Zabou the terrible

                Et voilà, ce matin, j’ai fait ma dernière séance de tutorat du semestre (snif…). L’occasion pour moi de revenir sur un phénomène amusant tout au long de ces mois : une certaine fascination pour mon nom de famille chez mes tutorés. Certes, on le sait, j’ai un nom de famille un peu bizarre et à rallonge. Qu’on m’appelle par la première partie, par la deuxième, par la totalité (qu’on s’en gausse en « milieu » catholique aussi, n’est-ce pas ?) ou par mon prénom, peu me chaut en réalité, mais là je dois dire que j’ai bien ri.

            Ce furent d’abord les allusions quand dans un texte, on rencontrait tel ou tel « de quelque chose » (il est vrai qu’en littérature, c’est fréquent, je n’y puis rien). Et, un beau jour, un tutoré, visiblement trop intrigué en recevant le doc de travail de la séance (oui, il y a mon nom sur les polys que je leur donne) et n’en pouvant plus :

- Vous êtes d’origine noble en fait ?

Rigolant dans ma barbe en pensant « mais ouais, mon coco, a.o.c. de l’a.n.f. et tout le toutim, qu’est-ce que tu crois ! », je n’eus pas le temps de répondre puisqu’un étudiant étranger, ne connaissant visiblement pas trop les subtilités de la chose :

- Hein ? Elle vient d’où ? De noblerie ?

Je crois que je m’en souviendrai longtemps de celle-là.

Comme du « crétin de trois »…