Zabou the terrible

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jeudi, avril 30 2009

Et le titre mondial est attribué à...

 
Mon antre
 
On pourrait croire que je travaille sérieusement.
Certains le disent. Certains le penseraient même ! 
(Amazing ! Ils sont fous ces Lecteurs !)
 
Pourtant, quand on voit c'qu'on voit et qui sort d'une soirée pourtant dite "studieuse"...
 
 
 
« Tromperie et falsification : un "je" de dupes »
 
 
 
On n'a vraiment pas raison de penser c'qu'on pense.
 
Et point n'est besoin de parler des « pleins feux sur l'artifice » et autres « mondes "sens" dessus-dessous ».
 
 
Vous croyez, qu'un jour, je deviendrai sérieuse ?
 
(Question subsidiaire : Vous croyez vraiment aussi que je vais valider mon mémoire avec de pareils délires ? Yeux roulants )
 

dimanche, avril 26 2009

Compte rendu de lecture

Compte rendu de lecture :

Tarzan : une lecture métaphorique de la relation étudiant – directeur de mémoire en master 1 de Lettres Modernes

Voir ici l'article de Melle Maggy J., dite ESU dont il sera question dans ce compte rendu.

Mademoiselle ESU nous offre là un bel ouvrage, dénotant sans nul doute un intérêt brûlant dans l'affaire (on rappellera qu'elle-même effectue actuellement un travail de recherche en master 1 de littérature comparée sous la direction de, de... euh, son nom m'échappe). La démarche est claire, on suit bien sa pensée même si quelques détails nous échappent parfois à cause du mode souvent allusif de l'auteur : nous comprenons qu'elle ne souhaite attirer sur son dos les foudres Mâgistrâles mais il faut être conséquent avec le sérieux d'une étude universitaire, vouée certainement au plus grand avenir.

Son choix est d'aller à contre-courant des Normes Lettreuses avec une étude proposant une structure binaire (bouh !), choix surprenant mais porté par une allégresse formidable de la plume et l'on adhère, quand même. (Bon, je dis ça pour pas qu'elle m'agresse en fait).

Argumenté, son propos est éclairant mais nous ne pouvons nier le caractère de parti-pris et d'absence de sources précises pour certains de vos propos : que vous apprend donc votre directeur, mademoiselle ? Où sont les notes de bas de page ? Et la bibliographie ? Et les petites cap'... Et les petites majuscules ? Concernant le parti-pris, pourquoi ces deux cas visiblement choisis aux antipodes ? 

Pourtant, il suffit d'écouter... et l'on se sent entraîné dans la folle ronde propre aux masterants : folie, désespoir, folie, enthousiasme, folie, rage, folie. C'est tragique mais tellement sublime !

Je dois arrêter là ce maigre compte rendu car "La préparation du mémoire représente la partie essentielle du travail dans l’année de master ; c’est aussi la spécificité de l’initiation à la recherche." (Maison des Fous) et autre chose mobilise donc mon esprit de jeune masterante sinon vais me faire tancer par mon directeur.

   

Mais, surtout, souvenez-vous de TOUT lire métaphoriquement.

Et vice et versa.

 

vendredi, avril 24 2009

Ô Mémoire, mon beau mémoire...

  
Granhun
Impression d'une impression.
 
La suite viendra.
 

lundi, avril 20 2009

Huysmans et l'humour noir

 
De nombreuses personnes reprochent à Huysmans la tonalité sombre de son oeuvre et me prennent pour une frappadingue quand j'affirme naïvement que Huysmans me fait beaucoup rire. Ce petit texte d'André Breton leur fera peut-être comprendre pourquoi parfois, en lisant, tout simplement, tout humblement, j'exulte !
 

          « Par l’excès des couleurs sombres de sa peinture, par l’atteinte et le dépassement d’un certain point critique dans les situations désolantes, par la préfiguration minutieuse, aigüe, des déboires qu’entraîne à ses yeux, dans l’alternative la plus banale, toute espèce d’opinion, [Huysmans] parvient à ce résultat paradoxal de libérer en nous le principe de plaisir.

