Zabou the terrible

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Mot-clé - Le caté autrement

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mardi, octobre 31 2017

Sous le signe de l'amour

Dans les autres éléments vécus à l'EPJ, j'ai curieusement découvert un manuscrit apocryphe un matin devant les jeunes lors de l'accueil de la Parole... comme une petite aide pour méditer le mystère de la Croix, comme une petite aide aussi, la veille de la Toussaint, à nous laisser mieux tourner vers la sainteté. 

 

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Je m’appelle Simon et il y a quelques années, j’ai vécu quelque chose d’incroyable : j’écris ce texte pour que la mémoire en soit gardée à jamais. J’étais alors un jeune papa, fier de la naissance d’Alexandre et de Rufus, mes fils, et j’aimais énormément ma ville, Jérusalem, ville sainte pour nous les Juifs. Ici, on se sentait proche du Seigneur 24h/24 !

 

Mais ce jour-là, je m’en rappellerai toujours, je n’ai jamais été aussi proche du Seigneur. Ce jour-là, il y avait de l’agitation en ville : c’était jour de crucifixion, le plus affreux et le plus déshonorant des supplices. Un grand agitateur devait être mis à mort ce jour-là par les Romains qui occupaient notre pays : à moi, on m’avait dit qu’il était surtout un grand prophète, un homme qui parlait de la part de Dieu. J’étais curieux : et si c’était un prophète qu’on allait tuer au lieu de l’écouter ? C’était suffisant pour que je cherche à rejoindre au plus vite le Golgotha, le lieu des exécutions, en rentrant de mes champs !

 

Et là… Et là… ma vie a basculé. En me voyant arriver, les Romains, qui connaissaient ma force, m’ont interpelé pour que je vienne aider à porter la croix de celui qu’on appelait Jésus. J’ai croisé Son regard, j’en ai été bouleversé.

 

Cet homme était plein de sang, plein de poussière, exténué mais il portait un regard d’amour sur moi. Un regard que je n’avais jamais vu. J’avais l’impression que c’était lui qui m’avait appelé pour que je l’aide… Il m’avait appelé pour me dire simplement : « viens, tu es aimé, à un tel point que tu ne le sais même pas encore ». Je n’avais jamais vu un amour aussi fort chez quelqu’un.

 

Alors, avec Lui, j’ai porté sa croix. Je sais déjà que quelqu’un écrira des siècles plus tard : « Dieu t’a créé sans toi mais il ne te sauvera pas sans toi ». C’était et c’est tellement vrai : Dieu m’a créé sans moi mais ne me sauve pas sans moi !

 

Ce jour-là, j’ai perçu quelque chose d’un grand mystère que je n’ai toujours pas fini de comprendre. Ce Jésus, c’était Dieu ! Et c’était fou : en mourant… en mourant pour moi, il venait pour me sauver !

 

En m’appelant à porter sa croix avec lui, il m’aidait surtout à porter toutes mes petites croix du quotidien. Ou plutôt, il portait avec moi tout cela : il portait mes soucis, mes inquiétudes, mes souffrances et même tout ce que je faisais de mal. Avec moi. Pour moi.

 

Plus tard, moi Simon, je serai parfois représenté bras dessus bras dessous avec Jésus dans ce qui est le moment le plus terrible de Sa vie. Par cela, il m’associait à Sa mort mais aussi à Sa résurrection.

 

Aujourd’hui, je sais que Lui porte tout avec moi et pour moi. Parce que j’ai eu la grande chance de porter un instrument de supplice sur mon dos qui est devenu, grâce à Jésus, le plus grand de tous les signes d’amour.

 

 

Simon de Cyrène

mercredi, octobre 18 2017

Au Souffle de Sa Parole

 

Dans les projets Zabouiens 2017-2018, il y a cette idée un peu folle de passer un w-e en abbaye entre chaque période de vacances scolaires. Tout simplement pour que, dans un début d'année que je savais d’avance être (sur)chargé, l'Essentiel garde primauté. A fortiori dans une vie de jeune consacrée : joie de donner et de passer du temps avec le Bien-Aimé ! Dont acte : premier week-end il y eut il y a quelques jours. Mais, afin d’orienter encore mieux ces week-ends au désert, j’y ai adjoint un programme de lecture de la Parole de Dieu.

