Pensée inactuelle 1
Par Zabou le lundi, octobre 12 2009, 22:43 - Lien permanent
Pensées in-actuelles : j’ai décidé de poster ici de temps à autre, sous ce titre, quelques citations de divers auteurs qui me semblent si in, donc si actuelles dans leur inactualité et qui me réjouissent. Avec, éventuellement, quelques lignes de commentaires. Ou pas, ce sera selon. Voilà. Bonne in-actualité à tous, on commence par du Platon.
« άρχή γάρ και θεός έν άνθρώποις ίδρυμένη πάντα »
« Le commencement est comme un dieu qui, aussi longtemps qu’il séjourne parmi les hommes, sauve toutes choses. »
Platon
Et si au commencement était le Verbe, alors là…
Commentaires
Pardon à mes frères hellénistes, j'ai gravement péché : j'ai eu la flemme d'aller chercher des caractères portant esprit et me suis contentée de caractères portant accent. C'est mal, pardon.
Si au commencement était le Verbe, alors le Verbe est un Dieu qui, aussi longtemps qu'il séjourne parmi les hommes, sauve toute chose.
Or, le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous !
Et on l'a appelé " Emmanuel " : Dieu avec nous !
Et aussi : le Sauveur !!
Par sa mort et sa résurrection, il nous a sauvé.
Et il continue à nous sauver, et il est toujours présent au milieu de nous, dès que deux ou trois son réunis en son nom.
Conclusion : Platon était chrétien, 4 siècles avant tout le monde ! Quel précurseur !!
Ἐν ἀρχῇ ἦν ὁ Λόγος, καὶ ὁ Λόγος ἦν πρὸς τὸν Θεόν, καὶ Θεὸς ἦν ὁ Λόγος.
Et avec accents et esprit, le luxe !
Waouh! Je n'ai jamais trouvé les caractères avec accents, encore moins avec esprits...
Bravo!
Bravo aussi pour ces pensées inactuelles, ça me plait beaucoup.
Zabou, ça me laisse songeuse...Merci!
Il te manque des mots Zabou ! En effet, le premier, c'est le "commencement", le deuxième c'est "en effet, car", le troisième "et", le quatrième "dieu" le cinquième "chez", le sixième "hommes" (datif pluriel d'ailleurs !), le septième, verbe conjugué signifie "demeurer" et le dernier signifie "tout". Bref, il se manque sauver, qui se dit : σώζει (et qui, dans la phrase de Platon se place en avant dernier mot).
Voilà, je me suis demandée toute la journée comment tout rentrait en aussi peu de mots... (surtout qu'à part le verbe, je les connaissais tous), et l'explication vient du fait que tu ne cites pas tout... voire tu oublies l'essentiel.
Quand on ne peut plus faire confiance à une littéraire sur les citations, tout va mal !!!
Très bonne idée c'est in-actualité pour réveiller notre in-tellect ! ^^
Ne te décourage pas , ce sont des débuts très prometteurs
@ Claire vous êtes impitoyable
@ tous : La Grâce des commencements ?
@ Claire : Merci ! J'avais oublié une partie de la citation en cours de route... Tss, ah ces lettreux, quel manque de sérieux !!!
@ Henri : oh non, je n'oserai pas !! on pourrait dire aussi que je l'aide à progresser. C'est pédagogique comme explication, vous ne trouvez pas ?
Et puis, ce mot manquant, ça m'a turlupinée toute la journée...
"Qui aime bien châtie bien", non ?
Chère Claire, je vous prie de bien vouloir me pardonner, votre post est effectivement très pédagogique et fouillé, et j’ai bien compris l’aide que vous vouliez lui apporter ; c’est la conclusion qui m’a fait rire, et par moment l’un de mes nombreux défauts tel que cet « humour douteux glacial », dont notre Père, pas le biologique, m’a doté, prend le dessus avec les conséquences désastreuses qui en découlent. Je l’frai plus;) promis. Et comptez sur moi pour me joindre à vous pour châtier. Parfaitement raison « Qui aime bien châtie bien » ca me va, Mdr
En fait d’ « impitoyable », il me souvient : « Le participe passé et son TERRRRRIBLE accord », exercice concocté par Melle la Tutrice pour ses tutorés de l’année dernière et que j’avais eu l’imprudence de faire avec pour corollaire, ses « annotations » au vu de mes fautes. Lol