Zabou the terrible

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vendredi, mars 18 2011

Montjoye, Saint-Denis !


Y a pas à dire, quand on révise de l’ancien français

On se sent parfois l’âme d’un guerrier,

Paré à mener le bon combat… 

 

 

"Merciez Dieu, pensez de le servir,

Il vous garde de tous biens grant montjoye

Et vous fera avoir vostre désir !"


(Charles d'Orléans, ballade 84)


dimanche, février 13 2011

Herméneutique de l'anthropologie monastique

 

      Ce billet se proposera d’étudier, en trois parties, la conception chrétienne de l’anthropologie, vue au prisme aiguisé de la vie monastique…

 

 

Vu dans une hôtellerie monastique

Je dois avouer que je demeure encore perplexe sur le sens de la pancarte… 

pas vous ? 

 

vendredi, décembre 10 2010

Aux poètes du theatrum mundi

« Ce qui permet de voir comment l’auteur ne se dit pas au théâtre, mais écrit pour qu’un autre parle à sa place. » (Anne Ubersfeld, Lire le théâtre I)

 

Douceur du livre théorique qui confine au spirituel, qui sonne comme une invitation à un apprentissage :

 

Non seulement à laisser notre plume, nos écrits, s’emplir du Verbe mais bien plus encore à le laisser illuminer notre vie ;

 

Invitation à l’écrire, cette vie, à la jouer, à la donner pleinement pour qu’elle s’inscrive comme un poème, particulier, unique ; pour qu’elle devienne comme une œuvre d’art que nul autre ne saurait jouer dans ses infimes nuances : tout simplement pour qu'elle soit une  vie qui résonne la Sienne dans l’immense theatrum mundi.

 

dimanche, novembre 7 2010

The social catholic-wor(k)ship

 

           Comme tant de personnes, je suis allée voir le film The social network narrant les débuts de cette pieuvre tentaculaire du web qu’est Facebook. Je ne raconterai pas le film : d’autres le font bien mieux que moi et on peut même lire une très intéressante analyse du plan juridique du film chez Nicolas Mathey. Je dois dire que le film est prenant et qu’à sa sortie, on se sent un peu le cœur nauséeux quand on est soi-même utilisateur de Facebook. Il est toutefois un point sur lequel j’aimerais revenir, c’est ce souhait de « connecter les gens entre eux »

 

        Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, est le prototype du nerd, de celui qui ne vit plus que par et pour les nouvelles technologies. L’ancêtre de Facebook, il l’aurait créé à l’origine suite à une rupture avec sa copine : vengeance d’un soir d’un amour déçu. Pourtant, au gré des opportunités, il va créer quelque chose de mieux, un fantastique site il faut bien le dire, permettant d’avoir une multitude « d’amis » rassemblés en un même emplacement : là réside tout le hiatus du film et par là même celui de ce site. Quid du lien entre vie « virtuelle » et vie « réelle » ?

 

          Question banale pour un internaute et encore plus pour un participant à ce « réseau social » qu’est Facebook. A la fin du film, Mark se retrouve seul devant son écran, malgré la multitude « d’amis » qu’il a contribué à faire se rencontrer. Heureux, vraiment heureux de coder bien que passionné ? Ce n’est pas gagné… En réalité, c’est toujours la même question qui se pose pour chaque utilisateur d’internet fréquentant les réseaux sociaux, les fora ou… tenant son blogue : quelle place dans ma vie réelle ? Ma vraie vie, celle que je n’ai qu’en un exemplaire, totalement unique, et sans pseudonyme ? Elle se pose encore plus pour un catholique : puis-je être ici sur le web si je laisse mon voisin souffrant ? Mon témoignage a-t-il un sens si je passe ma vie à créer des liens qui ne se tissent que dans un approximatif virtuel ?

 

          Souvent et sans vous en faire part, depuis cinq ans, je me suis posée la question de la poursuite ou non de ce blogue, pour tout vous avouer - d’autant plus que je ne lui ai jamais assigné une quelconque ligne directrice, préférant le laisser aller son chemin au gré des méandres de ma propre vie : guère sérieux. A chaque fois que la question se posait à moi, j’ai reçu un message inattendu me poussant à continuer : alors, j’ai continué, recevant et interprétant cela comme un encouragement. C’est que cette question de « virtualité », associée à celle d’engagement, me tracassait alors dans les profondeurs. Jusqu’au jour où j’ai découvert qu’un catholique, il avait mieux et plus fort qu’un réseau social : il avait un réseau spirituel. En langage technique, on l’appelle « communion des saints » : ça fonctionne mieux qu’un quelconque bout de « code » parce qu’avec le Saint Esprit, c’est tout de suite bien plus puissant !

 

Ce qui donne et fait sens à la présence chrétienne sur le net, même dans ses aspects les plus futiles, c’est bien la prière. 


C’est la prière qui rend concrète nos rencontres virtuelles ; c’est la prière qui crée un lien entre nous, qui fait qu’un contact par internet n’est pas seulement un « numéro de plus » dans les amis Facebook mais bien une personne à part entière, à apprendre à connaître, à apprendre à aimer. Et l'action, le concret, ne saurait à ce moment-là passer à la trappe puisque son absence invaliderait la prière ! 