 

Ainsi, ce week-end, ô folie, j’ai lu la Genèse et ses 50 chapitres à voix haute en une journée. Ne croyez pas qu’il s’agissait d’une expérience façon exploit sportif « I did it », malgré la satisfaction certaine d’arriver au bout : non, il s’agissait d’un moyen suggéré et préparé par un moine pour laisser la parole de Dieu entrer plus profondément en moi, cette fois-ci à travers les textes des origines.

 

Je me suis laissée surprendre par cette expérience incroyable avec un bonheur certain !

 

Lire la Parole à haute voix,

Prêter mon souffle, parfois hésitant, à Son Souffle, toujours sûr,

Laisser en retour le Souffle marquer mon propre souffle,

Lui laisser donner Sa cadence, Son rythme, Sa folie…

 

Laisser les mots passer à travers mon corps, ma chair, ma vie,

Pour que le Verbe incarné y fasse chaque jour plus Sa demeure.

 

https://generationvoyage.fr/wp-content/uploads/2014/07/monastere-saint-georges-wadi-qelt-cisjordanie-3.jpg

 

samedi, avril 2 2016

Thomas selon Jean selon Pierre

 

Parce que je me suis prêtée à un petit exercice priant… L’Évangile de demain imaginé d’un autre point de vue !

 

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/07/Le_Caravage_-_L'incrédulité_de_Saint_Thomas.jpg/280px-Le_Caravage_-_L'incrédulité_de_Saint_Thomas.jpg 

                 C’était le premier jour de la semaine. J’étais troublé. Il y avait eu la mort de Jésus, cet homme exceptionnel que je suivais et que j’aimais de tout mon cœur, cet homme qui était mon ami, mon frère et mon maître : j’en ai été bouleversé de tristesse. Mais depuis peu, j’étais encore plus troublé car, moi, Pierre, j’étais entré dans le tombeau du Seigneur et je n’avais vu que des bandelettes et des linges… Alors, bien sûr, Jean, lui s’est mis tout de suite à croire parce que c’était écrit quelque part dans la Bible selon lui, et puis Marie de Magdala a dit L’avoir vu mais que croire ? Ce n’est qu’une pauvre femme, en plus complètement amoureuse du Seigneur : elle serait capable d’en avoir des hallucinations liées à sa tristesse ! Je suis troublé… j’aimerais tellement croire qu’il est ressuscité, qu’Il n’est plus mort… Mais enfin, cela ne semble pas très possible. Et puis, les Juifs nous recherchent, nous ses disciples les plus proches. On se réunit entre nous mais nous avons peur d’eux, nous sommes tristes de sa mort. A quoi bon tout cela ? Ne faudrait-il pas mieux nous disperser, reprendre nos métiers et garder de Lui le souvenir d’un homme bon et doux, d’un ami et d’un vrai prophète du Seigneur ? Nous doutions ensemble, nous pleurions ensemble. 

 

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samedi, octobre 19 2013

Durant une semaine mais pour que ce soit pour la vie


"Mettez-vous à mon école car je suis doux et humble de coeur" (Matt. 11, 29) 


lundi, mai 27 2013

Petit caté pratique avec Kaamelott : l’amour du prochain

 

Quand les premiers – hélas si rares – rayons de soleil pointent leur nez, une classe d’élèves mute soudain en une horde incontrôlable et incontrôlée… A tel point qu’après s’être égosillé, le professeur se sent plus ou moins pris d’accès de fureur – qu’il contient fort heureusement pour conserver sa posture magistrale.

 

En résumé, tout cela pour vous dire que, dans une classe, c’est parfois comme dans la vidéo qui suit mais qu’on n’en demeure pas moins humain, qu’on n’en demeure pas moins chrétien.

 

Voici donc une vidéo pour mûrir notre « aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés », même si Seigneur, si Tu savais (enfin, Tu le sais, mais on fait comme si) comme le comportement de Machin m’énerve !!! …

 

… pour toujours travailler son « voyez comme ils s’aiment » en travaux pratiques ! ;-)