Zabou the terrible

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jeudi, juillet 31 2014

Angelus du 27 juillet - Lire l’Évangile, c’est trouver Jésus et avoir cette joie chrétienne, qui est un don du Saint-Esprit

 

A défaut de partir en Terre Sainte, je suis allée à Rome avec trois autres futurs ex-pèlerins pour prier pour la paix. Dimanche dernier, nous avons participé à la prière de l’Angelus sur la place Saint Pierre.

 

 

 

C’était très beau et l’enseignement du Saint Père particulièrement fort et touchant.

 

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mercredi, juillet 10 2013

« Je voulais vous dire un mot et ce mot, c’est la joie »

 

"La joie n’est pas l’ivresse d’un moment : c’est autre chose ! 

La vraie joie ne vient pas des choses, du fait que l’on possède, non ! 

Elle naît de la rencontre, de la relation avec les autres, elle naît du fait de se sentir accepté, compris, aimé, et du fait d’accepter, de comprendre et d’aimer ; et ceci non pas pour un moment, mais parce que l’autre est une personne. 

La joie naît de la gratuité d’une rencontre ! C’est de s’entendre dire : « Tu es important pour moi », pas nécessairement avec des paroles. C’est beau… Et c’est précisément cela que Dieu nous fait comprendre."

 

Pape François samedi dernier

(http://www.zenit.org/fr/articles/soyez-transparents-avec-votre-confesseur )

 

dimanche, mars 31 2013

Qu’Il vous rappelle toujours à cette joie !

Au cœur de la nuit froide, la chaleur d'un feu à l'assemblée se groupant, se blottissant autour contre le froid ; 
Au cœur d'une nuit, une folle joie naissante qui se lit sur les visages à la lueur des cierges ; 
Au cœur de la nuit, une liturgie riche en signes pour parler à nos sens comme à notre intelligence afin de nourrir notre Foi ; 
Au cœur de la nuit du tombeau, rien de moins qu'une résurrection. 
Au cœur de la nuit, un silence qui n'est plus de mise pour chanter Alléluia à plein cœur : 
Telle est notre Foi, telle est notre Joie ! 
Parce qu'il y aura eu l'événement renversant tout ;
Parce que la pauvreté de l'Amour aura triomphé de la force ; 
Parce que l'Amour a vaincu la mort,  
Rien ne sera plus comme avant 
Dans la mesure où nous Le laissons, 
Dans la démesure où nous Le laisserons nous renverser, nous bouleverser nous-mêmes ; 
Chemin de Pâques, chemin de Vie ! 
Belle fête de Pâques à vous, frères et sœurs lecteurs, à la suite du Ressuscité ! 

jeudi, mai 28 2009

En guise d'hommage : "Et par Zeus, vive le grec !"

 

 

Hier donc, partiels de grec, à conjuguer au pluriel. Derniers examens d’un cursus étrange, le « D.U. », qui certifiera, si je l’obtiens, une certaine connaissance néo-hellénique et ne me servira… à rien (Ah si, il paraît que l’on peut devenir traductrice à Chypre avec ce ‘plome). Une ligne de plus sur mon C.V., pour trois ans d’études : cool.  

 

-  Tu fais du grec moderne, pourquoi ?

 

Je n’ai jamais su répondre à cette question, ne sachant vraiment pourquoi non plus. Je m’y suis lancée un peu au hasard (i.e. En L2, je ne pouvais pas prendre le cours de littérature allemande que je souhaitais suivre et les cours d’italien débutants étaient pris : c’était mon 3ème choix avant l’espagnol, faut pas chercher à comprendre), et puis, un peu (beaucoup ? complètement ?) folle, j’ai continué. Et certainement pas parce que j’étais douée : je ne considère pas savoir parler grec, et ce sans me draper dans une pseudo-humilité détestable. Autant je parviens à comprendre un texte, quelques phrases prononcées, autant mon esprit achoppe toujours sur le passage à l’oral. Un jour, en Grèce, peut-être…

 

Il importe peu. Au-delà d’une langue complexe, proche de son ancêtre sans lui ressembler tout à fait (vous avez VRAIMENT dit que les déclinaisons étaient plus simples ???), à la prononciation délicate (oubliez votre prononciation « érasmienne » du grec ancien !), j’ai découvert quelques fragments d’une civilisation à la fois si proche et si différente de la nôtre, dont la source est la même avec une évolution tellement différente, tellement plus orientale, tellement plus complexe, aussi. Découverte toujours synonyme de richesse,  d'ouverture de la pensée à des voies dont l'on ne soupçonnait pas l'existence.

