Ciels hivernaux contemplatifs
Par Zabou le lundi, janvier 26 2015, 21:21 - Lien permanent
J’éprouve une fascination sans réserve pour les couchers de soleil hivernaux :
Lumineux et pleins de contraste, ils sont toujours porte ouverte à la contemplation.
De ces branches dénudées par le froid,
Ce même froid qui transit notre être,
Qui donne l’impression de mordre…
Et qui pourrait bien ne laisser plus que l’essentiel ?
Quand l’hiver casse et dépouille,
La tentation est grande de se racornir,
De se replier sur soi pour protéger ce qui reste.
Les grands arbres tendus vers le ciel restent invitation à l'inverse :
Rester debout dans l’hiver, pour affronter la nuit qui vient ;
Tendre, mêmes nues, nos mains vers le ciel pour la louange ;
S’étendre au maximum de ce qui nous est donné, sève des jours ;
Être heureux d’être planté en cette terre, puisque c’est Dieu Lui-même qui nous y invite !
Et, comme la lanterne du réverbère,
Apprendre à briller,
Apprendre à rayonner d’une lueur qui ne nous appartient pas et nous traverse avec une permanente douceur.
Commentaires
Magnifique texte... Bravo