Les réalités extérieures présentées systématiquement sous leur angle le plus mesquin, le plus agressif, le plus blessant exigent du lecteur […] une réparation constante de l’énergie vitale, minée par l’accumulation des tracas quotidiens qu’on lui rend tout à coup sensibles. […] Il paraît renoncer pour lui-même au bénéfice du plaisir humoristique et […] nous pouvons croire que ce bénéfice nous est exclusivement réservé, l’auteur ne se départant pas d’une attitude accablée qui nous donne à chaque instant l’illusion de prendre sur lui l’avantage. Il y a ici d’une intention délibérée, d’une méthode thérapeutique réfléchie, d’une ruse destinée à nous  faire surmonter sa propre misère. »

André Breton, Anthologie de l'humour noir

 

samedi, avril 18 2009

Hier midi

Hier midi donc (oui, je répète le titre parce que certains ne suivaient pas, ne dites pas le contraire, je vous ai vus), mes grands-parents m’ont invitée au resto alors que nous rentrions de Normandie.  Je suis sûre que vous êtes heureux de l’apprendre.

Le problème actuel de la Zabou, c’est que, ô surprise, vous ne vous en seriez pas doutés à la lecture de ce blogue, elle est actuellement passée en mode « rédaction de mémoire », un mode qui ne s’enclenche pas automatiquement mais délicat à passer sur « off » une fois que le cran est passé. Ce qui ne veut pas dire que ça rédige beaucoup mais que ça pense, un peu, ou parfois pas du tout, là-haut. En tout cas, ce qui est clair, c’est que l’intellect est à l’ouest. Alors, quand il l’était déjà un peu initialement…

Bref. Il y avait du monde, plein de monde. Et Zabou, seule, commença à avoir une terrible envie de rigoler, à la stupeur de ses grands-parents -gens comme il faut, pas de bruit, pas de désordre, insupportable d’avoir une terrible petite-fille !-, et à avoir une démangeaison insupportable. Il me fallait dégainer mon exemplaire d’À vau-l’eau pour déclamer ces quelques lignes :

 

Et M. Martinet s’arrêta sur le palier, devant une porte à tambour vert. Là sonnaient de grands bruits d’assiettes sur un bourdonnement ininterrompu de voix ; puis la porte s’ouvrit et, en même temps qu’un violent hourvari, des gens en chapeau se précipitèrent dans l’escalier et ! battant la rampe avec leurs cannes.

M. Folantin et son camarade se garèrent, puis ils poussèrent à leur tour la porte et s’introduisirent dans une salle de billard. M. Folantin, pris à la gorge, recula. Cette pièce était noyée dans une épaisse fumée de tabac, traversée par des coups de queues ; M. Martinet entraîna son invité dans une autre pièce, où la buée était peut-être plus intense encore, et çà et là, dans des chants de pipes bouchées, dans des écroulements de dominos, dans des éclats de rire, des corps passaient presque invisibles, devinés seulement par le déplacement de vapeur qu’ils opéraient. M. Folantin resta là, aliuri, cherchant à tâtons une chaise.

M. Martinet l’avait quitté. Vaguement, dans un nuage, M. Folantin l’aperçut, sortant d’une porte. Il faut attendre un peu, dit M. Martinet, toutes les tables sont pleines ; oh, ce ne sera pas long !

Une demi-heure s’écoula. M. Folantin eût donné bien des choses pour n’avoir jamais mis le pied dans cet estaminet, où l’on pouvait fumer, mais où l’on ne se nourrissait pas. De temps à autre, M. Martinet s’échappait et allait s’assurer que les sièges étaient toujours occupés. Il y a deux messieurs qui en sont au fromage, dit-il d’un air satisfait, j’ai retenu leurs places.

Une autre demi-heure s’écoula. M. Folantin se demanda s’il ne ferait pas bien de se diriger vers l’escalier tandis que son compagnon guettait les tables. Enfin, M. Martinet revint, lui annonça le départ des deux fromages et ils pénétrèrent dans une troisième pièce où ils s’assirent, serrés comme des harengs dans une caque.

