Quand j’étais animatrice d’aumônerie en lycée, on causait de problèmes super graves, genre t’es stylo plume ou stylo bille ? T’es « fraises tagada » ou plutôt « schtroumpfs ? » Bon, aussi oui, bien sûr, mais en fait, on tâchait surtout de découvrir Dieu à l’œuvre dans nos vies et toujours un peu mieux, Bible ouverte et vies prêtes à s’ouvrir.
Pourtant, particulièrement quand on est ado, y a des points qui coincent et qui font qu’ils ont bien souvent du mal à faire rimer ça avec « catho ». Ca vient comme ça, quand on ne s’y attend pas et pourtant avec la même fréquence que les averses en Normandie :
« Nan, mais l’Eglise, elle est réac quoi…
Pas du tout adaptée. Elle n’y connaît rien ! »
Avec, en bonus potentiel, un léger soupir de dédain l’accompagnant.
Sur ce sujet, à tous les coups l’on gagne quand l’on commence à parler amourettes et puis, d’un coup, amour et sexualité.