Quand je ne T'attends pas
Par Zabou le jeudi, décembre 20 2012, 21:35 - Lien permanent
Temps dans lequel je peine bien souvent à entrer parce qu'il tombe toujours à la mauvaise période de l'année : vous me direz que je n'ai même pas l'excuse de la surprise !
Mais vous ne trouvez pas, vous, qu'il est difficile de L'attendre ?
Par ces jours où je compte trop sur moi, où "j'oublie" que Tu es là, où je ne te laisse pas Ta place,
Je ne T'attends pas.
Par ces jours trop pleins où ma prière se réduit peau de chagrin a minima,
Je ne T'attends pas.
Par ces rencontres où je ne Te cherche pas dans l'autre, où je réponds seulement avec mes tripes sans jamais un regard vers l'âme, sans un regard de bienveillance puisé en Toi,
Je ne T'attends pas.
Par ces regards fatigués qui s'habituent au lieu de s'émerveiller,
Je ne T'attends pas.
Mais Toi, Tu m'attends toujours,
Tu es Dieu patient, Dieu désirant même quand nous ne te laissons pas de place, ou la place la plus minime de notre vie, à l'écart de nos activités.
Et quand enfin nous rentrons chez nous, c'est-à-dire en Toi, s'ouvre alors pleinement l'espace du désir de Dieu dans lequel s'inscrit l'homme, du désir de Dieu inscrit en l'homme ;
La Lumière vient alors sur la terre,
Éclat d'une Rencontre,
Éclat d'un Noël qui, déjà, s'avance.