 

 

En guise d’épilogue, une visite conférence à la formidable exposition sur le Mont Athos (actuellement au Petit Palais, en parallèle de celle sur William Blake que j’irai voir prochainement avec 42, euh, 2 amies plutoniennes). Si elle nous amusa par les « askètes » (la prof était persuadée de correctement prononcer « ascète » ainsi : l’histoire ne précise pas s’il s’agit d’anachorètes hypocondriaques. Incitatus en dit aussi quelques mots), on y admira des œuvres d’art fantastiques, proches des trésors de nos cathédrales par leur richesse sans toutefois être pareils. Mus par un même désir de rendre gloire à la Majesté Divine, l’art des icônes est fascinant, troublant et l’on sent bien qu’elles furent écrites par des priants. D’ailleurs, la prof nous a expliqué qu’avant qu’un cénobite prenne le pinceau, il devait rester longtemps à côté d’un Maître simplement à regarder. Pour apprendre à orienter son regard intérieur dans la même direction ? Je m’interroge sur la place de ce « maître spirituel », me demandant si, par l’Art, ici, on n’entre pas dans le même genre de relation qu’avec un starets, cette relation si bien décrite dans Les Frères Karamazov. Mais je digresse.

 

J’ai été émue par l’icône du baiser de Pierre et de Paul. Dans les monastères du Mont Athos, serait-on donc aussi préoccupés par ce fameux Ut unum sint que nous entendons dans l’Evangile tous les jours en ce moment ? Voit-on cette querelle avec des yeux fraternels ? En tout cas, cette exposition est belle et à voir, même si notre prof en mode « conférencière » était parfois un peu difficile à suivre.

 

Hier, un texte à traduire, une question de rédaction en grec (« La langue grecque : hier, aujourd’hui et demain. Donnez votre point de vue » j’ai même parlé d’Aristote !) et une question de littérature grecque en français (« Vous devez montrer votre connaissance de l’œuvre littéraire de Papadiamandis en rapprochant deux thèmes majeurs de La Tueuse » : j’ai cité la Bible !).

 

Ce que ça a donné ? Je n’en sais rien. Mais il y avait une ambiance émouvante, hier… Car, il faut bien le dire, si certains cours furent ennuyeux, il y avait une ambiance très souvent irréaliste dans ces cours. Entre notre prof si adorable mais aux expressions parfois… pour le moins approximatives, entre les jeux de regard autour de la table ronde, entre les fous rires ridicules ! A vous camarades de labeur, merci ! A vous, Mme C.S., merci de votre gentillesse et de votre sapience ! J’y aurai vraiment passé du bon temps, même quand je traînais les pieds pour y aller. (Et maintenant je sais même que salir une nappe est cause d’annulation de mariage ! Clin d'oeil )

 

Donc, hommage.

Allez, je retourne à mon mémoire.

 

mardi, mai 26 2009

Observations de la bête en veille de partiel de grec

 
Suite de nos observations du premier semestre : observons la Zabou ce soir.
 
* Le pot de nutella est soudainement devenu prisonnier de sa chambre pour une durée indéterminée.
 
* Elle écoute en boucle une musique que sa mère qualifie de glauque à chaque fois qu'elle passe devant la porte de sa chambre (i.e. "Mais non maman, ce n'est QUE la 5ème fois que j'écoute le Dies Irae du Requiem de Mozart / le Miserere d'Allegri ce soir ! Arrête de délirer ! Puis c'est beauuuuuuuuu !" )
 
* Elle a coupé son portable et émet des grognements indéfinis. <note de dernière minute, transcription proposée par notre observateur : "Mgrmpf, pourquoi grmpf grec moderne grmph mémoire, je t'aime grmph, débile Zabou, grmph, pourquoi dé-uh, grmpffff">
 
* La thermos de tisane est de sortie elle aussi et devenue aussi prisonnière de sa chambre : ça en fait du monde avec Jika et les autres copains !
 
