Zabou the terrible

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Ste TB de la Croix

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            Hier soir, en regardant s’il y avait une fête le lendemain, je me suis rappelée que le 9 août, nous célébrions sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix ou Édith Stein au civil, co-patronne de l’Europe, une philosophe carmélite victime du nazisme. 

 

            Distraction de prof, j’ai pensé que son nom de religion s’abrégeait en T.B., abréviation professorale courante pour dire « très bien » qu’on se prend finalement à utiliser n’importe quand à l’écrit – c’est devenu un de mes SMS habituels avec « ok » et « super » ! Je me suis dit en outre que cela collait très bien avec la suite de son nom « de la croix » : qu’y a-t-il de « très bien » sinon la croix ? Mystère d’amour qu’on ne cesse de contempler mais aussi sombre profondeur de l’iniquité humaine qui conduit à cela : abysse du mal auquel répond le sommet de l’amour qui s’offre. Aussi, c’est vraiment face à cette croix que nous pouvons glisser toutes les horreurs de notre monde : elle est le TB ultime de toutes nos vies et appel à notre conversion. 

 

            Cette simple remarque vient de prendre une épaisseur supplémentaire à l’annonce de l’assassinat d’un prêtre ce matin et à la lecture des premières réactions sur les réseaux sociaux. Si la justice doit faire son œuvre de clarté et de recherche de responsabilités et de culpabilités, nous chrétiens, outre la prière pour l’agressé mais aussi pour l’agresseur, n’avons pas à laisser la colère nous habiter mais à contempler l'amour qui s'offre inconditionnellement. Car, avant tout, ce religieux a vécu l’accueil et le don de lui-même jusqu’au bout : exemple, à la suite d’un certain homme en croix, un homme nommé Jésus qui l'avait fasciné au point qu'il choisisse de Lui donner toute sa vie. 

 

            Sainte Thérèse-Bénédicte de la croix, justement, l’écrivait ainsi, en ce qui sonne comme un vigoureux rappel : 

 

« Pour le chrétien, il n’y a pas d’étranger ; le prochain est toujours celui qui se trouve devant nous et qui a le plus besoin de nous – qu’il soit parent ou non, que nous le trouvions sympathique ou non, qu’il soit ou non moralement digne de notre aide. L’amour du Christ ne connaît pas de limites, il n’a pas de cesse et n’est rebuté ni par la laideur, ni par la saleté. » 

In La Crèche et la croix

 

 

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