Sur la nappe tiède, dans les éclaboussures de sauce, dans les mies de pain, on leur jeta des assiettes, et l’on servit un bœuf coriace et résistant, des légumes fades, un rosbif dont les chairs élastiques pliaient sous le couteau, une salade et du dessert. Cette salle rappela à M. Folantin le réfectoire d’une pension, mais d’une pension mal tenue, où on laisse brailler à table. Il n’y manquait vraiment que les timbales au fond rougi par l’abondance, et l’assiette retournée pour étaler sur une place moins sale les pruneaux ou les confitures.

Certes, la pâture et le vin étaient misérables, mais ce qui était plus misérable que la piâture et plus misérable que le vin, c’était la compagnie au milieu de laquelle on mâchait ; c’étaient les maigres servantes qui apportaient les plats, des femmes sèches, aux traits accentués et sévères, aux yeux hostiles. Une complète impuissance vous venait, en les regardant ; on se sentait surveillé et l’on mangeait, découragé, avec ménagement, n’osant laisser les tirants et les peaux, de peur d’une semonce, appréhendant de reprendre d’un plat, sous ces yeux qui jaugeaient votre faim et vous la refoulaient au fond du ventre.

 

Bon, je n’ai pas lu à voix haute mais ricanais consciencieusement : le mémoire nuit gravement à la santé. Finalement, cela a tardé mais je peux vous le dire : j’ai bien mangé.

Passons aux aveux

 
Avec quelques jours de retard dus à cette connexion normande pas vraiment performante.
 
 
J'ai essayé de le semer.
Mais "Il" m'a retrouvée...
 

mercredi, avril 15 2009

100ème ndbdp !

 
Pour fêter ma 100ème note de bas de page (eh oui, m'sieurs-dames, j'en suis réduite à ça...), un texte qui me fait vraiment rire issu d'un groupe Facebook.
 
A brief guide to scientific literature:

- It has long been known == I haven’t bothered to check the references.
-It is known == I believe.
-It is believed == I think.
-It is generally believed == My colleagues and I think.
-There has been some discussion == Nobody agrees with me.
-It can be shown == Take my word for it.
-It is proven == It agrees with something mathematical.
-Of great theoretical importance == I find it interesting.
-Of great practical importance == This justifies my employment.
-Of great historical importance == This ought to make me famous.
-Some samples were chosen for study == The others didn't make sense.
-Typical results are shown == The best results are shown.
-Correct within order of magnitude == Wrong.
-The values were obtained empirically == The values were obtained by accident.
-The results are inconclusive == The results seem to disprove my hypothesis.
-Additional work is required == Someone else can work on the details.
-It might be argued that == I have a good answer to this objection.


Ah ah ah !
Comment ça ?
Je vais pas bien ?
Vous croyez ?
 
Bon, je viens d'apprendre ce qu'étaient des "scabieuses" et des "poutargues de mulets".
C'est cool en fait de faire un master 1 de littérature : ça change la vie !
 

lundi, mars 23 2009

J'ai une question

 
J'ai une question
 
Quand les crochets sont-ils devenus plus sexys que les parenthèses ?
 

mercredi, mars 11 2009

Bonne Nuit Froide BNF

J’écris ce billet emprisonnée et cherchant l’issue, dans la Grande BNF. Rez-de-jardin, le coin des chercheurs de 21 à 101 ans pour ceux qui ne connaissent pas. De grandes salles et un « club des Lettres » où le seul plaisir du lieu fait doubler le tarif du cappuccino.

Ca se présente comment ?

Oh, des tables à perte de vue, des rangées de livre, des livres sur les tables, et à chaque place, un chercheur : la foule étant innombrable, les sexes et les âges sont variés. Pourtant dans ce microcosme où l’engeance humaine dite intellectuelle grouille, l’on sent une solitude infinie sous ces voûtes de béton armé, à l’ombre de la verrière aux oiseaux dessinés, censés faire rêver et élever les cœurs dans cette cathédrale sans âme !

