Zabou the terrible

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En lisant, en écoutant, en recevant Ta Parole et Ton pain

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Première lecture du jour : « Ne me donne ni pauvreté ni richesse, accorde-moi seulement ma part de pain. » (Pr 30). Ni trop, ni trop peu, mais bien "ma" part, celle qui est prévue, ajustée pour moi. 

 

Vivant et travaillant dans le monde, je ne parviens pas à aller à la messe tout à fait tous les jours, même si je le souhaiterais et que cela m’est fortement recommandé : « Appelées à vivre l’intimité avec le Seigneur, l’identification et la conformation à Lui, elles reçoivent le Pain de vie de la table de la Parole de Dieu et du Corps du Christ, dans la participation, si possible quotidienne, à la célébration eucharistique. » (Ecclesiae Sponsae Imago

Ce jeûne involontaire de certains jours me montre la valeur de cette « part de pain », de cette part de pain vivant qu’est l’Eucharistie quand je peux y participer. Elle est force et nourriture sur la route ! 

 

Et, en même temps, j’ai bien conscience que cette part du pain dont il est question est aussi très concrètement celle de chaque jour, celui qui peut constituer notre repas et cela me rappelle la récente lettre du pape François au peuple de Dieu : « En même temps, la pénitence et la prière nous aideront à sensibiliser nos yeux et notre cœur à la souffrance de l’autre et à vaincre l’appétit de domination et de possession, très souvent à l’origine de ces maux. Que le jeûne et la prière ouvrent nos oreilles à la douleur silencieuse des enfants, des jeunes et des personnes handicapées. Que le jeûne nous donne faim et soif de justice et nous pousse à marcher dans la vérité en soutenant toutes les médiations judiciaires qui sont nécessaires. Un jeûne qui nous secoue et nous fasse nous engager dans la vérité et dans la charité envers tous les hommes de bonne volonté et envers la société en général, afin de lutter contre tout type d’abus sexuel, d’abus de pouvoir et de conscience. » 

 

J’y pensais en lisant la suite de ce chapitre des Proverbes : « Car, dans l’abondance, je pourrais te renier en disant : « Le Seigneur, qui est-ce ? ». N’est-ce pas ce qui nous arrive quand nous vivons une routine confortable de notre vie chrétienne, n’est-ce pas ce qui nous est arrivé quand nous sommes dans l’opulence, dans l’insouciance, oubliant le Seigneur à force d’oublier d’écouter le plus petit, le plus faible, le blessé ? 

 

Et si jeûner, et si se contenter, certains repas, d’un peu de pain, dans la discrétion, était aussi ouverture à une communion plus grande mais aussi d’un retour à l’Essentiel, pour mieux savoir reconnaître Celui qui nourrit toutes nos vies et Celui qui guérit toute vie ? 

 

http://www.lavie.fr/images/2013/02/06/36128_jeune-careme.jpg

 

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