Zabou the terrible

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Ne manquons pas de Souffle pour respirer

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Texte du podcast publié en douceur de voix le lundi 16 novembre à 07h21 par ici https://www.podcastics.com/episode/41025/link/ 

 

            Le manque d’air, l’impression de suffoquer, est une des caractéristiques graves du Covid : c’est vrai de manière très forte malheureusement pour les malades ayant les formes les plus graves… mais je crois que le manque d’air est aussi une caractéristique de notre monde à nous, et pas seulement à cause de la pollution ou quand on souffre d’allergie. En effet, avec le confinement, même allégé, on peut avoir l’impression d’étouffer : peut-être que nous étouffons de vivre dans à peine quelques mètres carrés pour certains parmi nous, tandis que certains étouffent de la promiscuité trop longue avec tous leurs proches et pour d’autres enfin, peut-être que nous étouffons ou manquons d’air par les sollicitations des réseaux et parce que la frontière entre vie personnelle, vie professionnelle et engagements divers est devenue, comme lors du premier confinement, beaucoup plus ténue. 

 

 

 

            Pour tenir le cap, lors du premier confinement, j’avais essayé de me mettre et de proposer des critères, des conseils pour chaque jour avec autant de domaines dans lesquels je voulais et grandir et tenir bon, afin de chercher la vie la plus équilibrée possible : je crois que cela reste valable. Mais, pour moi comme pour tant d’autres, ce confinement est une forme de semi-confinement : je vais au lycée enseigner, mais en hybride, je suis mes cours de théologie à distance… mais les frontières se trouvent à nouveau brouillées entre les domaines et les sollicitations diverses ajoutent au brouillard épais. 

 

            Il y a une vraie recherche d’inspiration pour savoir comment se comporter là-dedans mais je crois qu’il y a surtout une question de respiration : quelle est la respiration que je me donne durant ce temps de confinement ? Évidemment, la bonne réponse, c’est la réponse caté toujours valable : c’est Jésus ! Mais j’irais un peu plus loin : quel est le moment où je me mets à Son écoute et où j’entends résonner au fond de moi le Souffle de Son esprit qui m’aide à mieux l’entendre partout ailleurs ? Quel est l’espace, quel est le temps de ma journée que je me donne pour respirer à Son rythme ? Àchacun de trouver le sien : si c’est une affaire de respiration, c’est bien une affaire de souffle de vie et donc une affaire, voire une urgence, vitale ! 

 

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