Zabou the terrible

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Aux lumières de la Création

On peut suivre via Facebook aussi !

Billet à écouter en podcast à partir de jeudi 7h15 par ici >> https://www.podcastics.com/podcast/episode/aux-lumières-de-la-création-53261/

https://medias.podcastics.com/podcastics/episodes/1505/artwork/aux-lumieres-de-la-creation-inspi.jpg.267690252bda7163801cfe9acf0c8279.jpg

            Hier, après avoir eu la joie de visiter un ami en EHPAD, le trajet retour m’offrit un superbe tour dans Paris en voiture, Paris éclairé de la beauté des fins de journée fraîche où le ciel est net et la luminosité si subtilement belle. Le cœur déjà tout lumineux d’un bon moment partagé, j’ai laissé mon regard s’éclairer puis errer au gré des quelques ralentissements et contempler les reflets sur les monuments ou encore les irisations fluctuantes de la Seine, croisée à deux reprises et qui suivait son cours à défaut de suivre les miens. 

 

 

            J’ai sans doute été moins vite qu’habituellement mais j’ai pris le temps de savourer ces couleurs, cette palette que le meilleur des peintres n’a pas mais que chaque jour peut nous offrir si l’on sait prendre le temps de regarder, d’admirer, de contempler. Hier, en tout cas, après l’éclairage de mon cœur, c’était l’éclairage de mon regard qui s’activait et j’en suis rentrée avec un large sourire, probablement un peu plus lumineuse, comme réconciliée et plus forte contre les nuits dans lesquelles nous nous débattons tous. 

 

            Il faut dire que ces couleurs nous parlent aussi de la bonté du Créateur. Il n’est pas le souffle qui va pousser les nuages pour les placer ici ou là mais la Création tout entière nous parle de Dieu, comme le dit le psalmiste : 

 

« Les cieux proclament la gloire de Dieu, le firmament raconte l’ouvrage de Ses mains. 

Le jour au jour en livre le récit et la nuit à la nuit en donne connaissance. 

Pas de paroles dans ce récit, pas de voix qui s’entende ; 

Mais sur toute la terre en paraît le message et la nouvelle, aux limites du monde » (ps. 18) 

 

            Rien n’est jamais loin de Sa main ou de Son Souffle. Il y a finalement comme une invitation à laisser loin la brume habituée de nos regards, à les rafraîchir d’un œil volontairement contemplatif, posé, arrêté, respirant la vie : pour nous laisser inspirer, du fond de notre cœur, une simple prière de louange. 

 

 

Ajouter un commentaire

Les commentaires peuvent être formatés en utilisant une syntaxe wiki simplifiée.

La discussion continue ailleurs

URL de rétrolien : http://www.zabou-the-terrible.fr/trackback/2061

Fil des commentaires de ce billet