Zabou the terrible

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Mot-clé - La Sorbonne c est plus fort que toi

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lundi, juin 11 2012

Et donc, il y eut tout cela

 

 

Attention, ce billet est garanti « 3615 My life » par votre blogueuse mais pourtant aussi 100 % grâce divine. Car ce n’est pas incompatible.

 

Parce qu’il est temps d’en dire quelques mots ici puisque cela fut annoncé « en vrai » à ceux à qui cela devait l’être : je ne fus pas admissible à ce concours que je préparais depuis de longs mois, celui de l’agrégation[1].

 

Si l’on peut légitimement être déçu quand on se bat jusqu’au bout et que l’on est obligé de s’investir à fond dans la préparation en renonçant à pas mal de choses, on peut aussi se douter très profondément que cela ne sera pas positif quand les circonstances de l’année furent ténébreuses. Cela a affleuré ici ou là par allusions sur mon blogue mais point n’est besoin d’en dire plus sur la place publique : cela restera privé. Mais, peut-être le savez-vous ou en avez-vous déjà fait l’expérience, la déception, ce n’est pas la tristesse !

 

Il n’est pas aisé de faire comprendre aux personnes que je ne suis pas triste et de devoir souvent les consoler plus que moi-même.

 

Quand les circonstances sont lourdes, pesantes, douloureuses, on en revient à une seule chose : avancer, tenir bon, être là au quotidien.

 

Vivre.

 

Grâce quotidienne, chaque jour demandée, chaque jour heureusement accueillie et reçue : et aujourd’hui, je rends grâce à Dieu d’avoir été jusque là et d’être là aujourd’hui. Situation que je ne pouvais imaginer il y a ne serait-ce qu’un an. Non pas dans une paix qui ne serait que de façade mais dans Sa paix.

 

On a alors envie de prier tout simplement avec le si bel acte d’abandon du bienheureux Charles de Foucauld : « Mon père, je m’abandonne à Toi. Fais de moi ce qu’il te plaira… » parce que l’on sait qu’Il est paix et joie, même quand on ne comprend pas.

 

Oui, oui, c’est bien beau tout cela, et la suite me direz-vous ? Les années qui suivent s’ordonneront donc dans un ordre légèrement différent de ce qui était prévu initialement mais cela avancera, à son rythme… puis j’ai encore les oraux d’un autre concours qui m’attendent à la fin du mois.

 

En avant ! Et que cela soit de jour ou de nuit !

 

« Conduis-moi, douce lumière,

dans les ténèbres qui m'entourent,

conduis-moi vers le haut !

La nuit est épaisse et je suis loin de chez moi :

conduis-moi vers le haut !

Dirige mes pas car je n'y vois rien ;

que je voie seulement à chaque pas.

 

Jadis j'étais loin de t'en prier.

Je voulais moi-même choisir mon chemin,

croyant pourvoir le déterminer

à ma propre lumière, malgré le précipice.

Avec fierté, j'élaborais mes buts.

Mais maintenant, oublions tout cela.

 

Tu me protèges depuis si longtemps,

que tu accepteras bien de me conduire encore :

au-delà des marécages,

des rivières et des écueils qui me guettent,

jusqu'à la fin de la nuit. »

 

Bienheureux John Henry Newman

 

 



[1] Oui, oui, alors même que j’y avais été admissible l’an passé. 

lundi, décembre 5 2011

Mes doux lapins…

 

Quand j’étais animatrice d’aumônerie en lycée, on causait de problèmes super graves, genre t’es stylo plume ou stylo bille ? T’es « fraises tagada » ou plutôt « schtroumpfs ? » Bon, aussi oui, bien sûr, mais en fait, on tâchait surtout de découvrir Dieu à l’œuvre dans nos vies et toujours un peu mieux, Bible ouverte et vies prêtes à s’ouvrir.

 

Pourtant, particulièrement quand on est ado, y a des points qui coincent et qui font qu’ils ont bien souvent du mal à faire rimer ça avec « catho ». Ca vient comme ça, quand on ne s’y attend pas et pourtant avec la même fréquence que les averses en Normandie :

 

« Nan, mais l’Eglise, elle est réac quoi…

Pas du tout adaptée. Elle n’y connaît rien ! »

Avec, en bonus potentiel, un léger soupir de dédain l’accompagnant.

