Zabou the terrible

         Nous en étions donc à la panne d'eau et à l'ingéniosité d'XXC. Ce dernier courut dans toute la maison, cherchant les moindres canalisations... Il chercha mais rien n'y fit : où se trouvait donc le problème ? La solution était ailleurs... Les robinets étaient tout simplement inversés ! Le Camino ? Un bon moyen d'apprendre la plomberie !  La douche put donc jouer son rôle bienfaisant pour le pèlerin. Lecture, nutella, prière, dodo. Wouahhh .

Ce jour-là, je me suis préoccupée de faire des "test horaires" afin de constater notre (évidente !) rapidité. D'où le nombre impressionnant de photos d'indicateurs kilométriques et de montres .

            La route était vraiment sympathique, en pleine campagne et peu fréquentée. Détail amusant : plusieurs automobilites et même un motard s'arrêtèrent pour nous offrir leur aide pour d'éventuelles indications de route ou d'hébergement. Sympa, non ? Quand je vous disais que le Camino ravivait la Foi en l'Homme !!!

            L'arrivée à Châtellerault fut l'occasion d'un contact renouvelé avec toute la splendeur moderne de notre civilisation...

Mes deux compagnons de route face à face avec leurs big macs !!!

               La suite fut tout de même plus culturelle avec l'entrée dans la vieille ville. Un très beau pont, le pont Henri IV, et un arrêt -obligatoire pour tout pèlerin !- à l'église saint Jacques...

Un magnifique exemple du style roman poitevin.

Mais, au fait, pourquoi un arrêt obligatoire pour le jacquet ?

C'est ce que vous découvrirez, chers lecteurs, dans le prochain épisode du "Camino" !