lundi, mai 25 2009
Invitation... ?
Par Zabou le lundi, mai 25 2009, 23:15
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lundi, mai 25 2009
Par Zabou le lundi, mai 25 2009, 23:15
dimanche, mai 24 2009
Par Zabou le dimanche, mai 24 2009, 11:10
Comme de longs échos qui de loin se confondent
On pourrait commenter (ah le commentaire composé… !), on peut commenter tout ce beau poème des « Correspondances », raconter, expliquer les synesthésies baudelairiennes, tout ce qui se mêle au niveau des sens, des ressentis... Oui, on pourrait.
Et puis, il peut revenir ainsi, juste comme ça, en tête…
Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit, profonde comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
Vous ne trouvez pas qu’il fleure bon la vie, ce poème, aussi ?
Parfois, les échos font plus que se confondre, ils se répondent, l’un, l’autre, en de troublants parallèles. Toutes ces petites choses – ces « petits riens » ? – qui, un jour, après un temps, font sens « dans une ténébreuse et profonde unité ».
Qui devient, au gré de nos pas, chaque jour plus lumineuse.
jeudi, avril 9 2009
Par Zabou le jeudi, avril 9 2009, 07:15
samedi, février 14 2009
Par Zabou le samedi, février 14 2009, 15:30
Le gros problème de des Esseintes (le héros d’A rebours), c’est qu’il ne trouve pas ce qu’il cherche. Et pourtant, il cherche ce petit-là, partout, pour se libérer de ses « impuissances à vivre » (le mot est de Barbey, dans l’article du Constitutionnel, du 28 juillet 1884). Où ? Comment ? Mon futur mémoire tentera en partie de répondre à cette dernière question, intrinsèquement liée à ma problématique, mais peu importe ici.
Pour le lieu, l’adulation du personnage pour Baudelaire et en particulier pour l’un des poèmes du Spleen de Paris nous en donne peut-être une réponse.
48. Any where out of the world
(N'importe où hors du monde)
Cette vie est un hôpital où chaque malade est possédé du désir de changer de lit. Celui-ci voudrait souffrir en face du poële, et celui-là croit qu'il guérirait à côté de la fenêtre.
Il me semble que je serais toujours bien là où je ne suis pas, et cette question de déménagement en est une que je discute sans cesse avec mon âme.
«Dis-moi, mon âme, pauvre âme refroidie, que penserais-tu d'aller d'habiter Lisbonne? Il doit y faire chaud, et tu t'y ragaillardirais comme un lézard. Cette ville est au bord de l'eau; on dit qu'elle est bâtie en marbre, et que le peuple y a une telle haine du végétal, qu'il arrache tous les arbres. Voilà un paysage selon ton goût; un paysage fait avec la lumière et le minéral, et le liquide pour les réfléchir!»
Mon âme ne répond pas.
«Puisque tu aimes tant le repos, avec le spectacle du mouvement, veux-tu venir habiter la Hollande, cette terre béatifiante? Peut-être te divertiras-tu dans cette contrée dont tu as souvent admiré l'image dans les musées. Que penserais-tu de Rotterdam, toi qui aimes les forêts de mâts, et les navires amarrés au pied des maisons?»
Mon âme reste muette.
«Batavia te sourirait peut-être davantage? Nous y trouverions d'ailleurs l'esprit de l'Europe marié à la beauté tropicale.»
Pas un mot. -- Mon âme serait-elle morte?
En es-tu donc venue à ce point d'engourdissement que tu ne te plaises que dans ton mal? S'il en est ainsi, fuyons vers les pays qui sont les analogies de la Mort. -- Je tiens notre affaire, pauvre âme! Nous ferons nos malles pour Tornéo. Allons plus loin encore, à l'extrême bout de la Baltique; encore plus loin de la vie, si c'est possible; installons-nous au pôle. Là le soleil ne frise qu'obliquement la terre, et les lentes alternatives de la lumière et de la nuit suppriment la variété et augmentent la monotonie, cette moitié du néant. Là, nous pourrons prendre de longs bains de ténèbres, cependant que, pour nous divertir, les aurores boréales nous enverront de temps en temps leurs gerbes roses, comme des reflets d'un feu d'artifice de l'Enfer!»
Enfin, mon âme fait explosion, et sagement elle me crie: «N'importe où! n'importe où! pourvu que ce soit hors de ce monde !»
vendredi, janvier 23 2009
Par Zabou le vendredi, janvier 23 2009, 23:24
mardi, juin 17 2008
Par Zabou le mardi, juin 17 2008, 22:00