 

Sur ce sujet, à tous les coups l’on gagne quand l’on commence à parler amourettes et puis, d’un coup, amour et sexualité.

 

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jeudi, octobre 13 2011

C’est la vie, c’est la mort ; et réciproquement

 

Foule bigarrée de la très parisienne place de la Sorbonne : sages professeurs, étudiants, touristes, manifestants d’une cause ou d’une autre, voire de l’opposée, et même depuis peu, quelques masseurs. Il y a ceux qui y filent très vite comme pour ne pas se faire remarquer, ceux qui la traversent d’un pas lent mais décidé, ceux qui y déjeunent, ceux qui y causent, ceux qui y rient, ceux qui la photographient (avec de « vrais » étudiants devant !)… Place que je traverse tous les jours, amusée par sa diversité et encore charmée malgré les années par sa beauté si unique.

 

Tant mes pas pressés, attirés par l’heur(e) du café, que mon esprit absorbé par une conversation agrégative ne me firent pas prêter, je l’avoue, une grande attention au premier abord à ces quelques panneaux installés devant la statue d’Auguste Comte.

 

Une suite de photos : du noir, du blanc ; puis une petite tente, avec quelques personnes. J’en avais simplement saisi le titre au passage : « il est toujours temps ». Mon passage suivant me fit voir qu’il s’agissait d’une exposition pour les soins palliatifs ; mon troisième passage fut le bon : je m’y arrêtai.

 

Quelques photos, oui, mais pas n’importe lesquelles : des photos de souffrance et des photos de soins ; des corps et des regards ; des photos de soins palliatifs, oui, mais avant tout des photos d’humains. Elles étaient belles ces photos, vraiment belles. Et vous aussi d’ailleurs, vous pouvez les regarder, puisqu’elles sont ici : « il est toujours temps… »

 

Non, il ne s’agissait pas de voyeurisme, de cette souffrance montrée parfois complaisamment par certains médias, pour faire choc. Il s’agissait de la souffrance vraie, ni cachée, ni exhibée, vécue. Et elle était montrée en plein cœur de notre monde qui, malgré les airs qu’il se donne, est si souvent aseptisé, planquant dans ses recoins obscurs ce qu’il ne veut pas voir…

 

Je reste très marquée par une cérémonie d’obsèques d’un moine à laquelle, alors en retraite, j’avais assisté. Oh bien sûr, la liturgie bénédictine était splendide : toute sobre et réorientant simplement vers l’Essentiel. Mais il y avait surtout ce cercueil ouvert, là, au centre du chœur puis emmené en procession au cimetière. Dérangeant… Choquant ?

 

Le mort[1], ou plutôt son corps, était au centre : ni montré, ni caché. Il était « avec »… Dans une communauté, on ne se cache pas pour mourir. On ne dissimule pas les plus faibles et leurs souffrances, ni leur mort : tout ce qui risquerait de nous gêner, parce que nous renvoyant à nos propres fragilités, à nos propres souffrances, à notre propre mort. On vit avec, pleinement.

 

Oser montrer des photos prises en soins palliatifs, de ces personnes comme vous et moi qui vont mourir, cela me semble relever d’un même désir d’être ; oser les mettre au centre de Paris, sur une place où le monde bouge et non pas dans un recoin d’une expo, c’est aussi oser postuler, pour ces bénévoles, que eux, certes, mais que nous aussi, nous sommes « avec », si nous en prenons conscience. Je me dis que c’est peut-être le pari fou de cette exposition sans prétention

 

Jusqu’à samedi sur la place de la Sorbonne

Organisée par l’association « Les P’tites lumières »

 



[1] Je préfère préciser avant que quelqu’un ne s’offusque : il ne s’agissait bien sûr pas d’une célébration célébrant en vaine gloire la vie du trépassé… Et dans ce geste monastique, il y a bien évidemment aussi toute une charge téléologique forte et profonde mais tel n’est pas mon propos ici. 

jeudi, novembre 18 2010

Vos papiers, svp ?



Les WC de la Sorbonne : haut-lieu du savoir et du débat social depuis 750 ans. 

(Pardon... )

mercredi, novembre 10 2010

Veille catho ?

 

Rares sont les signes montrant que la Sorbonne fut jadis une faculté de théologie des plus fameuses (et ce jusqu’en 1885) : son nom, venant de Robert de Sorbon, confesseur de Saint Louis, une chapelle en son cœur (où les étudiants ne peuvent entrer) et une plaque commémorant Robert de Courson, cardinal et légat du pape en sont à ma connaissance les seuls signes tangibles.

