Zabou the terrible

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Mot-clé - Evénements cathos

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mercredi, novembre 2 2011

Sur 
le chemin raboteux du salut, s'avance...

 

Qui ne connaît pas au moins de nom « la petite fille Espérance », si chère à Péguy ? Mais qui l’a lu(e) ? Qui est allé la quérir pour de bon dans ce livre au nom si étrange, presque rebutant de Porche du mystère de la seconde vertu ? Puis, qui a osé l’écouter pour apprendre à marcher avec elle ?

 

Au soir, quand les cierges sont allumés pour nos défunts, quand les êtres vacillent parfois au souvenir de chers disparus, quand la nuit se fait lourde et pesante alentour, lire quelques mots de Péguy. Ces mots pesants, répétés, martelés. Pour nous dire et faire entrer dans nos crânes tout hautains ce mot qui rime avec enfance : « Espérance ».


L'espérance, dit Dieu, voilà ce qui m'étonne.


Moi-même.


Ça c'est étonnant.


 

Que ces pauvres enfants voient comme tout ça se
 passe et qu'ils croient que demain ça ira mieux.


Qu’ils voient comme ça se passe aujourd'hui et qu'ils
 croient qua ça ira mieux demain matin.


Ça c'est étonnant et c'est bien la plus grande merveille de notre grâce.


Et j'en suis étonné moi-même.
 

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dimanche, octobre 9 2011

Hé, dis To(to), c'était comment les JMJ ?

 
A la demande d'un prêtre de ma paroisse, je me suis frottée au si délicat exercice de l'édito de feuille paroissiale... pour y causer JMJ, bien sûr ! J'ai déjà pas mal parlé de ces dernières ici même alors je ne vous apprendrai rien de neuf mais, vu qu'il commence à faire froid et que l'on reste moins longtemps dehors, je me suis dit que cela vous ferait un peu de lecture pour votre dimanche après-midi. Je vous le copie-colle donc ici : eh oui, Zabou, elle pense à vous ! ;-) 

Les JMJ aux Quatre Vents de l’Esprit

 

C’était une fête, un rendez-vous aussi joyeux que coloré de jeunes du monde entier venus proclamer ensemble une même Foi, à la source de leur Joie.

 

C’était une soif, une soif ardente sous le soleil madrilène : celle des corps, mais aussi celle des âmes, cherchant à s’abreuver d’Eau vive.

 

C’était une catéchèse, une catéchèse vivante : tant par les enseignements reçus que par ceux du quotidien, dans la vie fraternelle avec des amis, des frères, avec qui les échanges se faisaient incroyablement profonds, confiants.

 

C’étaient un peuple et une terre qui devenaient pour nous terre d’accueil, pour nous qui n’avions d’autre privilège que celui de partager avec eux ce si beau nom de chrétien.

 

C’était un week-end final à plus d’un million de jeunes ;

C’était une tempête sur le si bien nommé aéroport de Cuatro vientos, venue tout perturber pour finalement nous marquer durablement ;

C’était une explosion de joie sous la pire des pluies qui se mua soudain en silence le plus profond, le plus dense, le plus amoureux : tous tournés vers le Seigneur dans l’Eucharistie.

 

C’était, simplement, une Rencontre au goût ineffable…

 

Alors raconter les JMJ se transforme en exercice périlleux, tant le récit de vacances insipide est impossible pour ce qui est avant tout expérience savoureuse de vie en Christ.

 

Quant aux fruits de celles-ci, ils seront sans doute difficiles à discerner, ne tenant pas au bruit d’une foule en liesse, mais à ces regards ouverts, à ces sourires rayonnants du retour laissant transparaître un travail en profondeur, un modelage discret du cœur, une ouverture à un Autre que nous sommes partis chercher et que nous n’aurons jamais fini de découvrir.

