Zabou the terrible

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Mot-clé - Bonhoeffer

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vendredi, mai 25 2018

Prière du matin... sacré gain !

Quand on a réussi à donner de l'unité à sa journée, celle-ci en reçoit ordre et discipline. C'est dans la prière du matin qu'il faut chercher et trouver cette unité, on la conservera dans le travail. La prière matinale décide de la journée. Le temps gaspillé dont nous sommes honteux, les tentations auxquelles nous succombons, la langueur et le manque de courage dans le travail, le désordre et l'indiscipline de nos pensées et de nos relations avec les autres ont très souvent leur raison dans le fait qu'on néglige la prière du matin. 

L'ordonnance et la répartition de notre temps sont plus fermes quand elles naissent de la prière. Les tentations inhérentes aux jours de travail sont vaincues par l'ouverture à Dieu. Les décisions qu'exige ntore tâche deviennent plus simples et plus faciles, quand elles sont prises non dans la crainte des hommes, mais seulement dans le face-à-face avec Dieu. "Quel que soit votre travail, faites-le avec âme, comme pour le Seigneur et non pour les hommes" (Col 3, 23). Même le travail mécanique sera accompli avec plus de patience s'il procède de la connaissance de Dieu et de son commandement. Nos forces sont plus grandes pour travailler, quand nous avons demandé à Dieu qu'il veuille nous donner aujourd'hui la force dont nous avons besoin pour notre travail. 

D. Bonhoeffer, Bible, ma prière... 

mardi, février 10 2015

La seule motivation de l’obéissance et de l'action

 

« ‘En passant, Jésus vit Lévi, fils d’Alphée, assis au bureau des péages. Il lui dit : Suis-moi. Lévi se leva et le suivit’ (Mc 2, 14). L’appel est lancé, sans autre intermédiaire : l’acte d’obéissance suit de la part de celui qui a été appelé. La réponse du disciple ne consiste pas dans une confession de foi en Jésus, mais dans un acte d’obéissance. […] On pose la question stupide de savoir si, par hasard, le péager ne connaissait pas déjà Jésus, ce qui expliquerait qu’il ait été prêt à le suivre à son appel. Mais sur ce point même le texte s’obstine à ne pas répondre, tout ce qui lui importe, précisément, c’est ce vis-à-vis, sans aucun intermédiaire, d’appel et d’action. Peu lui importent les motivations psychologiques des décisions pieuses d’un homme. Et pourquoi ? Parce qu’il est une seule motivation valable à ce vis-à-vis d’appel et d’action : Jésus Christ lui-même. »

 

Dietrich Bonhoeffer, « L’appel à l’obeissance », Le Prix de la grâce, Cerf, coll. Labor et fides, 1985, p. 32.