  

Pourtant, une présence (la présence ?) demeure en ces lieux… Il suffit d’allumer le « Bluetooth » de son ordinateur pour la détecter et s’apercevoir que la Sorbonne reste sous haute vigilance spirituelle.

  

Mais un mystère demeure : qui est donc son « admin spi » ?

 

mardi, septembre 28 2010

Au rapport !

 

A mes compagnons d’infortune

 

Il n’aura échappé à aucun de mes lecteurs attentifs que je me lance cette année dans une folle aventure (outre celle de la foi, mais c’est une autre histoire), celle qui a nom agrégation. Agrégation de lettres modernes, cela va de soi. Bien sûr, il faut lire. Et même lire beaucoup. Il y a ces livres, tous ces livres au programme que l’on déguste, dévore ou dont on se délecte en première lecture pour occuper nos vacances qui seraient par trop oisives sans agrégation.

 

Mais, dans la vie d’une agrégative, il y également un autre type de lecture. Celle dont on vous bassine  dès la rentrée (i.e. hier pour ceux qui ne suivent pas) à chaque CM, à chaque TD : « lisez les rapports de jurys mes petits ! Vous y trouverez la Voie ! ». Alors l’agrégatif ouvre le site de son ministère de tutelle (béni soit-il dans les siècles !) et se dit qu’il va lire avec plus d’attention ce qu’il ne faisait jusque là que parcourir : cette méta-littérature créée pour lui, rien que pour lui, juste pour la grandeur de son âme et la noblesse de son coeur parcours.


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mardi, mai 25 2010

Aphorisme sorbonnard

          Mon pc étant en rade, suite sans doute logique pour qui travaille sur un personnage selon qui "seul, le pire arrive", il m'est difficile de bloguer efficacement ce soir. Alors, à défaut, je vous partage un aphorisme sorbonnard découvert ce jour dans un lieu de passage qui me semble tout à fait accordé à la tonalité de ce pessimisme noir que je m'efforce d'élucider.

          Merci à mes collègues sorbonnards de m'édifier chaque jour un peu plus :



(pardon)

vendredi, mars 5 2010

Mes vacances à Arcueil – 3

Dernier volet de notre saga trinitaire, dernier jour de vacances : o tempora ! o mores ! Enfin, non, je passais l’allemand moi, pas le latin : ne pas se tromper au début de l’épreuve surtout.

 

            C’est alourdie que je parvins à Arcueil, traînant un lourd dictionnaire unilingue allemand plus un dictionnaire unilingue anglais pour ma collègue : un peu d’exercice physique dans ce monde intello-cruel (CAPES, ton univers impitoyaaaaable) où non contents de rester assis des heures à conchier la blancheur initiale immaculée des feuilles d’examens, nous nous gorgeons de sucreries diverses afin d’alimenter le cerveau en énergie. Hop. Hello. Quelle langue pour les uns et les autres ? On y va, là-Haut ?

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mardi, mars 2 2010

Mes vacances à Arcueil – 2

 

            Argh saleté de réveil. Non mais l’on n’a pas idée de faire des épreuves à l’autre bout de la région si tôt. Allez, train, métro, RER… Arcueil, acte II.

 

            Encore un café tôt matin avec ma chère collègue Maggy, à qui je fais découvrir les joies de certains passages d’Erec et Enide (l’œuvre au programme d’ancien français) qui lui avaient échappées : faut dire que là où je joue ma pseudo-touriste parisienne, elle se la joue carrément touriste balnéaire ! Admiration. Je garde mes feuilles en main, les bougeant en tout sens, non pour leur donner un semblant d’ordre mais pour me donner l’impression de réviser – en fait, il s’agit juste de me rassurer.

 

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lundi, mars 1 2010

Mes vacances à Arcueil – 1

 

            Désolée, ce blogue change de ton l’espace de trois billets car je passe trois supers jours de vacances à Arcueil (trois billets, trois jours : vous remarquerez combien c’est astucieux) et, après la superbe narration de Sophie pour raisons quasi-similaires, je ne puis qu’en parler.

