que l’aube et tout ce qu’ils y auront vécu de beau, de grand et d’amoureux au service de la messe, se sera imprimé en filigrane de leur cœur et sera aussi, quelque part, le vêtement de leurs noces !

Commentaires

1. Le vendredi, avril 12 2019, 23:53 par Henri

Magnifique chère Isabelle ta réflexion sur le vêtement du baptême. Merci

(9 avril date anniversaire)

En communion

Henri

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