Zabou the terrible

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Gris

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Après un été grisant,

La pression retombée, l’esprit quelque peu dégrisé,

La tentation serait de vivre l’automne grisâtre.

 

Les soucis pointant subtilement ;

Le stress d’une année incertaine germant en chacun ;

La force de l’habitude cherchant à reprendre ses droits…

 

La tentation serait alors de ne pas s’accorder au soleil ambiant et de voir la vie lunettes embrumées par toutes nos grisailles, Bref, de voir la vie en gris.

 

Gris, couleur de la poussière ;

Ou plutôt gris, demi-teinte,

Variation médiane d’une intensité que nous ne parvenons plus à percevoir :

Voir la vie en gris, c’est ne plus en savourer les couleurs et les nuances.

 

Il ne s’agit pourtant pas de voir la vie en rose, avec la lunette candide du bisounours

Mais de la voir lumineuse.

Car c’est à l’aune de la seule lumière que nous distinguons les couleurs franches,

Que nous pouvons goûter à l'incroyable profusion des nuances,

Accommodant notre œil à cette lumière pour que se déploie un monde riche en contrastes.

 

Quand la farouche poussière cherche à habituer, c’est-à-dire à encrasser, nos regards les plus justes, les plus vrais, les plus ouverts et les plus beaux,

Redécouvrir que cette lumière porte un nom :

Lumière du Christ !

 

Loin des gris-gris et autres remèdes vitaminés,

Découvrir la Lumière : le Christ

Pour Vivre en enfants de celle-ci : en Lui.

 

Commentaires

1. Le samedi, octobre 1 2011, 09:37 par David

"gris-gris"? excellent!
et double occurrence du terme bisounours ce matin!

et merci, décrassons nos regards

2. Le samedi, octobre 1 2011, 11:38 par Isabelle

Heureusement que tu n'as pas continué avec une couleur encore plus claire, je n'aurais pas pu continuer ma lecture!
Mis à part mon mauvais esprit, j'aime beaucoup!

3. Le samedi, octobre 1 2011, 13:24 par Archange carré

De retour d'un enterrement (une célébration fervente avec plus de 500 personnes), cela fait plaisir d'entendre le cri « Lumière du Christ », ce cri qui retentit dans la nuit pascale et vient briser le silence mortel du Vendredi Saint et le silence vide du Samedi Saint. Merci de me rappeler où se trouve notre Espérance.

Et, moi qui suis carencé en vitamines D, je crois que j'aurais bien besoin de lumière et pourquoi pas aussi de bisounours.

4. Le lundi, octobre 3 2011, 20:38 par Lionel

J'étais distrait en lisant cette intéressante méditation, bref j'avais du mal à me concentrer, et par association de pensée je me suis mis à songer aux grisettes du temps jadis dont Ernest Desprez semble avoir fait tout exprès la délicieuse description dans Les grisettes à Paris :
" Autrefois on appelait Grisette la simple casaque grise que portaient les femmes du peuple. Bientôt la rhétorique s'en mêla. Les femmes furent appelées comme leur habit. C'était le contenant pour le contenu. Les grisettes ne se doutent guère que leur nom est une métonymie. Mais voyez un peu ce que deviennent les étymologies et les grisettes ! La grisette n'est pas même vêtue de gris. Sa robe est rose l’été, bleue l'hiver. L'été, c'est de la perkaline ; l’hiver, du mérinos.

La grisette n'est plus exclusivement une femme dite du peuple. Il y a des grisettes qui sortent de bon lieu. Elles l'assurent du moins. Je ne sais à quoi cela tient, peut-être à la lecture des romans, mais d'habitude, si la grisette est née en province, elle a failli épouser le fils du sous-préfet de sa petite ville, le fils du maire de son village, quelquefois le maire lui-même. Si Paris fut son berceau, elle eut pour père un vieux capitaine en retraite ; ses bans ont été publiés à la mairie du onzième arrondissement ; son futur était sous-lieutenant ou auteur de mélodrames : le mariage a manqué par suite d'un quiproquo. En général, la grisette a eu des malheurs ; malheurs de famille, mais le plus souvent malheurs d'amour. Toute grisette est nubile."

5. Le mercredi, octobre 5 2011, 01:34 par Zabou

@ David : ah les grands gamins... euh, pardon, ah les grands esprits ! 

@ Isabelle : peut-être que la suite est encore invisible ! ;-) 

@ Archange : oui, où est notre Espérance et en qui... Puis, à défaut de bisounours sinon, y a aussi ça :

 

même que ça laisse passer la lumière... tant qu'ils ne sont pas mangés ;-) 

@ Lionel : toujours des textes en écho... merci ! :-) 

6. Le jeudi, octobre 6 2011, 08:52 par Mahina

de clics en clics, cela donne souvent une prière du matin...

7. Le samedi, octobre 8 2011, 22:37 par Zabou

@Mahina : c'est sans doute une des plus grandes  joies de ce blogue que prier ensemble ! :-) 

8. Le mardi, décembre 4 2018, 07:06 par Lucie

Je suis tout-à fait d'accord avec cette réponse.

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