Zabou the terrible

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De l'importance de regarder les blessures en face

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Sur l’affaire Santier

 

De la sidération, encore et encore ; 

Dans notre Église, quand on espérait un tout petit bout de mieux, 

On s’aperçoit que l’on se vautre encore et encore ; 

C’est ignoble.  

 

L’horreur, parce qu’encore une fois, cela concerne des vraies vies, 

Pas simplement des « on dit » lointains : non des personnes comme toi et moi, 

Qui ont été « abusées », trahies, détruites avec un sacrilège à la clé ; 

Et cette fois, on n’en peut plus : on nous a encore menti. 

 

Menti ? Ou au contraire sommes-nous malades en plus des abus sexuels d’une culture du secret néfaste et cancérigène ? 

 

Ces derniers jours, je n’arrête pas de répéter que nous sommes « membres d’un même corps » : ce ne sont pas que des mots !

Selon moi, c’est essentiel et cela se vérifie ici même :

Cacher une blessure ne l’a jamais guérie, 

C’est se voiler la face et la laisser s’infecter, grossir et rendre tout le monde encore plus malade.

 

Certes, il ne s’agit pas de tomber dans une impossible transparence, dans une forme d’hygiénisme à outrance qui désinfecterait sans cesse le corps, par peur, en l’empêchant de vivre : il s’agit, à tous les niveaux de l’Église, de cesser notre culture du secret, du non-dit, de l’entre-soi d’un secret malsain. 

 

Comment voulez-vous que le corps vive bien si seulement certains organes communiquent entre eux ? Comment voulez-vous poser un diagnostic sur une blessure grave si le corps entier n’en a pas conscience ?

Tous les organes d’un corps sont importants : ils doivent tous savoir tout ce qui les concerne, c’est urgent, même si c’est pour dire qu’on n’a pas assuré, que la gangrène nous menace... mais enfin, c’est un risque que nous courons alors tous et qui risque de contaminer particulièrement les plus fragiles ! Peut-être qu’on pourrait apprendre à partager, en frères et sœurs, les mauvaises nouvelles, aussi, au lieu de se complaire seulement dans les bonnes ? 

 

Et Toi, Seigneur, viens-nous vivifier, s’il Te plaît : 

On en a tous bien besoin. 

 

 

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