Ensemble
Par Zabou le lundi, septembre 10 2018, 11:15 - Lien permanent
J’ai compris que si la course (du salut) demeure en dernier recours une affaire individuelle, elle se déploie tout entière dans une dimension communautaire qui n’a rien d’inessentiel. La remarque vaut par exemple pour l’utilité des conseils reçus de « ceux qui savent » - les entraîneurs et les vétérans – et peuvent donc diriger le coureur mieux qu’il ne le ferait lui-même ; pour cette joie, si présente au départ des épreuves populaires, qu’engendre le fait d’être rassemblés dans la course ; et pour l’étonnante efficacité des secours procurés par ces petits gestes ou mots de solidarité et d’encouragement que les coureurs partagent quand s’installent la fatigue et la peine.
in Denis Moreau, Comment peut-on être catholique ?p. 182