 

Isabelle

 

(P.S. : pour découvrir quelques images de ces 10 jours vécus sous le soleil d’Espagne et du Christ et rendre grâce ensemble, les JMJistes vous convient à les rejoindre à la paroisse le vendredi 4 novembre prochain à 20h !) 

P.S. 2 : le calembour en titre de ce billet est absolument catastrophique, non ? 
 

mardi, août 9 2011

JMJ, c'est mythique, en mieux !

   +    

=> "Les JMJ, un site de rencontre(s) !"

A lire sur sacristains.fr 

mercredi, janvier 26 2011

Monsieur Vincent - La vie à sauver

 

Des vies de saints en bande dessinée, il y en a tant…

 

Déjà, enfant, je dévorais celles de Grain de soleil et je crois que c’est de là que j’ai encore bien souvent telle ou telle image me venant en tête à l’évocation d’un personnage « porté sur les autels » ; et que j’en souris aux anges, à la grande surprise des gens alentour.

 

C’est dire si j’ai été surprise de découvrir que c’était une hagiographie en b.d., Monsieur Vincent, la Vie à sauver, qui avait obtenu le prix international de la BD chrétienne cette année : je n’imaginais pas qu’un genre apparemment si éculé pût obtenir un prix qui avait déjà couronné une œuvre aussi peu classique que peut l’être Le Voyage des pères (qui obtient d’ailleurs un prix spécial pour les 25 ans de la BD chrétienne).


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samedi, décembre 25 2010

Belle fête de la Nativité à tous !




Nativité par Albrecht Dürer

Ce que j’aime dans cette Nativité au premier regard, c’est sa disproportion : des parents immenses, un Christ tout petit…

 

Ce que j’aime dans cette Nativité, c’est qu’il y a tout un jeu de regards pour nous faire comprendre Qui est l’important : l’Enfant. C’est-à-dire, le petit, le pauvre, le faible.

 

Ce que j’aime dans cette Nativité, c’est qu’il y a toute une humanité autour de la crèche… des proches, des lointains qui n’osent s’approcher, des joyeux et des interloqués ; et que je peux m’y voir, moi aussi, parmi eux.

 

Ce que j’aime dans cette Nativité, c’est que le Christ se met à la taille – ô pas bien grande, encore toute petite – de cette humanité qui l’entoure ; qu’il vienne en fait se mettre à ma hauteur pour me diviniser si je le mets de mon côté tout au centre, au cœur de mon humanité.

 

Alors, à chacun, un JOYEUX NOËL !

Que l’Incarnation du Christ nous donne de grandir chaque jour un peu plus en notre humanité, afin de l’écrire, comme Lui,  pleinement et joyeusement avec un A.

 

mercredi, septembre 29 2010

Pause caté

 

Oh, bien sûr, je n’avais pas le temps. Mais voilà, mercredi c’était la rentrée du caté et la responsable était venue me demander dimanche si, par hasard, Zabou… « Soyez toujours prêts à rendre compte de l’espérance qui est en vous ». Je n’avais pas le temps mais un trou dans mon emploi du temps : alors, oui, bien sûr, ce matin, j’étais là, dans mon église, emplie pour l’occasion de voix aiguës qui riaient, se bousculaient. Entre grands habitués du CM2 et petits nouveaux du CE2…

 

« Tu peux leur dire ce que la Foi ça change pour toi ? » m’avait demandé la responsable du caté. Je ne savais pas quoi leur dire… vraiment pas. La Foi, ce n’est pas quelque chose que l’on déballe là, facilement, devant tout le monde comme on agirait avec une explication de texte.

 

Parler de Dieu, ce n’est pas trop difficile ; dire à chacun la Bonne Nouvelle, ça peut encore se faire ; tenter de vivre en chrétien, c’est dur tout en constituant le chemin enthousiasmant de toute une vie ; mais parler de sa propre vie avec le Christ ? Parler de sa vie de foi, autrement qu’avec quelques amis choisis, c’est bien difficile. Pourtant, entre l’Indicible et ces choses que je ne puis dire, il y avait peut-être un espace pour quelques mots.

