Etre responsable de groupe. D’aucuns voient ça comme un titre honorifique ; les mieux informés savent en quoi cela consiste réellement : un service, comme un autre… plutôt même un peu plus lourd.
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vendredi, avril 23 2010
Par Zabou le vendredi, avril 23 2010, 10:02
Etre responsable de groupe. D’aucuns voient ça comme un titre honorifique ; les mieux informés savent en quoi cela consiste réellement : un service, comme un autre… plutôt même un peu plus lourd.
dimanche, février 7 2010
Par Zabou le dimanche, février 7 2010, 22:15
Je n’ai jamais été une grande « tactile »[1].
Quand certains aiment se promener sans cesse aux bras les uns des autres, se prendre dans les bras à tout va, pleurer dans le giron d’un tiers, peu expressive, je marque généralement une certaine distance. Pudeur du geste… peut-être trop grande ?
dimanche, décembre 6 2009
Par Zabou le dimanche, décembre 6 2009, 22:29
Je revois ses yeux écarquillés quand, ayant regardé ma montre et dit qu’à cette heure là, normalement, on était à la paroisse, elle me répondit, comme frappée d’une idée soudaine :
« Mais… Mais comment ils vont faire les prêtres sans nous ? »
Petit rire charmé.
Bien sûr, c’est mignon, c’est rêveur et l’on adopte vite le sourire condescendant de l’adulte amusé des réflexions naïves de l’enfant : comme si le prêtre ne savait pas se servir des burettes tout seul comme un grand !
Dans l’absolu, c’est bien vu, terriblement bien vu. Et d’une pertinence à remuer nos âmes d’adultes, si habituées.
Comment les prêtres
vont faire sans les servants, cela veut dire "comment les prêtres si
pas les laïcs ?" . Et cela
signifie surtout une question lancée à chacun : comment Dieu fera-t-il sans moi, si
je ne viens pas prendre ma place ?
samedi, décembre 5 2009
Par Zabou le samedi, décembre 5 2009, 01:13
Je n’ai rien à dire tant, en ce moment tout est froid, ensommeillé, enfoui…
Et puis, tout est de
nuit : les jours sont courts et ne semblent qu’un bref éclat entre deux
périodes plus sombres. Quand, comment, quoi écrire quand la lumière qui nous
attire semble nous fuir ?
Dans l’enfouissement
de l’hiver, je suis partie, dehors, loin (un peu), respirer l’air, le vent.
vendredi, septembre 25 2009
Par Zabou le vendredi, septembre 25 2009, 17:36
J’en ai marre de ces pseudo-débats sur le rôle de la femme… surtout en liturgie. Où les tensions théoriques sont plus présentes que l’expérience, que le vécu. Alors, puisque quelqu’un en plaisantant sur le questionnant billet « où sont les femmes ? » des sacristains en faisait la remarque : « pourquoi pas un prochain billet sur la liturgie écrit par une femme ? », je le fais, de façon un peu lointaine, et chez moi encore. Parce que c’est brûlant comme le montrent les commentaires du pourtant beau billet du P. Emmanuel Pic, je parle, et pas dans une optique de combat mais dans celle d’un témoignage : celui d’une « fille servante d’autel ».
dimanche, août 2 2009
Par Zabou le dimanche, août 2 2009, 18:37
Heidelberg, ville de Luther.
Heidelberg, ville où le protestantisme gagna vite les cœurs.
Heidelberg : il fallait que la Contre Réforme vînt.
Elle vint : les Jésuites arrivèrent. Mais que faire quand les églises sont déjà temples ?
En construire une neuve, bien sûr ! Mais comment ?
Vous prenez deux églises protestantes (en bleu), vous trouvez le milieu et vous construisez une monumentale église au milieu sur le modèle de celle du Gesu à Rome avec le collège qui va avec : vous obtenez la Jesuitenkirche. (en rouge) /Je pense qu'on voit mal sur d'aussi petites photos mais j'ai fait ce que j'ai pu/.
Une église baroque jamais terminée, ça dépote sec à l’intérieur !
Monumentale église qui a oublié d’être surchargée. Belle église où le blanc est rehaussé de quelques touches dorées, de sculptures conçues assez logiquement (Pierre correspond à Paul, Augustin à Ambroise usw.)
