Choisir l'art des fioretti
Par Zabou le dimanche, juin 1 2014, 00:00 - Lien permanent
Le fleuriste, pas très loin de chez moi, il me fascine. Déjà parce que sa boutique est toujours colorée et exhale toujours des fragrances attirantes et que, rien que cela, c’est une vraie invitation au sourire.
Et lui-même a également toujours le sourire. On le voit en train de fureter dans sa boutique, d’arroser celle-ci, de recouper d’un coup de sécateur celle-là. Et surtout, quand il compose un bouquet, il le fait avec une telle attention, une telle présence que, dans mon sabir catho à moi, ça s’appelle une prière.
L’autre jour, je le regardais faire avec ses gestes précis et délicats : il était beau. En l’admirant réaliser son œuvre – car c’en était une ! – je me disais que, finalement, ce qui le motivait peut-être autant, c’était de savoir qu’il travaillait à rendre les autres joyeux. Pas forcément ceux qui venaient dans sa boutique : mais plutôt ceux à qui ses clients voulaient faire plaisir.
Il travaillait à la joie, et il en rayonnait.
Pour le fleuriste, c’est peut-être plus directement évident. Mais tout de même, tout est dans le projet, dans le sens qu’on met à nos actes.
Si un chrétien y met Dieu derrière - et devant d’ailleurs ;
Si un chrétien sait qu’il travaille, en tout, pour le Seigneur ;
Si chaque chrétien savait, était intimement convaincu que le Seigneur ne peut qu’aimer et qu’il n’a plus qu’à faire de même, pour la joie et le salut du monde :
Je me dis qu'il en naîtrait des fioretti, ou tout au moins, qu'on saurait les (re)cueillir et les sentir au gré des jours !
Commentaires
le fleuriste, il...
tu te mets à copier les discours du président de la Rep? "l'Europe, elle..."?
Pas quand ça sert à désigner l'a/Autre... :p