 

J’ai tenté d’écrire un court témoignage. J’ai supprimé. J’ai commencé une autre version pour la supprimer à son tour : mauvais, cela sentait sa copie universitaire à plein nez. J’ai recommencé une troisième fois : des mots, des paroles… Que dire à un enfant ? Il n’attendra pas de moi des beaux et bons mots, mais une parole juste, vécue. Je ne savais que faire : alors j’ai prié puis ai écrit quelques lignes.

 

Ce matin, je suis arrivée devant eux avec mon papier dans une main, le micro dans l’autre. J’étais intimidée. Bien plus que pour un exposé. Ils étaient 150 et j’avais leurs grands yeux posés sur moi. Leurs grands yeux pleins de questions, leurs grands yeux attentifs, accompagnés de leurs sourires. Je crois bien que j’ai commencé en balbutiant tant je n’avais jamais pris conscience à ce point de cette question : comment dire en étant vrai devant un enfant ?

 

Rapidement, je leur ai parlé de la vie chrétienne comme vie avec Quelqu’un toujours présent. Je leur ai parlé du service, de l’engagement, de l’amour et du bonheur. Et j’ai terminé par leur parler de la prière comme plus belle activité possible pour l’homme… Je ne sais ni comment ni si mes quelques mots porteront un jour du fruit dans leur cœur mais ce que je sais, c’est qu’en disant tout cela, je me rendais compte du propre chemin qu’il me restait à parcourir.

 

Devant un enfant, on ne triche pas : on est ramené à la simplicité et à la vérité de sa parole. Parler d’aimer, parler de prier… quand on aime, quand on prie si peu, si mal ? Et qu’on a l’impression de dire beaucoup et de vivre si peu ? Non, particulièrement devant eux, on ne peut pas tricher. Témoigner ouvre alors un chemin de conversion,  provoqué par ces petits qui sont les Siens. Histoire de parvenir à incarner un peu plus en sa vie la Parole du Seigneur.

 

lundi, juillet 26 2010

Ce n'est pas encore la rentrée mais venez à Son école !

 

Comme vous le savez – ou pas – , j’ai commencé mes vacances en étant animatrice à l’école de prière du diocèse de Nanterre… Qu’est-ce encore que ce truc bizarre vous demandez-vous ? Oh, rien qu’une petite école dont je dis quelques mots sur sacristains.fr !


 

 

A lire ici :

 "A Son école"


dimanche, mai 30 2010

Toujours plus (de) grâce…

 Le dimanche de la Sainte Trinité.

Une paroisse (la plus belle, la meilleure : bref, la mienne naturellement) du neuf-deux.

Une prière universelle.

Le décor est posé.


Un lecteur :

« Prions pour notre assemblée si souvent distraite.

Qu’elle sache écouter et suivre la liturgie

Et particulièrement en ce jour cette salutation :

La grâce de Jésus notre Seigneur, l'amour de Dieu le Père et la communion de l'Esprit Saint soient toujours avec vous. »

                                                      

Assemblée imperturbable :

« Et avec votre Esprit. »

 

Bien que la communion ait été là, en effet…

Nous serions sur twitter, j’écrirais #fail. 


mardi, mai 4 2010

Même si rentrer est difficile

Il est difficile de poser une parole en rentrant d’un pèlerinage tant l’on craint – et d’ailleurs l’on sait – être en-deçà de la vérité et manquer de justesse dans un récit forcément lacunaire de ce qui fut, pourtant, instant présent. 

Mots qui échappent et achoppent devant le jaillissement de la vie.

Assise et trente servants : partir fut ardu, prenant, stressant…
Mais rentrer est difficile.

Que dire de la joie qui fut, qui est encore, vôtre ?
Comment pointer ces moments de légèreté où l’univers entier semble chanter à l’unisson de cœurs aussi jeunes que joyeux de la fraîcheur de l’Evangile ?
Comment choisir un moment parmi tous ceux, grands comme petits, partagés ?

