Où demeures-Tu ?
Par Zabou le dimanche, décembre 18 2011, 22:55 - Lien permanent
Jeudi matin dernier, le trimestre touchant à sa fin ;
L’inattendu de trains supprimés
Me fit avec colère un cours rater,
Avec joie une messe gagner ;
A quelques jours de Noël.
A quelques jours de Noël…
L’Avent fut pour moi cette année non difficile mais tout rugueux :
Simplement, l’Avent fut pour moi expérience de fatigue et de faiblesse.
Temps de l’Avent, temps du dépouillement : rime moins évidente qu’en apparence car rime de vie.
Mais mon Avent, mais l’Avent – comme toujours en fait, chaque année différemment – fut en réalité grandissement dans l’Espérance :
A 10 jours de Noël, j’en distinguais déjà dans les nuits les lueurs grandissantes, envisagées avec une confiance renouvelée : simples joyaux de mes simples journées, vécues en Présence, confiées, données.
Une messe donc, une simple messe ;
La chaleur humaine d’une froide église bien remplie ;
Dieu présent dans le pain de la Parole et dans Celui de la Vie ;
Et un chant de communion qui venait comme, déjà, parapher une fin d’Avent :
Tu es là présent livré pour nous
Toi le tout petit le Serviteur
Toi le Tout-Puissant, humblement Tu T’abaisses
Tu fais Ta demeure en nous Seigneur
Parapher une fin ?
Pas tout à fait…
Parapher plutôt, d’un même élan,
une Foi et une faim,
Un « déjà là », un « encore plus » et un « pas encore » :
Ô viens Seigneur Jésus.
Commentaires
mais d'abord et avant tout, un "toujours davantage"... joyeuse fin de l'Avent !
Oui ! Merci, à toi aussi ! :-)
Voui. Et rime pauvre, aussi. (Justement !)
Mais se laisser dépouiller, accepter nos faiblesses et nos pauvretés… N'est-ce pas aussi nous rapprocher de ce Tout-Puissant fait tout-petit ? En tous cas, quand je ne peux plus compter sur mes propres forces parce qu'elle me font un peu défaut, ça devient plus facile de s'appuyer sur Lui.
"Car, lorsque je suis faible, c'est alors que je suis fort." (2° Cor. XII, 10)