La recherche est aride, solitaire, prise de tête mais passion : on le sait, c’est un fait. Mais pourquoi ces mines défaites ? Pourquoi ces têtes de taulards malheureux et désespérés alors que vous avez normalement pleinement choisi de faire ce travail pour lequel vous cherchez sans cesse ?

Journée peu productive ? Soucis indicibles ? Je ne peux le croire pour chacun : la tristesse et non la joie règne céans et l’on pourrait vous croire morts alors que vous travaillez souvent à rendre vivants les mo(r)ts. Quelle responsabilité que la vôtre, la nôtre ! Et vous avez peur des vivants vos voisins ?

Dans ces lieux où être en master 1 est le minimum syndical requis, l’on pourrait croire tout aseptisé pour ces âmes « bien nées » mais non : cela pue la charogne et la Vacuité Infinie tout à la fois. Et tous ces cerveaux sont bien pleins ! Et bien plus que le mien ! Et j’admire ! Mais je doute des cœurs et je retiens le mien qui a sans cesse envie de crier : réveillez-vous ! Réveillez-vous, ô vous qui dormez !

Parfois, allant chercher un livre au comptoir, je rêve de jeter un frisbee au-dessus de toutes ces têtes. Je rêve de gens heureux -ou non, plutôt joyeux car le bonheur plénier n'est point pour ici bas- cherchant, même quand ce n’est pas marrant. Je rêve de personnes osant le farfelu, la légèreté, l’inattendu, dans le quotidien aride de la Recherche.

Je ne fais simplement que rêver à ceux qui seraient sérieux sans se prendre au sérieux.

J’en connais, certains…

Je suis définitivement une candide à mauvais esprit mais je suis sûre d'une chose : « ils » ne m’auront pas.

 

samedi, mars 7 2009

Lire Huysmans, toujours

             "Ombres projetées sur un personnage qui demeure toujours un peu mystérieux pour nous. Huysmans est fantomatique, spectral ; peut-être sa spécificité est-elle d’être insaisissable. [...]

             Qui entre dans Huysmans est obligé de laisser tomber ses vieux vêtements de structuralisme invétéré. Ici l’homme est l’œuvre, l’œuvre l’homme. D’ailleurs l’homme Huysmans l’a explicitement voulu ainsi. C’est sa poétique qui en témoigne. Tout en enchevêtrant de la manière idiosyncrasique qui est la sienne ce qui appartient à la vie et ce qui vient de la littérature, Huysmans nous force d’accepter qu’il est impossible de séparer la littérature et la vie. […]

             C’est comme si l’on signait un pacte avec l’auteur. Si vous voulez lire mes livres, il faut accepter que vous fassiez autre chose que de lire simplement un texte. Vous allez me rencontrer dans mon œuvre, moi, mort-vivant vous adressant la parole d’outre-tombe."

 Marc Smeets, "Images de Joris-Karl Huysmans", in Joris-Karl Huysmans, CRIN n°42, 2003

jeudi, mars 5 2009

De l'art problématique

  

Voilà.

 

Un jour, j’ai pris un texte que j’aimais, sans problème.

 

Et l’on m’a dit –alors je me suis dit- qu’il fallait que je lui pose et que je me pose un problème. Ca m’a posé de sacrés problèmes pour le trouver ce problème, et pire pour l’expliquer ! Non pour le guérir en l’explicitant mais pour expliquer pourquoi je trouvais que c’était un problème. Après, il ne restait plus qu’à résoudre ce problème, ce qui va encore me poser plein de problèmes.

 

Je crois que je suis folle, à moins que je ne sois déjà à rebours du sens. Ca vous pose un problème ?

 

samedi, février 21 2009

Plans sur la comète

 
Et chercher dans le Ciel le Chemin de son étoile
 

Que ce soit ici ou ailleurs, ces derniers temps ont révélé en creux la sourde faiblesse du masterant : ses problèmes, son goût du travail, ses aridités… Bref, sa passion. Ici ou ailleurs, on a vu des nuits noires devenir blanches pour de sombres histoires de plan qui visent pourtant à éclaircir un problème : des prises de tête que l’on ne peut comprendre si l’on ne saisit pas tout ce que l’on met de soi dans un travail de ce genre.