 

Doux rêve d’une vie où réalité et virtualité se trouveraient alors, par ce moyen, parfaitement unifiées. 

Dites, on dit que je prie pour vous... et vice et versa ? 


vendredi, septembre 3 2010

Réminiscence ou résurrection ?

 

            Certains jours, quand on travaille avec ardeur sur un siècle passé, et pourquoi pas, oh juste par hasard, le xixe siècle, on a tendance à le voir au présent. Ses écrivains deviennent des amis, des compagnons de route qui ne nous abandonnent jamais tout à fait.

 

Alors, quand même internet s’y met, l’on finit par se poser de sérieuses questions sur son propre état mental…

 

 

 

Argh !

 

mercredi, août 11 2010

Toujours une histoire de porte


Et le reste du temps, elle est... entrouverte ?

jeudi, avril 15 2010

Rédiger...

 

C’est le deuxième mémoire que je rédige. Il est certes fort différent du premier dans son principe mais je devrais être rodée, avoir acquis une certaine habitude de l’exercice. Pourtant, il m’est difficile de parvenir à griffonner quelques mots sur la page blanche devant moi. Le jour, comme la nuit, la nuit, comme le jour…


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mardi, février 23 2010

Et la Confiance, elle va comme tu veux ?

ETVDES du mois de janvier en faisait le titre d’un de ses articles « La crise de confiance de la jeunesse française »[1] : les jeunes Français n’ont pas confiance, sont plus pessimistes que la moyenne de leurs collègues européens du même âge. Et vlan badaboum rien ne va. On parle des problèmes d’emploi, de chômage, de divorces. On voit la terne grisaille du quotidien, et il y a de quoi.

 

Et moi qui travaille sur un triste sire, le sieur Folantin, personnage huysmansien dont on peut dire qu’il est aussi violemment terne qu’un personnage rabelaisien est coloré, aussi désespéré du quotidien que le ravi de la crèche peut être béatement réjoui, j’ai envie de m’ébrouer : gaffe ! gaffe ! gaffe les gars !

 



[1] Olivier Galland, « La crise de la jeunesse française », ÉTVDES, janvier 2010, p. 31-42.

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lundi, août 29 2005

Catéchèse Mgr Daucourt 19 Août

Catéchèse Mgr Daucourt
"Vivre dans le monde en véritables adorateurs"
 
Adorer, c’est une attitude permanente.
 
Puisqu’à leur suite, nous allons rencontrer Jésus, il nous faudra repartir avec tout ce qu’on a reçu. Et donc être des adorateurs dans la vie quotidienne et pas seulement lors de l’adoration. Ca ne veut pas dire tout le temps prier mais se comporter dans notre vie en adorateurs. Car nous sommes tous appelés à être "sel de la terre et lumière du monde" et pas seulement à l’église. Cette lumière ne peut pas être cachée ! Ce témoignage d’adoration est donc public et pas par des signes ou une pancarte "Jésus".
 
Il y a donc des moments pour nous ressourcer avec l’adoration "condensée" mais pas que cela car nous devons repartir. Et c’est dans notre vie quotidienne que nous devons être des adorateurs. Il faut être des adorateurs dans l’Esprit et la vérité. C’est dans cet Esprit que nous devons être adorateurs car c’est l’Esprit de Dieu qui nous saisit. Le prêtre et l’ évêque ne sont que des instruments : c’est l’Esprit qui agit et qui modifie.
 
Nous prions et adorons le Père dans l’Esprit qu’il nous donne et en vérité. Nous devons avoir des relations très fraternelles avec nos frères croyant en un Dieu unique mais dans la prière nous adorons la trinité, contrairement aux religiosn non-chrétiennes. C’est dur de trouver un juste équilibre entre le rejet et le "toute les religions se valent". Nous allons vers les autres dans la fidélité à notre foi.
 
"Nous étions ensemble pour prier
mais nous n’avons pas prié ensemble"  (Jean-Paul II)
 
A Assise, ils ont jeûné ensemble mais aps prier. Attention cependant c’est possible avec nos frères d’autres religions chrétiennes. Avec des musulmans ou des juifs, ce n’est pas possible si on souhiate garder la fidélité à sa foi. Cependant, leut prière peut tout à fait atteindre Dieu, et peut-être mieux que la nôtre même !
 
Jésus n’est pas venu fonder une nouvelle religion : il est venu restaurer la communion avec Dieu le père. L’Eglise n’existe pas pour elle-même mais pour être une véritable adoratrice.
 
"L’essentiel, c’est d’avancer en trébuchant mais d’avancer"
 
Dieu m’aime tellement qu’il me choisit aujourd’hui pour être un adorateur malgré nos faiblesses et nos erreurs. Toujours avancer en avant !!!
 
Un grand modèle, c’est la Vierge Marie.
"Ecce" –> voici, me voici
"Fiat" –> que soit faite <-> que tout se fasse selon ta parole
"Magnificat" –> son chant d’action de grâce, d’adoration.
 
Ecce et Fiat, ça conduit à la joie et donc au magnificat !

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