Je ne peux qu’en sourire, je ne peux que me souvenir, je ne peux que fredonner. Et puis….

Que narrer quand certains qui vous sont proches ne voient dans vos engagements ecclésiaux qu’un joujou, qu’un hochet divertissant ? Et qu’un sourire devient provocateur dans un entourage où règne le mal-être ? Oui, rentrer devient bien difficile…

Mais saint François est le saint de la joie, celui de l’apesanteur qui prend toutes les libertés, qui abolit les distances et nos limites trop humaines, osant l’audace qui, à son tour, libère en nos cœurs le principe de la louange.

Alors, sur ses traces, rentrer peut devenir sourire.
Alors, sur ses traces, rentrer peut nous apprendre à offrir notre regard, à le laisser se transformer pour qu’il devienne Celui du Christ,

Alors, sur ses traces, chanter Alléluia
Dans la pauvreté et la simplicité de la joie.

samedi, avril 3 2010

Samedi Saint, Samedi Signe (où il peut être Signifiant de Signer)

Un Samedi particulier.

Il ne se passe rien, ou si peu.

 

Le silence règne ; s’ouvre comme un vide.

Un vide plein d’attente,

Un vide empli de promesse,

Un vide qu’il ne faut pas chercher à remplir,

Un vide qu’il faut laisser se creuser en soi.

 

Un vide troublant, parce qu’il est peu courant

Mais un vide qui crée l'espace d'un appel, d'un désir.

Un vide confiant, car espérant,

Entrevoyant comme une lueur dans la Nuit,

Comme un à-venir, qui serait plénier et rayonnant.

 


 

Un samedi dont vous pouvez aussi profiter du « vide » qu'il offre, non pour dormir mais bien pour signer cet important appel à la vérité : http://www.appelaverite.fr/

 

vendredi, avril 2 2010

Du jeudi au vendredi

 

J’aime ces heures de veille assez uniques que nous offre le temps liturgique.

 

En pleine nuit, ressortir

Le soir, au cœur de la nuit, ou le matin, dès l’aube

Quand les ténèbres règnent encore sur terre,

À pieds, ou à vélo, peu importe,

Mais venir.

 

Doucement se glisser dans l’église enténébrée,

Si sombre qu’elle semble elle aussi ensommeillée,

S’avancer vers le coin, seul, illuminé.

Poser un genou ou deux à terre, ou bien s’asseoir.

Tracer ce signe qui nous enveloppe tout entier d’un si grand amour

 

Sourire, fermer les yeux, veiller,

Prier, adorer, simplement aimer.

 

Temps de silence, temps de rien,

Temps comme volé au prenant quotidien

Temps offert à Celui qui lui donne son sens

Sans qu'il lui soit ôté ne serait-ce qu'un rien.

 

jeudi, avril 1 2010

Jeudi Saint 2010 : une histoire d'amour


 

Bien-aimés,

Aimons-nous les uns les autres,

Puisque l’amour est de Dieu

Et que quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu.

Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu

Car Dieu est Amour. […]

 

Bien-aimés,

Si Dieu nous a ainsi aimés,

Nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres.

 

I Jn IV, 7-8 ; 11.

 

mercredi, mars 31 2010

Faim de mars… et ça repart, vers l’infini et au-delà !

 

            « Il y a tant de choses à dire sur la fin de mars, que nous nous trouvons dans la nécessité de choisir. C’est la fête de l’Annonciation ; mais c’est aussi la fête de l’Incarnation. Car l’Incarnation, après l’Annonciation, ne s’est pas fait attendre. »[1]

 

            « Le mois de mars, disent les Bollandistes, est le premier des mois. C’est en mars, disent-ils, que le monde a été créé, en mars que le Rédempteur a été conçu. Le mois de mars est le premier mois que la lumière ait éclairé. Le Fiat de Dieu qui a ordonné à la lumière de naître, et le Fiat de la Vierge qui a accepté la maternité divine ont été prononcés tous deux en mars. […]

 

            Ces anniversaires ne sont pas des coïncidences. Ils se répondent les uns aux autres comme les échos se répondent de montagnes en montagnes.