 

            Café du coin, plein de gens avec des bouquins qui ne sont pas ceux que l’on peut voir dans les mains des gens le matin : tiens, une Princesse de Clèves ! Oooh, ici des Affinités électives, vous faites dans le select cher ami ! Retrouvailles entre copains sorbonnards : parler de tout, de rien, de ce stress qui, même quand on ne vient qu’en touriste voir ce qui se passe, vous étreint. Rire.

 

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mercredi, février 17 2010

(S)pires espoirs ?

             Il va falloir s’y faire : le 2ème semestre prend peu à peu ses droits, forçant à s’éloigner des habitudes ronronnantes déjà prises. Nouveaux séminaires, nouvelles découvertes dans son mémoire à travers mes de mirifiques notes de bas de page par milliers, nouvelles figures rencontrées dans le cadre du tutorat.

 

            Elles étaient quelques-unes hier et j’étais heureuse de les accueillir, même si la salle fournie est sans doute la plus inconfortable du Centre, petit bureau perdu où l’on ne peut se réunir qu’en table ronde. Chevaliers de l’orthographe, pourfendeurs de l’erreur syntaxique, à vous !

 

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dimanche, février 7 2010

Mauvais esprit grand tout vert

Journée portes ouvertes dans mon université bien-aimée. Au prestige de son nom, les lycéens futurs étudiants affluent, se questionnant sur leur avenir : et si, par hasard, c’était ici ?

 

Et, bien qu’étant passée de l’autre côté, je ne puis m’empêcher de sourire en pensant particulièrement à Éliette lorsque je m’installe au stand de littérature.

 

Tuteurs, professeurs et administratifs : drôle de mélange…  mais ce qui importe seulement aujourd’hui, ce sont ces lycéens, venus découvrir et questionner.

 

Des timides aux assurés, de ceux qui savent à ceux qui n’ont aucune idée, des solitaires à ceux venus avec papa-maman, il s’agit d’être là pour chacun, d’écouter ce qui se dit, écouter au-delà de la question elle-même le plus souvent. Présenter la brochure. Dire notre expérience ! Répondre le plus adroitement possible (« ce n’est pas simple de choisir ! Vous êtes tous motivés par votre matière ! » « Ben, c’est que nous sommes passionnés. Un peu fous aussi, peut-être… »), expliquer 30 fois la différence entre LM et LMA, et sourire.

 

Puis donner, quand aucune triste oreille cherchant à faire du chiffre ne traîne alentour, mon conseil préféré : « Ne le répétez pas mais l’essentiel, c’est de faire ce qui vous plaît vraiment : ici ou ailleurs. »

Mais chut n'est-ce pas... 

 

jeudi, janvier 14 2010

D'un regard placé sous Son regard.



Dans un coin reculé de la Sorbonne, un portrait.

Dans un local de la Sorbonne profonde, siège d’une certaine Société, un chapelet, sans doute le dernier à s’exposer ainsi  librement au regard de qui passe dans ce sanctuaire.

 

Et, en écho, un texte, un poème qui ne brille pas par ses qualités littéraires mais qui éclaire, un peu, ce qui fait de cet écrivain préféré un être si particulier.

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samedi, janvier 2 2010

Peut-être ?


Les lendemains de réveillon comportent parfois des surprises, surtout quand on a laissé son fidèle pc traîner toute la soirée aux mains des invités...


Un clin d'œil bien visible (voir le lexique du masterand sorbonnard), quasi signé par une amie lectrice de ce blogue.

Mais "peut-être", n'est-ce finalement pas, aussi, sans doute, un bon mot pour commencer cette année et lui laisser le temps de s'épanouir dans toutes ses dimensions ?

Mihi placet.

jeudi, décembre 17 2009

O Sapientia

Thermes et jardin de Cluny

O Sapientia quæ ex ore Altissimi prodisti, attingens a fine usque ad finem, fortiter suaviter disponensque omnia: veni ad docendum nos viam prudentiæ

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mardi, décembre 8 2009

Cochon qui s’en dédit ! Scions dans le lard !



 

Je ne sais pas comment j’en suis arrivée là mais cette année, j’apprends à éditer des textes. Et surtout, j’en ai un que j’édite, moi, Zabou, tout au long de l’année. Même que c’est un manuscrit et que c’est tout de même super émouvant (et j’assume !) de travailler sur le texte d’un auteur qu’on aime.

