Zabou the terrible

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Par les odeurs, vers le Méchoui de l'Agneau

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A écouter sur https://www.podcastics.com/podcast/episode/par-les-odeurs-en-route-vers-le-méchoui-de-l’agneau-41270/ 

Nous sommes nombreux à aimer la bonne odeur du café qui coule le matin et la sentir comme une promesse de cette première gorgée, légèrement amère mais chaude et bienfaisante. 

Nous sommes nombreux à aimer l’odeur si enivrante de cette bonne boulangerie, de ses croissants frais et de ses brioches. 

Et que dire des fragrances des fleurs, des arbres et fruits que nous aimons ; de ces lieux qui ont une odeur à nulle autre pareille ou ces senteurs qui sont autant pour nous de madeleines de Proust. 

Il est bon de savoir prendre le temps de les sentir et de se les remémorer si nous n’y avons pas accès. 

 

Côté chrétien, on parle parfois de l’odeur de sainteté. Odeur de sainteté ? Oui, mais pas forcément réalité ! D’ailleurs, Jésus, le summum en la matière n’a pas eu peur de la puanteur : de sa naissance à ses rencontres jusqu’à Sa mort. 

 

Le pape François parle d’avoir l’odeur des brebis : il le dit aux prêtres mais c’est valable pour tous. Il ne s’agit pas de sentir le mouton tous ensemble mais bien d’oser se frotter aux autres comme un autre François, St François d’Assise l’a fait pour un lépreux qu’il a rencontré, après avoir eu un premier geste de répugnance. 

Il s’agit de ne pas craindre la fange et sa puanteur pour aller rejoindre notre prochain. Peut-être que nous puerons, certes… mais cet amour-là est sans doute l’un des meilleurs fumets à faire monter vers le Ciel, l’encens de la meilleure qualité, brûlant sur les charbons de notre foi et de notre vie. 

 

 

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