Zabou the terrible

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

1er dimanche de carême... pas si debout ?

On peut suivre via Facebook aussi !

https://www.photo.rmn.fr/CorexDoc/RMN/Media/TR1/GIOZ4U/07-506153.jpg

 

 

            Méditer en carême sur le fait d’être debout… alors que, si souvent, il faut bien l’avouer, nous sommes chancelants, voire à terre, si fragiles dans notre humanité. 

 

            D’ailleurs, il me semble même, à lire les textes du jour un peu en recul, que la première lecture du livre de la Genèse et l’évangile de ce dimanche sur les tentations de Jésus au désert nous invitent à ne pas nous laisser prendre au piège de croire que nous sommes toujours debout mais que nous sommes invités aussi à mieux regarder notre propre humanité. 

 

            Il est une tentation qui serait de croire que nous sommes rassasiés, que nous n’avons plus faim, repus, possédant tout… sans aucune place pour laisser croître le désir de Dieu. 

            Il est une tentation qui chercherait à faire croire aux autres que nous ne sommes jamais blessés, que nous sommes des solides, des sans faille… sans aucune place pour nous laisser toucher, pour rejoindre l’autre dans notre commune vulnérabilité. 

            Il est une tentation qui nous laisserait fanfaronner, debout, accaparés par la vision des idoles que nous nous forgeons dans nos vies, à essayer de nous hisser à leur hauteur illusoire au lieu de regarder à notre hauteur d’homme et de femme, humblement, pieds à terre, vers Celui dont nous attendons tout qui, Lui, vient toujours nous rejoindre là où nous en sommes. 

 

            Quand le Christ, Lui, n’a pas besoin d’en ajouter pour dire qui Il est parce qu’Il est justement Celui qui est, le carême est probablement, de notre côté, un temps pour croître dans la vérité de notre humanité. La tentation, du côté du Seigneur comme du nôtre, serait de ne pas être ce que nous sommes. Alors, si nous sommes bien effectivement appelés à être debout, soyons vrais, appelons-Le et laissons-nous relever de nos gamelles ! 

 

            La gloire de Dieu, c’est l’homme vivant, écrivait st Irénée, l’homme debout mais je crois que la gloire de Dieu c'est surtout l’homme qui se laisse relever, à chaque fois, par Son Sauveur. 

 

(Textes du 1er dim. de Carême année A)

 

Ajouter un commentaire

Les commentaires peuvent être formatés en utilisant une syntaxe wiki simplifiée.

La discussion continue ailleurs

URL de rétrolien : http://www.zabou-the-terrible.fr/trackback/2011

Fil des commentaires de ce billet