Zabou the terrible

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Don sans réserve de l'amour du Sauveur

On peut suivre via Facebook aussi !

 

« Pain véritable, 

Corps et Sang de Jésus Christ, 

Don sans réserve de l’amour du Seigneur, 

Corps véritable de Jésus sauveur. 

 

Pain de vie, 

Corps ressuscité, 

Source vive de l’éternité » 

(Chant « Pain véritable »)

 

https://cdn.pixabay.com/photo/2018/09/27/12/47/bread-3707013_1280.jpg

(Photo : pixabay)

 

            Le jour de la fête du Saint-Sacrement, nous entendons à la messe l’évangile de la multiplication des pains mais aussi le récit de la Cène par saint Paul, échos d’une même faim comblée par Celui qui est la Vie. 

 

Nous méditons particulièrement lors de cette fête le mystère de l’eucharistie où le Christ nous offre Son Salut et nous lui demandons plus spécialement que, transformés par la réception de ce sacrement, nous sachions toujours plus former un seul corps, le corps du Christ qu’est l’Église. 

 

            Mais aujourd’hui, vous voyez, en sortant de la messe, je suis allée faire un tour au petit-déjeuner solidaire du dimanche sur le parvis, temps convivial réunissant ceux qui ont de quoi vivre et ceux qui n’ont pas de quoi vivre : chaque semaine, j’apprends à mieux les connaître, à vibrer de ce qui les fait vibrer ou à appuyer délicatement une main sur une épaule quand ils disent ce qui les fait pleurer. 

 

            Et ce soir, encore un drame humain que je suis depuis plusieurs jours et qui me fend vraiment le cœur qui m’a incitée à aller acheter un gros panier repas pour nourrir quelques-uns qui n’ont simplement plus rien. On m’avait demandé si, éventuellement, je pouvais donner « un peu de pain » 

 

            Sans lien avec la fête du jour ? Complètement en lien : comment pourrais-je vivre de l’eucharistie si cette nourriture ne me faisait pas vivre pour les autres et ne servait qu’à me rassasier moi-même ? Comment serais-je membre du Corps du Christ en vérité si l’autre cellule proche n’avait pas de quoi poursuivre son existence et que je m’en moquais ? 

 

            Ce dimanche, j’aurais préféré ne pas avoir à vivre cette sorte de grand écart qui laisse le cœur si intranquille et pourtant c’est cette « intranquillité » qui nous pousse, je crois, à aimer toujours davantage l’eucharistie comme source de toutes nos actions, à la rechercher, à la désirer. Elle nous pousse à marcher à la suite du Christ et à L’imiter : et Lui, qu’a-t-il fait sinon le bien autour de Lui, y compris nourrir ceux qui étaient affamés ? 

 

            C’est en méditant le mystère de l’eucharistie que je peux prier ce soir pour tous ceux qui n’ont pas de quoi sustenter leur faim : 

Seigneur, Toi qui donnes toujours en abondance, Toi qui te donnes toujours sans compter, donne-leur de surmonter l’épreuve ; 

Et pour moi qui ai de quoi manger, Seigneur, je Te demande de creuser ma faim de l’eucharistie, de ne jamais m’arrêter dans mon confort repu : pour les servir toujours plus, pour que chacun puisse vivre pleinement sa vie d’homme et de femme à satiété, vraiment libres et debout comme Tu le désires, comme Tu les désires. 

 

Ajouter un commentaire

Les commentaires peuvent être formatés en utilisant une syntaxe wiki simplifiée.

La discussion continue ailleurs

URL de rétrolien : http://www.zabou-the-terrible.fr/trackback/2163

Fil des commentaires de ce billet