Zabou the terrible

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La culture libère-t-elle ?

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              Après avoir croisé la tristement célèbre Maggy qui voulut lancer à la maximae gentille Zabou une bouteille d’eau en pleine figure dans un couloir -sans raison, bien évidemment-, après avoir découvert une nouvelle salle de la grande bibliothèque de la Sorbonne, celle où nichait le fameux Klapp, après avoir travaillé à l’aide de ce dernier durant presque 3h dans une ambiance confinée…

 

 

Je souhaitais quitter la bibliothèque et m’envoler vers d’autres cieux.

 

            Pour cela, dans ce haut lieu d’érudition, il convient d’avoir en poche un pur produit du mercantilisme : une carte, dotée d’un code barre que l’on passe tel au supermarché sur un lecteur à l’entrée comme à la sortie. Jauge du lecteur ? De ses heures de travail, voire de la qualité de celui-ci ? J’ai parfois la désagréable sensation d’être une marchandise passant elle-même à la caisse.

 

 

            Donc, je souhaitais partir. Dégainant mon précieux sésame, je l’appliquai lentement sur le lecteur… Rien. Coriace, je retentai ma chance une fois, puis deux, puis encore une troisième : toujours rien. L’hôtesse de caisse ( ???) me dit : « Non, c’est écrit invalide sur mon poste, donnez-moi votre carte. » Je commençai à sourire intérieurement : la Sorbonne vainc toujours, la simplicité est impossible et il faut toujours trois parties.

 

            Elle retenta à son tour avec sa machine : toujours rien. Le fou rire commençait à me gagner mais je parvins à rester extérieurement calme, puisque cette employée semblait nouvelle et que je ne souhaitais pas la blesser. Son collègue et voisin me regardait pour sa part en riant. Sur l’écran de l’ordinateur s’écrivait régulièrement, ou « code barre invalide » ou « entrée non validée ». En effet, j’étais passée à travers les murs.

 

            Mais le meilleur restait à venir, quand cette demoiselle, s’escrimant à valider ma carte sans succès aucun, finit par me dire d’un air sérieux : « Désolée mais vous n’avez pas le droit de sortir ».

 

 

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