Vous en tirez quelle conclusion, vous ? Cette bestiole-là m'inquiète beaucoup.
 

mercredi, mai 13 2009

Apocalypse now !

 
Psycharis trônant devant les néo-étudiants en D.U. III de grec moderne
 
Ce n'était pas sans anxiété que je voyais s'approcher le dernier cours de grec moderne de l'année (j'entends déjà les mauvais coucheurs : "en mai ?" Oui, oui, mais super visite-conférence avec notre prof en vueet examens ensuite : ce ne sont donc pas des vacances !). D'ailleurs, mon dernier cours de grec moderne tout court dans la filière parallèle que je suis depuis trois ans en sus de ma filière principale.
 
Je me doutais donc bien que ce cours allait avoir une saveur tout particulière et qu'il fallait ouvrir grand mes oreilles pour le savourer : aujourd'hui serait peut-être le jour des révélations. Qui sait, j'allais peut-être enfin réussir à parler grec pour de vrai ?
 
Je pris mon stylo plume, contemplai le buste du Vénéré Psycharis me rappelant que j'étais dans un haut lieu néo-hellénique, et commençai à écouter avec attention.
 
Cela commençait bien :
"Mes enfants, aujourd'hui, nous allons tuer des enfants à Skiathos."
Hum... oui. Certes ?
 
Mais surtout, j'appris un secret qu'il ne faudra pas révéler, chers lecteurs : je compte vraiment sur vous pour ce coup-là.
 
"Mais, pour Papadiamantis <ndZabou : un auteur grec de la fin du XIXème que j'ai découvert grâce à ce cours et que je vous recommande>, les femmes sont des êtres créatifs, des êtres VRAIMENT intelligents, capables de trouver des solutions."
 
Je ne sais s'il est réellement besoin de commenter pareille assertion.
 
 
Photo prise en cours (à la pause, tss !) avec mon portable : qualité catastrophique et ambiance glauque à souhait mais l'on peut deviner au fond le buste de Jean Psycharis, fondateur de l'Institut Néo-hellénique de la Sorbonne.
 

vendredi, octobre 10 2008

Le grec, c'est fou !

 
         Comme d'aucuns l'auront remarqué en commentant de façon pitoyable mon pseudo facebook, hier, j'ai repris les cours de grec biblique dans un lieu qui, n'en déplaise cette fois à une Ecossaise, n'est pas louche. Source d'enthousiasme ! -dans son acception étymologique, bien sûr-
 
Bref, fi des mauvais plaisants.
 
Ma découverte la plus marquante d'hier fut liée à une voix : le passif.
 
Des passifs, montrant par là l'appel que Dieu lance, qui, pour Paul comme pour chacun d'entre nous, ne vient pas de notre propre autorité.
 
 
Passif divin pour devenir agent actif de l'Evangile, c'est pas mal non ?
 

mardi, avril 15 2008

Ca m'dépasse...

 
             J'aime les cours de grec moderne que je suis depuis bientôt deux ans dans le cadre de mon UE de langue vivante... c'est toujours pour moi l'occasion de réfléchir à des problèmes dont les profondeurs me dépassent. De beaucoup. Particulièrement les corrections de version.
 
 
 Savoir prodigieux qui me dépasse,
hauteur que je ne puis atteindre !
 
 
Nouvelle cause de nullité de mariage ??? Sarcastique
 
 

lundi, avril 7 2008

Un cours qui a du chien

 
- Toutou. Je me demandais... le toutou est-il mélioratif ?
- Non, le toutou est péjoratif.
- Ah, merci.
- Le toutou est donc tout à fait pertinent.
 
Le grec ? Chienne de langue...
 
Mise en contexte : traduction de la condamnation de Jésus par Pilate.
Eh oui...
Moralité ? Faites du grec (biblique) !