Ce matin encore, j’y suis allée à la messe et, non simplement vêtue de blanc, je dus… lire la prière pénitentielle ! Au-delà du côté surprenant de la chose (« Aber… aber… Ich bin Franzose ! Ich spreche nicht gut ! »), je dois raconter que j’ai été accueillie d’une façon formidable depuis que je suis ici aussi bien par le clergé que par les diverses personnes engagées : sacristain, organiste, lecteurs et servants. Et même par le clergé international puisqu’un prêtre tchèque et un prêtre slovaque se trouvaient là également. D’une façon fraternelle, pas comme une étrangère, juste une sœur en Christ qu’ils se réjouissaient d’accueillir. Et pourtant, qui suis-je sinon une simple petite laïque française sans importance ?
Je n’aime pas trop les expressions toute faite comme « citoyen du monde » ou encore tout ce que l’on peut raconter sur l’Europe, sur le fait de se sentir européen : cela sonne à mon oreille comme autant de mots ronflants qui ne recouvrent trop souvent que du vide ou, pire, une négation de notre propre patrie.
Mais, ce matin encore, dans cette belle église, j’ai cru ressentir à nouveau et vivre un peu plus ce que c’était, ce que c’est qu’être catholique.
dimanche, juin 14 2009
Par Zabou le dimanche, juin 14 2009, 14:01
Une année touche à sa fin. Encore une.
Comme toujours, il y a une part de rite dans ces fins d’années :
Le grand jeu, les engagements des novices,
Les rires, l’émotion.
Comme chaque année, moi aussi, l’organisatrice, la responsable, je me laisse toucher,
Émerveillée que je suis quand je regarde ce groupe.
Ou plutôt, non, pas ce « groupe », mais bien tous ces jeunes, un à un.
Ces regards, ces sourires, que je connais tant, que j’accompagne depuis plusieurs années.
Ceux-là, ceux-là même que j’ai connus tout petits, qui s’engagent maintenant au service des plus jeunes
Avec un rare sérieux, avec toute la difficulté que cela comporte à leur âge de s’engager.
Ces petits-là, qui s’engagent aujourd’hui après une année de découverte du service et du groupe.
À genoux, parrainés par un plus grand, ils prononcent ces paroles-là que nous tous qui les entourons avons dites un jour de notre enfance. Ces paroles qui se terminent par cette belle prière :
Je m’engage aujourd’hui à répondre à Ton appel,
Accorde-moi d’être un bon serviteur,
Apprends-moi à Te servir et à servir mes frères de tout mon cœur.
Émue de leur engagement si plein, heureuse de les accueillir désormais comme membres à part entière du groupe.
Ce matin, certains d’entre eux faisaient leur première communion et je sais qu’ils ont commencé à percevoir le lien profond entre l’Eucharistie et leur vie : c'était splendide, une vraie fête !
Ce midi, j’allais prendre le café chez mes… chez des proches. « Non mais Zabou, ça va pas bientôt cesser tes gamineries ? Avec les jeunes ? Et tes études, hein, tu n’y penses pas ? » <mes études vont bien, merci, je n’y pense jamais…>
Ceux-là même qui se plaignent des églises vides quand ils vont à la campagne.
Ceux-là même qui s’inquiètent de la place de la jeunesse dans l’Église durant de pompeuses réunions.
Ceux-là même qui râlent du manque de prêtres, de consacrés…
Immondes imbéciles…
Que j’aime, pourtant !
N’avez-vous donc pas compris, ô mes aînés, que le Christ n’a que nos mains et nos pauvres vies pour bâtir son Église ?
« Seigneur, apprends-moi à Te servir et à servir mes frères de tout mon cœur »
et, surtout, ceux auprès de qui Tu m’as envoyée : ces « petits » qui sont les Tiens.
Comme il Te plaira.
mardi, juin 2 2009
Par Zabou le mardi, juin 2 2009, 23:26
Vous savez cette sensation que la vie déborde, excède, nos pauvres mots ? C’est ce qui me saisit après cette fête de Pentecôte, incapable que je suis de poser des mots sur cette Joie profonde qui m’habite. Un Beau, très beau, week-end
Que retenir ? Que retenir entre la joie des moments partagés, l’émotion profonde ressentie à plusieurs moments, cette prière qui nous portait sans cesse, la douceur d’être dans un lieu que j’aime, ces sourires, ces « oui » pleins de foi à la confirmation de l’automne prochain… ? Je l’ignore, tant ça fuse !