 

            Ils marquent les heures sur l’horloge du temps. La nuit qui guidait les Hébreux dans le désert était faite de lumière et d’ombre. Le plan gigantesque qui embrasse la création, la Rédemption, la consommation, est tantôt obscur et tantôt lumineux. La main qui guide l’humanité tantôt baisse et tantôt soulève le voile derrière apparaissent les mystérieuses et solennelles harmonies. »[2]

 

 

Mystérieuses et solennelles harmonies, symphonies printanières, taquinerie gracieuse du jeu d’écho.

Demain commencera un autre mois, demain s’ouvrira le Triduum Pascal : ouverture en service majeur d’une apothéose.

Demain s’éveille ce qui mène à l’aurore d’une autre Vie,

D’un moi(s) qui répond à l’a/Autre,

Dans la vigoureuse fraîcheur d’un éternel commencement.

 



[1] Ernest Hello, Physionomie des saints, « La fin de mars ».

[2] Ibid. « Privilège du mois de mars ».

dimanche, mars 28 2010

Rameaux 2010



Entrer dans la Semaine Sainte avec Philia, peut-être, oui...

Mais faudrait pas voir à oublier l'Agapê !

 

Verdeur revigorante qui ne flétrit pas,  

puisque "si nous mourrons avec lui, avec Lui nous vivrons" !

 

Faisons-nous pousses inattendues, rameaux de la seule gloire qui ne s’éteint pas,

branches d’un amour qui se/nous consume sans fin…

 

Belle Semaine Sainte à chacun !


vendredi, mars 19 2010

A A.

Il s’appelle A.

Il est un peu plus âgé que moi, il a grave la classe et lui et moi nous connaissons depuis oh… bien longtemps !

 

C’est bien simple, A. est mon cousin[1].

 

À voir nos sourires, l’on comprend qu’ils sont ancrés dans le temps, dans ces étés d’enfance passés si souvent ensemble, dans la complicité des jeux ; puis, en grandissant, dans celle des lectures estivales, qui forgeaient nos esprits et dont nous aimions tant à débattre autour du si aristocratique thé qui nous réunissait tous les jours autour de notre grand-père. Époque passée, mais époque fondatrice que je ne puis évoquer sans tendresse.

 

Sans être toujours l’un près de l’autre, sans proximité particulière, nous ne nous sommes jamais vraiment quittés non plus, nous voyant avec plaisir sans qu’une quelconque contrainte de régularité soit de mise : simple plaisir d’être ensemble.

 

Avec le temps, les discussions gagnaient en profondeur et atteignaient des zones dont la pudeur empêchait souvent de parler en groupe, dans une famille où ce n’était souvent guère in… Et il y a maintenant quelques mois qu’il m’a parlé d’une envie, d’un projet, pour lequel je pouvais faire quelque chose. Je lui ai donné quelques mots, quelques numéros…

 

Et A. s’est mis en route.

Avec courage, avec envie, avec désir.

 

Chemin qui n’est pas tracé tout droit, peu prévu, peu prévisible, mais chemin où la liberté grandit : et c’est beau, simplement très beau.

 

Lors de la Vigile Pascale, A. fera sa 1ère communion : je crois que, pour qui nous verra, nos sourires en diront alors encore un peu plus long que d’ordinaire. Comme une histoire d'action de grâce.

 


[1] Roh, vous pensiez à quoi ?

mardi, mars 9 2010

Avec messes intégrées !