 

Faire un plan, ce n’est pas s’asseoir à son bureau et commencer à écrire. Ce n’est pas non plus simplement savoir compter jusqu’à 3 en chiffres arabes et romains ou réciter son alphabet jusqu’à la lettre c. D’ailleurs, ce n’est pas simplement non plus le temps passé à son bureau ou en bibliothèque à lire, à annoter… Qui compte cela ?

 

Ce travail qui se forge, jour après jour, par le biais de nos esprits, de nos mots, de nos mains.

 

Passer une étape, dans la lutte permanente, aussi bien dans le « ça va pas » que dans le « je suis enthousiaste », avec autant d’ardeur et de conviction.

 

Puis la joie de regarder toutes ces pages : c’est moi ?

Je ne sais pas pourquoi je vous raconte tout cela.

Ou si, peut-être pour une simple et bête raison : parce que j’aime ça.

 

jeudi, février 19 2009

Cri de la bête smileysante

 
Raaaaaaah
Endormi
 
Factum est.
Sourire
 

mardi, février 17 2009

Juste un détail

 
     Le verdict du séminaire de vendredi était clair : démarche valable mais III (Grand Trois pour les non-initiés) à développer. Aujourd'hui, je m'y suis mise et ai annoté la chose. En rentrant et en me relisant ce soir, j'ai de suite trouvé ça plus clair.
 
Mémoire yourself
 
Pas vous ?
 

mardi, février 10 2009

Prière "conclusive"

 
        Chaque relecture d'un livre éclaire d'un jour nouveau l'oeuvre étudiée et aimée. Mais certaines lignes -ici, la prière conclusive d'A rebours- provoquent toujours ce petit quelque chose au coeur indéfinissable et toujours présent, qui nous pousse à croire toujours plus loin. En quoi ou en Qui n'est pas de mon ressort. Ou peut-être finalement.
 
 
Ah ! Le courage me fait défaut et le coeur me lève !
 
- Seigneur, prenez pitié du chrétien qui doute, de l'incrédule qui voudrait croire, du forçat de la vie qui s'embarque seul, dans la nuit, sous un firmament que n'éclairent plus les consolants fanaux du vieil espoir !
 
In J.-K. Huysmans, A rebours.
 

dimanche, février 1 2009

Histoires de mémoire

 
HISTOIRES DE MEMOIRE
~Une production des Sorbonnards Associés~
(et de quelques autres)
 
Et comme promis !
 
 
 
 
 
 
Dans les rôles principaux sorbonnards :
Igor D.
Maggy J.
Nico P.
Zabou PdLG
 
Dans le rôle de la GP : Erika H.
Dans le rôle de miss fromage : Lisa C.
 
Dans le rôle de la camerawoman : Zabou PdLG (sauf quand c'est mal cadré, là, c'est Maggy !)
 
Dans le rôle du public compatissant : Clarusque G., M.-C. C., Fifine A.
Dans le rôle des rires pas enregistrés, notre séminariste en chef : Toninou C.
 
 Enjoy !
 

mardi, janvier 20 2009

Le calembour du jour (20 janv. 2009)

 
          Précisons tout d'abord, à ceux qui n'auraient pas encore compris ou ceux que je n'aurais pas encore assez tannés avec mon sujet, que je travaille cette année sur la sensorialité, c'est-à-dire les sens à donf. Ce point es-sentiel posé, citons :
 
"Si j'osais, je dirais que... ça va dans le bon sens !"
 
Mon directeur, juste après la présentation orale de ma problématique - état des recherches
 
Amis ou lecteurs, je crois que mon humour que vous qualifiez souvent de "pourri" ne va guère s'améliorer en master.
 
Tant pis pour vous après tout ! Tire la langue

vendredi, janvier 16 2009

De tout, avec parcimonie

 
 

Il paraît que la luminosité naturelle, c’est ultra-important.

Pour la santé, pour le cerveau, pour le teint tout ça, tout ça.

Alors,  « ils » pensent à tout dans le Bunker.  