Ce week-end, j’ai vu des choses fabuleuses.
Du sourire éclatant de l’ado splénétique en temps normal,
Du lever (volontaire !) pour aller aux Laudes à 6h30 de celui qui se lève à 11h d’habitude, pour… eh oui, encore plus fou… prier.
Des réflexions profondes de ceux qui craignent de se livrer, car un peu serait déjà trop : une parole libre, sans crainte du regard de l’autre, donc vraie.
Des temps de prière au silence d’une densité loquace.
Des conversations en marchant avec un tel ou une telle, belles, justes, étonnamment profondes.
Pépites de vie que j’ai admirées ; douceur des regards et des rires.
Une demande bouleversante. Un « veux-tu… », certes, encore une fois, mais où le lien du sang se mêle au spirituel. Quand le frère deviendra filleul. Puis, quand on sait… c’est d’une Beauté à en chialer. Touchée. (Non, je ne veux pas de mouchoirs, merci)
Puis, après le départ de tous ces jeunes, « mes » petiots, mes schtroumpfs préférés, prendre le temps.
Prendre le temps de la prière, et communautaire, et solitaire,
Prendre le temps de l’aération neuronale en bords de Loire,
Prendre le temps de l’admiration,
Prendre ce temps, si essentiel, de l’accompagnement pour toujours remettre Dieu au centre, pour mieux aimer, dans la Joie.
Parler dans l’action de grâce commune.
Par des paroles fortes : « c’est vrai ? » Ouch, fou !
Pour aller plus loin, cum Sancto Spiritu !
lundi, juin 1 2009
Par Zabou le lundi, juin 1 2009, 21:42
samedi, mai 30 2009
Par Zabou le samedi, mai 30 2009, 04:57
dimanche, mai 3 2009
Par Zabou le dimanche, mai 3 2009, 15:40
J’ai souvent entendu qu’il fallait « prier pour » les vocations, que, tous, nous étions concernés par cette prière. Je crois que c’est vrai et même très important.
Mais, à l’occasion, on peut oublier d’être tous concernés par les vocations même et non pas seulement par la « prière pour ».
Tous. Quelque soit notre état de vie.
Pfiou, regain d’adrénaline soudain, moi, moi, moi ?
Oui, toi, toi, toi.
J’aime à penser que le dimanche des vocations est celui de l’ouverture du cœur.
Que chacun, au fond de celui-ci, a un appel, un appel à être, un appel à aimer plus fort, plus loin. Et qui redit : « Mon enfant, je veux ton pauvre cœur. […] Aime-moi tel que tu es. N’attends pas d’être un saint pour te livrer à l’amour, sinon tu n’aimeras jamais ! »
Et que ce jour, nous devons particulièrement prendre le temps de l’écouter cet appel, justement, dans toute leur diversité, le temps d’enlever les grésillements causés par la vie bruyante par une écoute vraie : pas une prière miraculeuse, mais une prière qui engage notre être.
Les vocations, pas à distance, mais en nous, pour nous, chacun étant appelé.
Et appelé à répondre dans cette fameuse Confiance !
Pour grandir, dans cette belle folie de l’Amour.
dimanche, avril 5 2009
Par Zabou le dimanche, avril 5 2009, 20:47
Il faut bien le dire, la distribution des rôles chez les servants d’autel lors de la Semaine Sainte, ça tient un peu du poulailler : ça caquette, ça piaille, ça jacasse, ça glousse, ça bavasse… Ca ne cancane pas mais c’est à se demander, parfois !
Tout est alors histoire de dosage : savoir-faire, connaissance, goût pour, sérieux, répartition saine… En général, un peu de finesse et tout finit bien. Mais il y a un rôle bien particulier que l’on retrouve à certains jours de l’année dont tout le monde se mêle.
Pour l’annoncer, il convient de prendre un ton sérieux. Et même avant, il faut laisser monter le suspens afin de préparer son effet. Appréhension de surface, mais rires, mais envie en profondeur…
Qui… Attention, je dis bien qui…. (prendre un air d'inspiration profonde)
Qui fera porte-bénitier ?
Une légende court de bouche à oreille depuis le fond des âges, transmise d’Ancien à novice : on en ressortirait trempé ! Surtout avec le curé !
Mais il est un plaisir tout particulier à accomplir ce rôle : quelle joie de participer à tremper les autres servants, toujours pris pour « cibles » par des prêtres pleins de malice !