Youhou, le mag 3 en un !
Ou comment gagner en temps, allégé (-50 %) ?
Enfin, y a-t-il une version "sans" pour les allergiques ?

samedi, février 27 2010

Ah oui, j'avais oublié

Hier et ces jours-ci, je me promène dans la sacristie. La neige, les arbres (ah, photo de retraite !), le Carême, tout ça et le reste. D’ailleurs, si vous, vous savez comment vivre votre Carême, je suis toujours preneuse, hein.

mercredi, février 17 2010

De cendres, de pierres et de chair


Le Carême, un temps pour déblayer le terrain ?

 

Assurément pour devenir « ambassadeurs du Christ. […] Et puisque nous travaillons avec lui, nous vous invitons à ne pas laisser sans effet la grâce reçue de Dieu .»

(2ème lecture du mercredi des Cendres)

 

Au travail, donc !

Avec la grâce, tout paraît plus léger, plus transparent... même ces pierres qui roulent sans cesse au fond de notre cœur, nous faisant trébucher, par leur lourdeur, leur rigidité et leur opacité : qu'elles deviennent autant d'occasions de transfigurations.

 

Belle route vers Pâques à chacun !


mardi, février 2 2010

Lumière de nos vies

 

            Le 2 février, c’est la fête de la Présentation de Jésus au temple : grande, belle fête où l’on ne fait pas que manger des crêpes (malgré les apparences, je sais) mais où Syméon et Anne nous sont donnés comme modèles de l’attente pleine d’espoir du Christ, vraie lumière du monde. À notre tour, nous allumons des cierges qui sont bénis : invitation à l’espérance, invitation à la joie, invitation à être à notre tour lumières du monde. Car, comme le dit l’Évangile, l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ! Invitation à laisser transparaître  la lumière du Christ dans nos vies pour en rayonner plus loin, toujours plus loin. Je la trouve vraiment belle cette fête… et bien au-delà des crêpes.

 

            Le 2 février, c’est aussi la fête de la vie consacrée, notre fête à chacun puisque Dieu nous a tous choisis, individuellement, et consacrés lors de notre baptême. Mais aussi et surtout la fête de tous ceux qui ont consacré toute leur vie au Seigneur d’une manière toute particulière, le choisissant comme leur Tout.

 

            Souvent peu visibles, souvent peu audibles, fondus dans la masse, dans un recoin d’une paroisse ou cachés dans la profondeur d’un monastère, les oublier serait facile, trop facile... Mais mon billet de ce jour est aussi pour eux, pour rendre grâce de ce qu’ils sont, eux tous, multitude de visages connus et inconnus, multitude de priants, les pieds sur terre, le visage au ciel dans leur incroyable et admirable diversité. Et pour rendre grâce plus particulièrement pour tous ceux que je connais, de ce qu’ils ont éclairé pour moi, par leur vie, un aspect de la vie du Christ et, si souvent, un aspect de la mienne. Rayonnement d’un regard, fulgurance d’une parole, témoignage d’une vie…

 

Qui regarde vers Dieu resplendira

Sans ombre ni trouble au visage


dimanche, janvier 3 2010

Tibère-ville




L’Epiphanie, c’est le surgissement d’une présence dans nos vies, c’est une manifestation soudaine qui vient illuminer notre existence. J’aime cette fête qui me dit à moi, jeune chercheuse, que je me dois d’être toujours disponible, tendue vers les signes, petits et grands, qui viennent manifester au creux de ma vie une présence divine.

 

C’est aussi ce jour que se développe cette année une polémique dans l’un de mes diocèses de villégiature, un petit diocèse sympathique de l’ouest. Une histoire somme toute assez banale, assez humaine, de bras de fer entre un curé et son évêque. Le problème est que le tout-internet-catholique s’en empare, pour l’ériger en fer de lance d’une n-ième bataille entre tradis et progressistes, entre esprit de conquête et de reconquête de part et d’autre. Les uns râlent sans fin contre leur évêque, les autres veulent mettre à pied un curé désobéissant : cool.


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