Zabou the terrible

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Psalm d'exam'

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Apprendre, dis-tu ?

Apprendre toujours plus,

Ou peut-être apprendre toujours mieux ?

Lire, relire, ingurgiter ;

Oublier, stresser, devoir restituer ;

Se sentir, souvent, tellement souvent, ignorant…


 Mais il est pourtant un savoir exponentiel,

Une Sagesse qui dépasse tous les âges,

Qui transcende nos actualités brûlantes et toutes nos modes :

« Savoir prodigieux qui me dépasse,

Hauteur que je ne puis atteindre » ! 


 

Dans nos courses à l’excellence,

S’arrêter et s’asseoir devant Lui,

La source de toute Intelligence et de toute sagesse.

S’agenouiller doucement face à Celui qui est.

 

Prier avec ces mots, si anciens et si vrais,

Et les laisser résonner un à un dans le fond de notre cœur,


  

Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !

Tu sais quand je m’assois, quand je me lève ;

De très loin, tu pénètres mes pensées.

 

Que je me marche ou me repose, tu le voix,

Tous mes chemins te sont familiers.

Avant qu’un mot ne parvienne à mes lèvres,

Déjà, Seigneur, tu le sais.

 

Tu me devances et me poursuis, tu m’enserres,

Tu as mis la main sur moi.

Savoir prodigieux qui me dépasse,

Hauteur que je ne puis atteindre !

 

Où donc aller loin de ton souffle ?

Où m’ennuir, loin de ta face ?

Je gravis les cieux : tu es là ;

Je descends chez les morts : te voici.

 

Je prends les ailes de l’aurore

Et me pose au-delà des mers :

Même là, ta main me conduit,

Ta main droite me saisit.

 

J’avais dit : « Les ténèbres m’écrasent ! »

Mais la nuit devient lumière autour de moi.

Même la ténèbre pour toi n’est pas ténèbre,

Et la nuit comme le jour est lumière !

 

C’est toi qui as créé mes reins,

Qui m’as tissé dans le sein de ma mère.

Je reconnais devant toi le prodige, l’être étonnant que je suis :

Etonnantes sont tes œuvres, toute mon âme le sait.

 

Mes os n’étaient pas cachés pour toi

Quand j’étais façonné dans le secret,

Modelé dans les entrailles de la terre.

 

J’étais encore inachevé, tu me voyais ;

Sur ton livre, tous mes jours étaient inscrits,

Recensés avant qu’un seul ne soit !

 

Que tes pensées sont pour moi difficiles,

Dieu, que leur somme est imposante !

Je les compte : plus nombreuses que le sable !

Je m’éveille : je suis encore avec toi.

 

Scrute-moi, mon Dieu, tu sauras ma pensée ;

Eprouve-moi, tu connaîtras mon cœur.

Vois si je prends les chemin des idoles,

Et conduis-moi sur le chemin d’éternité. (ps. 138)

 

 

Et Te regarder... et Te remercier,

Et repartir à l’étude, le cœur en paix.

 

Commentaires

1. Le jeudi, juin 16 2011, 00:30 par Archange carré

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2. Le jeudi, juin 16 2011, 08:36 par Tigreek

Merci :)
C'est exactement ce qu'il me faut... Une semaine à tenir encore, sur un rythme de folie. Bosser et étudier en même temps, il faut être presque aussi dingue que pour présenter une agrég', je crois...

All the best ! ;)

3. Le jeudi, juin 16 2011, 12:57 par Isabelle

Merci pour ce beau psaume!

4. Le dimanche, juin 19 2011, 11:22 par Nitt

Passer sur ton blogue, et prendre sa dose de paix de l'âme.
Repartir le sourire aux lèvres, en te souhaitant de tenir bon jusqu'au bout, avec la grâce de Dieu.

5. Le jeudi, juin 30 2011, 12:08 par C.S. Indhal

Un de mes psaumes préférés...
Je n'avais pas pensé à le mettre en perspective avec nos études, c'est très intelligent !
Merci ! Et bon courage !

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