 

À quoi ça sert ? La question est toujours la même et je m’use à n’y jamais répondre : l’(in)utilité, la beauté, le « mieux marcher », tout ça, tout ça… c’est la question que l’on pose sans cesse à la littérature elle-même. Mais le « pourquoi ? », le pourquoi je fais ça, c’est ce que j’apprends, jour après jour, à travers les aridités inhérentes à l’édition de texte à découvrir.

 

Éditer, c’est se constituer en héritier.

Éditer, c’est aussi donner à son tour un texte à lire : c’est donc apprendre à lire pour mieux faire lire.

Éditer, c’est tenter la fidélité au texte venu du passé tout en lui donnant vie dans le présent. C’est une grosse responsabilité, jamais gagnée.

 

Et l’on se dit, petit à petit, en découvrant toute cette richesse de l’édition qui s'offre à qui songe à ce qu'il fait, que c’est grâce à tous ces gens un peu fous mais souvent géniaux qui ont fait des éditions dans le passé que l’on peut lire, aujourd'hui, tant de textes. Et l’on est fier de participer à cette multitude anonyme, à sa micro-mesure de petit étudiant pas vraiment savant, un peu tâche, mais drôlement content.

samedi, novembre 28 2009

Préventivement...

Colles

Attraper le virus de la littérature ?

mardi, novembre 10 2009

Mini-mémoire

Y a des jours quand même où je suis super fière de mon travail...


Hum.

jeudi, octobre 29 2009

Laisser les coeurs chanter dans leur propre langage

amphi Richelieu

Délice du jour : une cavalcade d’enfants entendue depuis l’amphi Richelieu en Sorbonne où l’on glosait fort sérieusement. Indignation : le long de celui-ci, en plus ! Mais que faisaient-ils donc là, ces jeunes gens ?

Cataclop, cataclop, une course, quelques cris, des rires.

 

La surprise passée, un souffle passa : transfiguration.

 

Moment si bref, si doux et pourtant si étrange. L’espace d’un instant, le cours cessa : les yeux se levèrent, le digne professeur toujours si résolument stoïque perdit sa contenance.

 

Fugacité des sourires de ceux qui apprennent, parfois, à ne pas se prendre trop au sérieux.

Et Dieu sait si cela fait du bien !  


dimanche, octobre 25 2009

Petit lexique du masterant sorbonnard - la suite

 
 
On pourra lire la première partie de ce lexique en suivant le lien ici.

Administration : la simple mention de ce mot fait désormais éclater de rire le masterant enfin inscrit en M2. Essayez pour voir !

Agrégatif : Ancien masterant s’étant engagé dans la voie de la perdition. Tout bon masterant en connaît quelques-uns et contemple avec peur leurs cernes grandissants, tout en essayant de les ramener vers un chemin plus paisible (i.e. le master 2 pour ceux qui ne l’ont pas). Jusqu’à ce qu’il réalise que, lui aussi, l’an prochain… ARGHHHH !

Agrégation : mot interdit. Voir aussi « thèse ».

ARGH : réaction du masterant quand on prononce devant lui l’un ou l’autre des mots interdits.

Bibliographie : Sacro-sainte. Aimée, ou pas. Détestée et préférée. Combien de pages, au fait ?

CAPES : circulez, y a rien à voir, j’vous dis.

Peut-être, n. f. : solution pour contourner le mot-qu-on-ne-doit-pas-prononcer-qui-commence-par-un-t. Ex : Zabou pense peut-être à faire une peut-être et pousse Maggy à faire peut-être une peut-être.

Primo-masterant / Vétéro-masterant : appellations d’origine incontrôlée entre jeunots effectuant un M1 et vieillards en cours de M2. L’étudiant en M2 aimera bien impressionner le jeune M1 en lui racontant ses aventures : « Alors là, tu vois, petit, c’est le cal qui s’est formé le jour où j’ai tapé 20 pages de mon mémoire dans la même journée… ». Un vrai dur quoi.

Séminaire : <rajout M2> Toujours des moments conceptuels mais le masterant y va avec joie… ça lui évite de se retrouver en tête-à-tête avec son **mémoire** qui n’avance pas, puis de voir les copains. Parfois, aussi, de trouver de bonnes idées tout en se cultivant et, aussi, naturellement d’augmenter son culte à telle ou telle divinité sorbonnarde.

Thèse : mot interdit. Voir aussi « agrégation ». Voir également « peut-être ».

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