Cool.

 

(J’ai peur ! J’veux sortir de la fosse aux vélociraptors ! J'veux revoir le grand ciel bleu !)

 

Le der des der du 1er semestre de M1 ou tenter de transformer l’Essai ?

 

 Z’avez tous été adorables, alors je vous raconte mon partiel.

 

(Pff… 16h – 20h, ils ont de ces idées quand même ! Je suis sûre qu’ils ont des contrats avec les types qui gèrent les machines à café !)

 

Installation. Concentration. Distribution.

 

Merdum, deux sujets tentants, indécision. Que prendre ?

 

Entre Lubac et Yourcenar, mon cœur balance terriblement. Le célèbre théologien d’une part, la romancière de L’œuvre au noir de l’autre, qui est un sacré bouquin quand même, bien qu’il n’appartienne pas à mon top ten. Euh, bon, si je regardais les contenus, plutôt, les idées éventuelles qui me viennent au lieu de méditer rêveusement sur les auteurs des citations ? Peuh, rien pour me décider, je regarde si une pièce ne traîne pas dans le coin pour tirer ça à pile ou face et puis je me dis que j’aurais un peu l’air ridicule surtout que les autres se sont déjà mis au travail visiblement.

 

Je ne trouve décidemment pas mes petits camarades très joueurs cette année, c’est bien dommage.

 

Après ces considérations hautement philosophiques, je me dis qu’il faudrait peut-être me bouger. Allez, quel est le sujet le plus exaltant ? Le deuxième ? Allez, c’est parti pour le deux, Mânes de Marguerite (non, pas toi Maggy !), soyez avec moi !

 

Je remplis mon brouillon avec des flèches dans tous les sens et des exclamations péremptoires  pour ponctuer l’ensemble comme à mon habitude. Je lorgne vers ma voisine qui a un brouillon déjà bien organisé, ça me déprime complètement, je reprends donc mes schémas bordéliques d’idées. Par miracle, elles finissent par se ranger toutes seules comme des grandes, ah les bonnes filles.

 

Alors hop, c’est parti pour la rédaction. J’écris, je noircis des pages, des pages (oh tiens le prof vient de passer une tête par la porte pour nous dire coucou, c’est bien gentil. Vous ne voudriez pas nous apporter un p’tit café s’il vous plaît ? Non ? Bon tant pis), encore des pages et toujours des pages. C’est bien ça le problème de la littérature comparée, à mon sens, on peut tellement parler de tout qu’il est parfois difficile de s’arrêter en pleine envolée. Et puis, j’ai mal à la main à force moi, c’est pas humain de nous laisser seulement 4h pour rédiger un essai. (Oui, j’étais d’humeur revendicatrice ce jour) On a à peine le temps de rêvasser, c’est nul.

 

Ouille, plus que 8 minutes, ma conclusion n’est pas faite. Allez, vite, à l’arrache et une belle citation de Jaccottet pour finir. Hop, relecture rapide. On rend tout ça et vive les vacances l’intersemestre ! On ne râle pas : j’ai VRAIMENT des choses à y faire pour une fois.

 

Et puis, j’ai vraiment besoin de changer d’air, aussi.

 

Comment ? Ah le sujet, vous le voulez ? Bon, alors le voilà :

 
Marguerite Yourcenar, dans sa postface à Un homme obscur, formule ainsi ce qu'elle estimait être le défaut de la première version de cette longue nouvelle : "Tout cela restait gris sur gris comme l'est souvent une vie vue du dehors, jamais une vie vue du dedans". Les "Vies" romanesques vous paraissent-elles devoir leur intérêt au fait d'être "vues du dedans" ?
 

samedi, décembre 20 2008

Peut-être...

 
"S'enfoncer dans l'érudition, c'est atteindre ces régions où l'on ne vous rejoint plus, s'avancer vers ces pointes extrêmes de la connaissance, ces fins fonds de tiroir où, peut-être, se trouverait Autre chose."
 
in Pierre Jourde, Huysmans : A rebours ou l'identité inchangée
 
Peut-être...
Et si... ?
 

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