Pff, et dire qu’il paraît que le baptême, c’est se mouiller pour l’éternité…
lundi, mars 2 2009
Par Zabou le lundi, mars 2 2009, 09:45
On pourrait dire : « elle a passé son week-end en voiture », ce serait vrai. On pourrait dire que le week-end fut entaché par divers soucis, pas tout à fait anodins, ce qui est vrai. On pourrait dire aussi qu’elle a passé son dimanche soir à téléphoner à des parents inquiets : nous tapons toujours dans le vrai. On pourrait dire que les jeunes rentrèrent plus que crevés, à des heures indues : c’est malheureusement vrai.
Pourtant, l’on peut regarder, aussi, et voir… :
- Des sourires, des regards illuminés et illuminants !
- Les beaux moments que ces jeunes fauves ont passés… avec du beau temps ! (En Normandie ! Amazing !)
- Une bien belle rencontre, qui a montré que les liens b-logesques n’étaient pas seulement virtuels ! On s’en doutait, mais c’était bien tout de même !
- D’heureux moments de la vie de notre groupe, tout simplement.
Et puis, dans la voiture vers Granville, avec les plus jeunes, comme cerise sur le gâteau :
- Vous êtes bien silencieux, qu’est-ce qui ne va pas ?
- C’est que c’est déjà terminé !
vendredi, février 27 2009
Par Zabou le vendredi, février 27 2009, 00:29
vendredi, janvier 30 2009
Par Zabou le vendredi, janvier 30 2009, 00:28
dimanche, novembre 23 2008
Par Zabou le dimanche, novembre 23 2008, 13:05
dimanche, octobre 19 2008
Par Zabou le dimanche, octobre 19 2008, 11:40
lundi, octobre 6 2008
Par Zabou le lundi, octobre 6 2008, 00:18
« Frères, ne soyez inquiets de rien, mais, en toute circonstance, dans l’action de grâce priez et suppliez pour faire connaître à Dieu vos demandes. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce qu’on peut imaginer, gardera votre cœur et votre intelligence dans le Christ Jésus. »
(2ème lecture 27ème dim. du TO A)
L’Seigneur, il a parfois une ligne directe avec notre cœur. Toujours surprenant.
Combien on disait de servants pour l’année à venir déjà ? 41 finalement ? Ah oui, c'était pas "presque 40" seulement ? Non ?
Bon, au point où on en est…
Fiat !
jeudi, septembre 25 2008
Par Zabou le jeudi, septembre 25 2008, 01:37
samedi, septembre 20 2008
Par Zabou le samedi, septembre 20 2008, 22:30
C’ETAIT LA RENTREE
OUI c’est déjà du passé, mais je n’ai pu être au milieu de vous. Vous avez su qu’un très gros pépin de santé est survenu pour moi début août.
Je sais que votre amitié et votre prière m’ont accompagné durant cette épreuve.
Le plus dur fut les 15 jours en service de réanimation. Maintenu en vie par des machines avec des tuyaux partout.
Impossible de bouger ou parler, une seule chose fonctionne le regard.
C’était du très dur, le moral en berne, mais on avait eu la bonne idée d’afficher en face de moi des photos. Le regard fonctionnant, j’avais devant les yeux les deux photos du groupe à Saint Pierre et Saint Paul Hors les Murs à Rome.
Vos visages, vos sourires, tout ce que nous avions vécu ensemble, l’esprit de notre groupe tout cela m’a obligé à me dire : ne flanche pas, ils t’attendent.
Je sais que beaucoup d’entre vous ont prié pour moi. Le fait que je suis de nouveau sur pied prouve que la prière n’est pas inutile. Elle nous réunit, elle nous soutient.
Voilà l’année est commencée, j’espère vous rejoindre début octobre.
Alors bonne route, reprenant la parole de Jean-Paul II :
« N’AYEZ PAS PEUR »
Reprise il y a quelques jours par Benoit XVI
Vivons cette nouvelle année dans la confiance, dans la prière, dans le service de la communauté paroissiale, dans le sérieux et la beauté de la liturgie.
VIVONS AVEC FORCE ET CONFIANCE NOTRE DEVISE
« SERVIR »
Je compte sur vous tous.
Merci pour vos prières et votre amitié
Père Claude THIBAULT
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