Zabou the terrible

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Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler

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Je ne sais même plus exactement comment il était arrivé là mais il traînait dans ma pile de livres depuis un temps certain : un conte de littérature jeunesse de Luis Sepulveda, Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler. Je crois que je l’avais acheté, séduite par le titre mais l’occasion n’était jamais venue : là, elle était belle dans les tourments fatigués de décembre et en parallèle de quelques ouvrages plus sérieux puisque lire un seul livre en même temps m’est difficile. Un conte chilien, comment espérer meilleur exotisme ? 

 

            Bref, c’est l’histoire d’une mouette ou d’un chat, ou plutôt d’une mouette et de plusieurs chats dont l’un, Zorbas, va promettre à une mouette mourante de veiller et d’apprendre à voler à l’œuf qu’elle laisse en testament. Promesse de chat de port, promesse sacrée ! Tous les chats du port vont donc se sentir investis de cette mission d’aider à faire éclore puis à laisser grandir vers sa propre vie ce petit oisillon plein de plumes dont leurs poils ont la charge. Inutile de vous dire combien c’est décalé, drôle et charmant… mais la grande réussite de Sepulveda est aussi d’en faire un conte qui parle si bien de l’amitié, d’écologie et de différence tout en n’étant jamais moralisateur. Un petit joyau, tout simple, à mettre entre toutes les mains, sans limite supérieure d’âge ! 

 

 

P.S. : Il va falloir désormais que je réfléchisse comment le classer dans la bibliographie des livres lus de l’année pour mon dossier d’année de théologie : "littérature jeunesse", vraiment ? ;-) 

 

Pour l’acquérir : Sepúlveda, Luis, Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler [Historia de una gaviota y del gato que le enseñó a volar ], trad. Anne-Marie Métailié, Paris, Métailié, 1996, 144 p. 

 

 

Commentaires

1. Le lundi, décembre 16 2019, 06:33 par Ady

Bonjour!
Je reconnais dans votre description cette saveur particulière que nous apporte un Sepulvéda! Si je puis me permettre je vous conseille aussi « le vieux qui lisait des romans d’amour ».
Si je devais les «ranger », je les mettrais dans la catégorie « comme une madeleine et un bon thé chaud un dimanche après-midi de pluie » : réconfortant, doux, chaleureux ; mais pas en « jeunesse »

2. Le jeudi, décembre 26 2019, 13:12 par Zabou

Je note, merci beaucoup ! Beau Noël à vous ! :-) 

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